Bulletin de la société géologique de France - 1re série - IV - 1833-1834
218 pages
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Bulletin de la société géologique de France - 1re série - IV - 1833-1834

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Société géologique de FranceBulletin de la société géologique de France - 1resérie - IV - 1833-1834Bulletin de la société géologique de France.TOME IV.Rapport sur les travaux de la société géologique en 1832 et 1833Réunion extraordinaire à Clermont du 25 août au 6 septembre 1833Séance du 4 novembre 1833Séance du 18 novembre 1833Séance du 2 décembre 1833Séance du 9 décembre 1833Séance du 16 décembre 1833Séance du 13 janvier 1834Séance du 20 janvier 1834Séance du 27 janvier 1834Séance du 3 février 1834Séance du 17 février 1834Séance du 24 février 1834Séance du 4 mars 1834Séance du 17 mars 1834Séance du 7 avril 1834Séance du 21 avril 1834Séance du 5 mai 1834Séance du 19 mai 1834Séance du 2 juin 1834Séance du 16 juin 1834Séance du 7 juillet 1834Séance du 21 juillet 1834Tableau indicatif des donsTable des matièresBulletin de la société géologique de France - 1re série - IV -1833-1834 : Rapport sur les travaux de la sociétégéologique en 1832 et 1833RAPPORTSUR LES TRAVAUXDE LASOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE,PENDANT LES ANNÉES 1832 ET 1833,PAR M. PUILLON-BOBLAYE.――――――Messieurs, lorsque vous décidâtes qu’il vous serait fait un rapport annuel sur les travaux de la société, je crus voir dans cette mesureune utilité réelle pour les progrès de la science, et, bientôt après, le rapport de M. Desnoyers vint fortifier mon opinion et vous la fairepartager. L’auteur sut, en effet, résumer toutes les questions dans un ordre méthodique, indiquer les progrès de ...

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Langue Français
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Extrait

