Isabelle CALLIS-SABOT Poèmes d’amour Poèmes pour la saint Valentin Aveu L'adolescence où l'on chavire Voit naître les premiers tourments ; Je n'ai jamais osé vous dire Mes peurs, mes joies, mes sentiments. Sans le vouloir mon attitude Était contraire à mes pensers ; Au fil des jours, des habitudes Je paraissais vous ignorer. - Sachez que mon indifférence Cachait mes rêves les plus doux Et qu'en dépit des apparences Mon cœur tremblait d'amour pour vous. Isabelle CALLIS-SABOT Langueur J'éprouve en ce moment une langueur secrète, Je me sens esseulée, le temps n'en finit pas ; Je m'ennuie, je t'attends, et dans l'ombre je guette, Espérant ton retour, le doux bruit de tes pas… Isabelle CALLIS-SABOT Tu es l’étoile de la nuit Tu es l'étoile de la nuit, Qui se perdait dans l'infini ; Au petit jour je t'ai trouvée, Quand je t'ai vue je t'ai aimée… Isabelle CALLIS-SABOT Je suis ta douce amie Je suis ta douce amie, ta femme ton amante, La fidèle compagne occupant tes pensers ; Secrète réservée, bien souvent trop distante, Ayant une fâcheuse tendance à rêver.
Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Extrait
Isabelle CALLISSABOT
Poèmes d’amour
Poèmes pour la saint Valentin
AveuL'adolescence où l'on chavire Voit naître les premiers tourments ; Je n'ai jamais osé vous dire Mes peurs, mes joies, mes sentiments. Sans le vouloir mon attitude Était contraire à mes pensers ; Au fil des jours, des habitudes Je paraissais vous ignorer. Sachez que mon indifférence Cachait mes rêves les plus doux Et qu'en dépit des apparences Mon cœur tremblait d'amour pour vous. IsabelleCALLISSABOT
Langueur J'éprouve en ce moment une langueur secrète, Je me sens esseulée, le temps n'en finit pas ; Je m'ennuie, je t'attends, et dans l'ombre je guette, Espérant ton retour, le doux bruit de tes pas… IsabelleCALLISSABOT
Tu es l’étoile dela nuit Tu es l'étoile de la nuit, Qui se perdait dans l'infini ; Au petit jour je t'ai trouvée, Quand je t'ai vue je t'ai aimée… IsabelleCALLISSABOT
Je suis ta douce amie Je suis ta douce amie, ta femme ton amante, La fidèle compagne occupant tes pensers ; Secrète réservée, bien souvent trop distante, Ayant une fâcheuse tendance à rêver. J'en oublie l'essentiel, comme les gestes tendres, Les preuves de bonheur, les marques d'affection, Le petit mot gentil agréable à entendre…J'avoue mal me conduire et manquer d'attentions. Mais la timidité me poursuit sans relâche Et si tu pouvais lire au fin fond de mon cœurTu y découvrirais forcément que se cache Énormément d'amour derrière ma pudeur. IsabelleCALLISSABOT
Mon cœur est amoureuxMon cœur est amoureux dès que brille une étoileComme elle il s'abandonne aux mystères opales, Il vibre et se confond dans l'instant nébuleux Puis disparaît au gré des matins vaporeux. Parmi les astres clairs des galaxies perdues, Parmi l'obscurité de brumes revêtue, Et parmi le silence enveloppant le soir…Il s'évade il se perd, il recueille l'espoir. Et quand il a sondé Vénus ou la Grande Ourse, Il s'arrête toujours, au milieu de sa course ; C'est alors qu'il rejoint d'invisibles lueurs Pour scintiller dans l'ombre et mourir sur ton cœur. IsabelleCALLISSABOT
Sur le petit chemin Sur le petit chemin qui serpente au soleil, Je promène souvent mon âme vagabonde Pardelà l'horizon, et pardelà le monde, J'écoute frissonner la nature en éveil ; Je promène souvent mon âme vagabonde, Et dans les rêves bleus je cueille mon bonheur Sur le sentier fleuri qui va jusqu'à ton cœurPardelà l'horizon et pardelà le monde ; Et dans les rêves bleus je cueille mon bonheur Quand je reviens le soir au pays des mirages, Quand la brise m'emporte audessus des nuages…Sur le sentier fleuri qui va jusqu'à ton cœur. IsabelleCALLISSABOT
CauchemarLa nuit parfois me livre à ce rêve pénible Qui me fait revenir dans un passé lointain, Remplaçant mon bonheur par un vide terrible Tout en me laissant croire à un amour certain ; Avec pour seul espoir l'étrange certitude De vivre un cauchemar, d'avoir pu m'endormir, J'erre au fond des regrets, traînant ma solitude Et l'éternel ennui d'où je cherche à m'enfuir…Mais ta douce présence à l'aube me console. Quand la clarté enfin m'enlève à mon sommeil Le trouble disparaît, le malaise s'envole, Et le jour me procure une joie sans pareil. IsabelleCALLISSABOT
Magie du soir Tout s'éteint, tout s'endort, tout est silencieux, Dans la maison tout songe au clair du crépuscule, Et sur la cheminée la petite pendule Laisse couler le temps ; un air délicieux S'évapore du soir, et comme la fraîcheur Berce déjà mon âme en son ombre câline, Comme dans le lointain sonne l'heure divine, Je rêve près de toi l'éternelle douceur… IsabelleCALLISSABOT
Consolation Lorsque la vie me semble absurde ou illusoire, Pour chasser de mes jours les peines, les conflits, Je laisse le sommeil engourdir ma mémoire Et la réalité basculer dans l'oubli. Audessus des nuées et des brumes épaisses Sur les chemins du ciel un mage me conduit ; De mon âme il connaît les passions, les faiblesses, Et invente le songe où seule je m'enfuis. Tu ressembles parfois au prince imaginaire Et voistu à travers de fragiles bonheurs Tu hantes sans savoir, fantôme solitaire, Les rêves de la nuit qui consolent mon cœur. IsabelleCALLISSABOT
Bientôt Bientôt les nénuphars berceront sur l'étang Leur palme rose et dans le pré les herbes folles Enivrées par le souffle léger du printemps Danseront au soleil rondes et farandoles ; La violette et le muguet s'éveilleront Sur un tapis de mousse à l'abri des fougères, Parfumant le sousbois auprès du liseron Amoureux et rêveur parmi les primevères. Par les sentes fleuries nous irons, toi et moi, Surprendre les secrets, le charme ou les délices De la belle saison, et nos cœurs en émoiNe sauront que s'aimer à l'aube des prémices. IsabelleCALLISSABOT