QUELS DETERMINANTS POUR L'EVOLUTION DES SAVOIRS SCOLAIRES EN SES ? (L'EXEMPLE DU CHOMAGE)
Directeur de thèse : Samuel JOHSUA
JURY
M. J.P. ASTOLFI Mme. E. CHATEL M. Y. CHEVALLARD M. J. GUIN M. S. JOHSUA 2
Aux femmes de ma famille, (ma grand-mère, décédée le 12 septembre 2001, ma mère, ma fille, ma sœur, …), sans qui je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui,
A mes hommes (Alain, mes fils, mon père, …),
A tou(te)s mes ami(e)s. 3 4
Remerciements
Pour m’avoir permis de réaliser ce travail, et de le mener à son terme, je dois remercier tout particulièrement :
• Samuel Johsua, sans qui ce travail n’aurait jamais abouti. Il a toujours répondu présent à chacune de mes sollicitations et a toujours permis le « déblocage » des situations désespérées par quelques conseils - clefs. Sa lecture attentive et exhaustive de mon travail m’a beaucoup aidée. Je souhaite vraiment à tout chercheur apprenti débutant de croiser un jour sur sa route un tel directeur de thèse.
UNIVERSITE AIX-MARSEILLE I – Université de Provence
U.F.R. Sciences de l’éducation
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THESE
Pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’ UNIVERSITE AIX-MARSEILLE I
Formation doctorale : Systèmes d’apprentissage – systèmes d’évaluation
Présentée et soutenue publiquement
Par
Christine DOLLO
Le jeudi 20 décembre 2001
QUELS DETERMINANTS POUR L'EVOLUTION
DES SAVOIRS SCOLAIRES EN SES ?
(L'EXEMPLE DU CHOMAGE)
Directeur de thèse : Samuel JOHSUA
JURY
M. J.P. ASTOLFI
Mme. E. CHATEL
M. Y. CHEVALLARD
M. J. GUIN
M. S. JOHSUA
2
Aux femmes de ma famille,
(ma grand-mère, décédée le 12 septembre 2001,
ma mère, ma fille, ma sœur, …),
sans qui je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui,
A mes hommes
(Alain, mes fils, mon père, …),
A tou(te)s mes ami(e)s.
3
4
Remerciements
Pour m’avoir permis de réaliser ce travail, et de le mener à son terme, je dois remercier tout
particulièrement :
• Samuel Johsua, sans qui ce travail n’aurait jamais abouti.
Il a toujours répondu présent à chacune de mes sollicitations et a toujours permis le
« déblocage » des situations désespérées par quelques conseils - clefs. Sa lecture attentive et
exhaustive de mon travail m’a beaucoup aidée. Je souhaite vraiment à tout chercheur apprenti
débutant de croiser un jour sur sa route un tel directeur de thèse.
• Alain, qui, par ses lectures assidues, ses conseils, critiques et encouragements a permis la
progression au jour le jour du travail. Il a subi mes mauvaises humeurs, mes phases de
découragement, et a même fait plus de tâches ménagères et d’éducation d’enfants que ne le
signalent les statistiques de l’INSEE sur la répartition des tâches domestiques.
• Yannick Kérignard, sans qui le logiciel AVRIL aurait gardé tous ses mystères. Elle a écrit pour
moi un petit manuel du parfait débutant en logiciel des représentations sociales, m’expliquant
patiemment comment ouvrir les différents outils et les utiliser.
• Pierre Verges, qui m’a reçue et conseillée. Il m’a prêté toute la documentation dont on peut
rêver sur les représentations sociales, et bien sûr, a mis à ma disposition son logiciel
« magique » de traitement des questionnaires de représentations.
• Marie-Ange Decugis, qui m’a notamment permis de retrouver de vieux manuels et de vieilles
annales de baccalauréat que j’aurais sans doute eu beaucoup de mal à dénicher.
J’ai ainsi gagné un temps précieux.
• Les collègues qui m’ont accueillie dans leurs classes pour la passation de mes
questionnaires : Laurent Acotto, Emmanuel Buisson, Nathalie Chiappe, Jean-Pierre Dal Follo,
Delphine Dolce, Philippe Froissart, Jacques Gervasoni, Juliette Haÿ, Lionel Lorrain, Ghislaine
Musso, Christophe Rodrigues, Elsa Yunes.
• Mes enfants qui ne m’ont pas traitée de mère indigne parce que j’avais moins de temps à leur
consacrer et qui se sont même « intéressés » à mon travail, par des petites questions
révélatrices : « mais ça sert à quelque chose ce truc ? » .
Ma mère, qui a joué les cobayes en représentations avec grand plaisir et a lu le manuscrit à la
recherche des fautes oubliées…
Mon père, pour sa relecture également attentive du manuscrit final.
• Anne-Mary Drai (et sa sœur) ainsi que Pascale Dollo (ma sœur), pour leur contribution à la
traduction anglaise du résumé de la thèse
• Jean Pierre Dal Follo, qui a inspiré deux de mes graphiques sur le marché du travail et qui a
fait marcher son scanner pour moi en plein milieu du week-end parce que c’était « urgent »
• Tous mes amis, qui, par leurs questions incessantes : « Alors, t’en es où ? », « T’as écrit
combien de pages ? », « Tu soutiens quand ? » « Ah bon, ça ne fait que deux ans que tu as
commencé ? Depuis le temps que tu nous en parles de TA thèse … », « il te reste ENCORE
deux chapitres ? Eh ben … » ont servi d’aiguillon pour relancer mon travail et me permettre de
le mener à terme.