Société géologique de France
Bulletin de la société géologique de France - 1re
série - IV - 1833-1834
Bulletin de la société géologique de France.
TOME IV.
Rapport sur les travaux de la société géologique en 1832 et 1833
Réunion extraordinaire à Clermont du 25 août au 6 septembre 1833
Séance du 4 novembre 1833
Séance du 18 novembre 1833
Séance du 2 décembre 1833
Séance du 9 décembre 1833
Séance du 16 décembre 1833
Séance du 13 janvier 1834
Séance du 20 janvier 1834
Séance du 27 janvier 1834
Séance du 3 février 1834
Séance du 17 février 1834
Séance du 24 février 1834
Séance du 4 mars 1834
Séance du 17 mars 1834
Séance du 7 avril 1834
Séance du 21 avril 1834
Séance du 5 mai 1834
Séance du 19 mai 1834
Séance du 2 juin 1834
Séance du 16 juin 1834
Séance du 7 juillet 1834
Séance du 21 juillet 1834
Tableau indicatif des dons
Table des matières
Bulletin de la société géologique de France - 1re série - IV -
1833-1834 : Rapport sur les travaux de la société
géologique en 1832 et 1833
RAPPORT
SUR LES TRAVAUX
DE LASOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE,
PENDANT LES ANNÉES 1832 ET 1833,
PAR M. PUILLON-BOBLAYE.
――――――
Messieurs, lorsque vous décidâtes qu’il vous serait fait un rapport annuel sur les travaux de la société, je crus voir dans cette mesure
une utilité réelle pour les progrès de la science, et, bientôt après, le rapport de M. Desnoyers vint fortifier mon opinion et vous la faire
partager. L’auteur sut, en effet, résumer toutes les questions dans un ordre méthodique, indiquer les progrès de chacune d’elles, et
montrer après ce qui a été fait, ce qui reste à faire ; il sut, en outre, présenter toutes les opinions avec impartialité, et les ménager
avec tact, tout en émettant les siennes. Bien éloigné de penser que votre choix dût se porter sur moi, je ne vis alors que les avantages
d’un semblable rapport sans en mesurer les difficultés et par suite, je l’avoue, les inconvéniens. Il n’en est plus de même aujourd’hui,
et ce n’est que par soumission à la volonté de la Société que j’ose me charger d’une tâche aussi difficile et aussi délicate. Rendre
compte de plus de cent mémoires ou notices dont, la plupart ne m’étaient connus que paf l’extrait du Bulletin, est un travail immense
qui eût exigé beaucoup plus de loisirs que je n’en puis consacrer à la géologie, et des connaissances plus étendues sur l’ensemble
de la science. La nécessité aussi bien que le sentiment des convenances ne me permettront donc pas d’oublier mon rôle de
rapporteur pour usurper celui de juge ou de censeur ; mais j’émettrai quelquefois mes propres opinions, et je crois pouvoir le faire
avec d’autant plus de liberté, que je ne suis pas l’organe d’une commission, et à plus forte raison celui de la Société entière. Croire
que la Société sanctionnât, même par son silence, les opinions toutes personnelles de son rapporteur, serait une erreur contre
laquelle je dors protester d’avance.
Les succès de notre Société dépassent nos espérances, et nous pouvons déjà reconnaître toute son influence sur les progrès de la
géognosie. Avant son établissement, les géologues français étaient sans lien commun ; leurs travaux épars dans différens recueils
restaient souvent ignorés Loin de Paris, on ne pouvait suivre les progrès de la science, et il fallait attendre les traités qui
réapparaissent qu’à de longs intervalles ; aujourd’hui, grâce à l’appel que vous avez fait et auquel on a répondu de toutes les parties
de la France, on peut suivre en province comme à Paris toutes les idées et tous les faits nouveaux résumés dans vos publications.
Depuis long-temps les savans illustres dont notre Société s’honore, avaient fait apprécier la géognosie positive dans le sein de
l’Académie ; mais ce n’est que depuis l’établissement de notre Société, que la géognosie a attiré l’attention générale ; elle la doit à
l’intérêt toujours croissant des découvertes nouvelles, et, nous devons le dire, au puissant appui d’une voix habituée à exposer avec
une clarté admirable toutes les vérités scientifiques. Du sein des académies et des sociétés savantes, l’intérêt s’est, propagé dans
toutes les classes éclairées, et avant peu la géognosie deviendra aussi populaire en France qu’en Angleterre.
Ces succès de notre Société doivent nous encourager à redoubler d’efforts pour sa prospérité, et à maintenu dans son sein l’esprit
social et l’esprit scientifique qui nous ont dirigés. Nous maintiendrons sans peine l’union qui nous est nécessaire : d’un côté, la
recherche de la vérité, notre seul but, et l’observation des faits, moyen sur lequel toute la science repose ; de l’autre, l’indépendance
individuelle, caractère de notre époque, ne permettent de craindre dans l’avenir ni scission, ni même longue divergence d’opinion. La
direction scientifique nous parait également garantir nos succès ; les sciences naturelles demandent de temps a autre à se résumer
en théories, qui classent les observations accumulées et dirigent dans les recherches ultérieures ; c’est à ce besoin de l’époque que
nous attribuerons les théories palœontologique et géognostique qui ont un moment entraîné les esprits au delà des limites de
l’observation, quoiqu’on n’ait jamais mieux senti la nécessité d’appuyer la géognosie sur ses bases essentielles, la chimie, la
physique, la minéralogie, et les grandes lois de la physique du globe.
Ce qu’il y a peut-être de plus caractéristique dans la marche actuelle de le science, c’est moins la découverte de vérités nouvelles,
que la destruction d’anciennes erreurs, que la guerre déclarée à des généralités trop légèrement admises. Nous aussi, nous
détruisons chaque jour, mais pour reconstruire sur des bases plus solides. Cette marche n’a d’ailleurs rien qui doive nous
surprendre : on groupe à la hâte tout ce qui se tient par quelque analogie, et on suppose un ensemble de rapports lorsqu’il n’y en
avait que de partiels ; puis vient l’analyse qui divise péniblement ce que l’on s’était trop empressé de réunir. L’étude des dépôts
tertiaires, la question du diluvium, celle de l’argile plastique, celle des cavernes, nous en donneront des preuves ; nous pourrions citer
encore les nombreuses généralisations zoologiques, celles de M. de Buch, sur les porphyres pyroxéniques et sur les cratères de
soulèvemens, généralisations qui toutes ont été détruites, ou du moins ramenés dans des limites plus resserrées.
L’inconvénient de ces généralisations préconçues, propagées presque toujours avec l’appui d’un haut talent, serait immense, si
l’esprit de notre époque ne nous en défendait ; mais jamais il n’y eut moins de foi, et notre Société ne serait pas de son siècle si elle
se montrait docile à suivre sans examen les voix qui, à plus juste titre, font autorité dans la science.
Vous aurez peut-être à regretter que quelques questions, malgré leur importance, aient trop exclusivement réclamé votre attention, et
que l’étude des filons et des formations anciennes ait été négligé, relativement à celle des formations les plus récentes. C’est, en
effet, de l’étude des terrains anciens que dérivent la plupart des applications, et par suite le considération de la géologie, du moins
dans le public. À cet égard, la savante École des Mines nous garantir que le point de vue utile conservera son importance dans la
science malgré tout l’intérêt des vues spéculatives. Nous croyons, en outre, que ce silence sur les formations anciennes, s’il nous
laisse devancer par les géologues anglais, ne tient pas à l’absence d’observations, et nous attendons des recherches de M.
Dufrénoy, sur les terrains primordiaux de l’ouest et du sud de la France, un de ces pas rapides qui ont marqué chacune des
publications des deux savans géologues chargés de l’explorer.Nous

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