Demande d expertise
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Description

Récit qui pourrait faire parti de mes textes autobiographiques.

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Publié par
Publié le 10 janvier 2013
Nombre de lectures 87
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e | 1


Mme COUCHOT Patricia
Auberge du Mas de
Launac St André
34690 Fabrègues

Montpellier, le ? Juin 2008

Docteur,


Votre silence m’étonne, ainsi qu’à mon avocate Me P. du Cabinet D.
Je m’explique.
Je suis venu en consultation le 5 Février dernier pour vous demander une expertise.

Voilà les faits :

1. Je suis divorcée de Mr BERTUCCI André.
De notre union est née une fille HARMONIE, à Ajaccio, en date du 15/01/2001, et dont il a
la garde.

2. A la fin de l’appel sur la décision de divorce, j’ai obtenu l’Autorité Parentale conjointe.
Au cours du divorce Mr Bertucci avait laissé entendre que j’étais folle.
Il demandait qu’une expertise psychiatrique soit requise afin de confirmer le bien-fondé de
son accusation.
Il en a été débouté par la décision du divorce.

3. Son allégation était basée sur le fait que lors de notre rencontre j’étais sous Curatelle par la
suite de gros problèmes financiers et beaucoup d’autres.
Le plus important : des bouffées délirantes.
Elles m’ont amenée tout droit, et cela de mon propre chef à la Colombière, le 23/10/1985.
J’ai eu peur de devenir folle (Tiens, tiens).
Cela me rappelle vaguement quelque chose…

4. Pendant la Procédure de l’Appel, Mr Bertucci s’obstinant à avoir la même idée fixe, j’ai pris
l’initiative de me faire moi-même expertiser.
Je croyais bêtement que cela mettrait un point final à cette mascarade.

Je me souviens que lors de mes 2 séjours en HP, j‘ étais suivie par le Dr M.
Il m’a prescrit un neuroleptique et un correcteur.
Je n’ai pu supporter ce traitement à cause des effets secondaires : bouche sèche au point d’en avoir
mal à la langue et trouble de la vision.
A la fin de ma dernière hospitalisation, je n’ai plus pris de médicament.
Jusqu’à ma mise sous curatelle aggravée, du 29/4/1987 (que j’avais moi-même demandée lors de mon
premier séjour, au Dr M.).
Mon Curateur de l’époque : Mr L. (à ce jour décédé).
Là, j’ai dû me soumettre aux exigences du corps médical et de Mr L., qui étaient un suivi par des
infirmières à domicile, aller au Point de repère dans des ateliers hebdomadaires,( j’ai choisi l’écriture et la
cuisine) et bien évidemment la reprise du traitement : un comprimé par semaine.
Le Dr R. me suivait, ainsi qu’une psychologue.

Après une célioscopie en Mai-juin 1989, je me suis retrouvée en Maison de repos où j’ai du décider
bon gré, mal gré d’une IVG.
Ce choix machiavélique avec le recul, a été le plus difficile que j’ai eu à faire dans ma vie (ouragan
dans un bénitier).
C’était la première fois : en tout j’en ai fait trois.
J’aurais pu la faire au cours de l’intervention. P a g e | 2

Mais je n’étais pas encore prête à sauter le pas.
J’ai eu une quinzaine de jours pour y réfléchir.

A cette époque, on m’a proposé un nouveau traitement : une injection retard.
Je l’ai tellement mal vécu et supporté, que je me suis totalement opposé à sa suite mensuelle.
On a donc repris les cachets.

Une fois j’en ai oublié un.
Ne voyant rien venir, j’ai fait semblant de les prendre pendant plus d’un an.
Mais voilà, je me suis trompée dans la date de mes prises.
Les IAD n’ont pas été dupes : elles ont jouées le jeu, (puisque chaque semaine, elles auraient pu
intervenir, si elles s’étaient rendu compte d’une rechute).
Le jour où prenant mon courage à deux mains pour leurs avouer le subterfuge, c’est bibi, qui ait été
étonnée par leur stratagème.
J’ai apprécié.

Officiellement, j’ai tout arrêté lors de mon déménagement en Mars 1991, pour la Papeterie, à 3 Km
de St Laurent le Minier, dans le Gard.
Je n’ai fait que le transfert de mon dossier de Curatelle.