5
6
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE...................................................................................... 19
PREMIERE PARTIE : DEBATS FONDATEURS DES SES ET
PROBLEMATIQUES DE RECHERCHE...................................................................... 23
CHAPITRE I : D’UNE BREVE HISTOIRE DES SES ET DE SES DEBATS A LA
PRESENTATION DES QUESTIONS DE RECHERCHE ........................................... 25
SECTION I. LA MISE EN PLACE D’UN ENSEIGNEMENT DE SCIENCES ECONOMIQUES ET
SOCIALES AU LYCEE ............................................................................................................ 25
1.1. LA GENESE D’UN ENSEIGNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL ........................................... 25
1.2. LES REFORMES DE STRUCTURE DES LYCEES DEPUIS LES ANNEES SOIXANTE : NAISSANCE
ET EVOLUTION DE LA SECTION B (PUIS ES)........................................................................... 27
SECTION II : LE « PROJET FONDATEUR » DES SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES ... 31
2.1. LE PROJET FONDATEUR DANS LES TEXTES OFFICIELS D’ORIGINE ................................... 31
2.2. L’INFLUENCE DE L’ECOLE DES ANNALES ...................................................................... 33
2.3. UNE TENTATIVE DE RECOMPOSITION A PARTIR DE PLUSIEURS SCIENCES SOCIALES........ 36
2.4. UN OBJECTIF PEDAGOGIQUE ET UN OBJECTIF POLITIQUE................................................ 38
SECTION III : LES DEBATS AUTOUR DU PROJET FONDATEUR ET L’EVOLUTION DE LA
DISCIPLINE........................................................................................................................... 39
3.1. METHODE INDUCTIVE VERSUS DEMARCHE HYPOTHETICO-DEDUCTIVE .......................... 39
3.1.1. Les sciences économiques et sociales à l’origine : une méthode inductive .............. 40
3.1.2. Une méthode hypothético-déductive qui fait davantage appel à la modélisation ..... 42
3.2 QUELS « SAVOIRS » FAUT-IL ENSEIGNER EN SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES ? .... 44
3.2.1. Les SES, discipline scolaire « autonome » ?............................................................. 46
3.2.2. De l’économie, de la sociologie et des sciences politiques ....................................... 48
3.3. METHODES ACTIVES OU « DEBAT SCIENTIFIQUE DANS LA CLASSE » ? ........................... 50
3.4. EVOLUTION DES INSTRUCTIONS OFFICIELLES ET DES PROGRAMMES .............................. 53
7
SECTION IV : DES DEBATS FONDATEURS A UNE QUESTION DE RECHERCHE..................... 56
4.1. LE POINT DE DEPART DE NOTRE REFLEXION : LES TEXTES FONDATEURS ....................... 57
4.2. LE CHOIX D’UN THEME APPROPRIE ................................................................................ 58
4.3. UNE CONSTRUCTION PROGRESSIVE DE LA REPONSE AUX QUESTIONS POSEES ................ 59
4.3.1. Comment prendre en compte les préoccupations des élèves ?................................. 59
4.3.2. Quelle est la place du thème du chômage dans l’enseignement des SES ? ............. 60
4.3.3. Quelle référence aux savoirs scientifiques concernant le chômage ? ....................... 61
4.4. UNE REPONSE NUANCEE SUR LA PRODUCTION DES SAVOIRS SCOLAIRES EN SCIENCES
ECONOMIQUES ET SOCIALES ................................................................................................. 62
DEUXIEME PARTIE : LES REPRESENTATIONS SOCIALES DES ELEVES
SUR LE THEME DU CHOMAGE ................................................................................. 65
CHAPITRE II : LA THEORIE DES REPRESENTATIONS SOCIALES : UN
OUTIL PERMETTANT LA PRISE EN COMPTE DES CONNAISSANCES DES
ELEVES ............................................................................................................................. 67
SECTION I. REPRESENTATION : UN CONCEPT EMPRUNTE A LA PSYCHOLOGIE SOCIALE.67
1.1. HISTOIRE D’UN CONCEPT............................................................................................... 67
1.2. DEFINITIONS, CARACTERISTIQUES ET FONCTIONS DES REPRESENTATIONS SOCIALES .... 71
1.2.1. Qu’est ce qu’une représentation sociale ? ................................................................. 71
1.2.2. Comment une représentation sociale se forme-t-elle ? ............................................. 73
1.2.3. Les fonctions des représentations sociales................................................................ 76
1.3. STRUCTURE DES REPRESENTATIONS : NOYAU CENTRAL ET ELEMENTS PERIPHERIQUES. 78
1.3.1. Le noyau central d’une représentation sociale : définition ....................................... 78
1.3.2. Saillance et identification du noyau central .............................................................. 79
1.3.3. Les éléments périphériques ....................................................................................... 80
1.3.4. Les représentations comme double système ............................................................. 81
SECTION II. QUELLE UTILISATION DU CONCEPT DE REPRESENTATION DANS
L’ ?............................................................................................................. 83 ENSEIGNEMENT
2.1. DIDACTIQUE, REPRESENTATIONS ET/OU CONCEPTIONS ................................................. 83
2.1.1. Développement de la prise en compte des représentations dans les recherches en
éducation et en didactique................................................................................................... 83
8
2.1.2. Représentations ou conceptions ?.............................................................................. 85
2.2. POURQUOI ET COMMENT PRENDRE EN COMPTE LES REPRESENTATIONS SOCIALES DANS
L’ENSEIGNEMENT ?............................................................................................................... 87
2.2.1. La prise en compte des représentations sociales permet de comprendre certaines des
« erreurs » des élèves.................