Retour sur Montpellier en fin Juillet 1991, avec en prime ma seconde IVG.
La troisième a été faite à Nîmes, puisque je résidais à St gilles du Gard.
Là j’ai conservé ma Curatelle sur Montpellier.


Un dimanche soir de Janvier dernier, ce fut pire qu’un tsunami, un séisme et un cyclone réunis.

5. Chaque semaine régulièrement j’essaye de téléphoner à Harmonie.

6. Entre vous et moi depuis que Mr Bertucci a son portable, qui lui a été imposé à ma demande,
par notre assistante Sociale, Mme B. (que je vois encore lors de mes sauts de puce en Corse),
pour que je puisse prendre contact avec Harmonie.
Il ne m’a jamais appelée lorsque je rencontrais des difficultés pour me donner des nouvelles
de notre fille.

7. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué cette fois là, mais il a eu l’outrecuidance de me dire
entre autres choses très désagréables à entendre, que j’étais cinglée.

8. Qu’il me le dise en tête à tête soit.
Ce que nous n’avons jamais fait puisque je ne le vois que lorsqu’il daigne m’emmener
Harmonie lors de mes rares séjours sur Ajaccio et qu’elle est toujours présente.
Il reste tout au long de la visite de peur que je ne fasse du mal à Harmonie.
Je ne l’ai jamais vu seule à seule depuis le début du droit de visite (libre).
Et encore, s’il ne trouve pas l’excuse de ne pas se présenter (cela est déjà maintes fois arrivé),
parce que le temps ne le permettait pas ou que Harmonie était souffrante.
Pour ce dernier point c’est normal.

9. Je reconnais que moi-même lorsque je ne me sentais pas bien et complètement disponible
pour Harmonie, je préférais pour son bien de ne pas la voir.
Il faut dire qu’à l’époque je la voyais plus de temps que maintenant : chaque après-midi (du
lundi au vendredi).
Au fil des années, mon temps de visite c’est réduit comme une peau de chagrin à 3 heures par
semaine.
Cela a commencé depuis qu’elle est entrée à la Maternelle.
Au début elle n’y allait que le matin.
Puis sont venus les après-midi.
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10. Le règlement intérieur de la Ludothèque (lieu actuel de mes visites) ayant changé,
maintenant et normalement mes horaires devraient être de 9h à 12h, le mercredi. .
Et Mr Bertucci ne vient qu’à 10h. Mr Bertucci a tendance à n’en faire qu’à sa tête, et prends
un peu trop de prérogatives à son avantage selon mon goût.

Lors de mon récent séjour du 7 au 17 Avril, qui c’est beaucoup mieux passé qu’en Janvier, je
reconnais qu’il y a eu du changement positif.
Déjà j’ai rencontré, la nouvelle Pédopsychiatre de ma fille et son équipe.
Très bon premier contact.
Par la même je lui ai remise ce courrier que je vous destine (la partie écrite en noir).
Voilà le pourquoi du changement de couleur.
Non, ce n’est pas une erreur de ma part !
Je vous donne ses coordonnées si vous voulez prendre contact avec elle, pour affiner votre
expertise.

Dr P. J. J’ai volontairement enlevé ses coordonnées.
Par ailleurs Me C. S. est l’éducatrice A .S.E. qui suit Harmonie, depuis 2006.

Et Mr Bertucci, nous a laissées, Harmonie et moi, seule à seule, les 2 heures de mes 2 visites des
mercredis 8 et 16.
Il faut dire que j’ai décidé cette année d’aller plus fréquemment à Ajaccio, malgré les contraintes
financières que cela comporte.
La prochaine fois sera vers la mi-juin.
Chaque fois 8 jours pour pouvoir voir Harmonie à 2 reprises.
L’autre en Septembre, si d’ici là, mon projet d’appartement sur Ajaccio n’a pas encore aboutit.
Pourquoi cette année et non auparavant ?
Grande question me diriez-vous ?
Il m’a tout de même fallu du temps (pas moins de 2 ans) pour me rétablir avec une aide médicale
de ce que j’appelle mon Nagasaki

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