The life is a dream, but to dream is not to life (suite 14)
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The life is a dream, but to dream is not to life (suite 14)

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Publié le 22 août 2012
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Langue Français

Extrait

Scène14oCmmeuv.s:
Mon esprit cria «alerte rouge! Alerte rouge! »Mais aucun muscle ne répondait. Pétrifié par la pensée de m’être fait découvrir. Horreur.
__ Ça venait de derrière la poubelle là non ? Demanda la plus jeune
__ Vous ne seriez pas en train de divaguer les filles… ?
__ Mais j’invente rien, j’ai entendu un bruit bizarre, là !
__ En même temps, la poubelle est pleine donc ça doit être dû aux débris ce bruit étrange.
Je ne l’avais même pas remarqué. Pour une fois que l’une d’entre elles prenait ma défense involontairement.
__ …Ce n’est pas faux répondit-elle sur un ton presque déçu.
__ En plus il pleut grinça une autre. Tout doit être moisi là d‘dans ! J’suis Sur que je pourrais presque jouer de l’accordéon tiens !
Elle se saisit de l’objet en question et appuya en son centre. Il en résulta des rires de ses camarades et des bruits indiscernables. Je mourrais d’envie de lui lancer une tomate à la tronche, à jouer à m’écraser inconsciemment. __ Qu’est-ce qu’il y a ? Questionna la plus jeune __ J’ai l’impression qu’elle n’est pas contre le mur. Oh merde… __ Il y a peut-être des débris derrière. Elle s’éclaircit la voix et reprit plus fort: Bon, la pause est finie, en route. .. __ Je regarde juste ce qui gène chef. Insista la pseudo musicienne __ Non, on y va.
__ Juste pour voir.
« Mais fout moi la paix connasse ! » Pensais-je aussi fort que possible pour me dégager de la peur et de la colère qui tourbillonnaient en moi. Ma main gauche me démangeait et mourrait d’envie de larguer les planches.
1
Planches ?Une idée foudroya ma tête. Je lâchais les planches, qui se cognèrent quelques degrés plus bas contre la poubelle voisine dans un bruit étouffé qui me ravit. __ Ah ? S’étonna l’intéressée. __ Voilà, des planches moisies étaient derrière... Satisfaite ? Allez, en route ! __ Mmmh…
Les bruits de pas reprirent le rythme. Mon cœur reprit le sien plus longtemps après aussi. Un jour, je me plaindrai d’être la victime de mes mauvaises idées.
Peu après, la pluie toujours battante, je repris les recherches. Au bout de longues minutes glaçantes, je pénétrais dans une maison. Par de simple peinture opaque, de décorations allégoriques et fourbissées, d’ornement d’or et de blanc platine : magnificence...
Jamais l’idée d’une telle beauté ne figura dans mon imagination du luxe. Mes yeux se perdaient dans toutes les directions au fur et à mesure que les pièces défilaient, de plus en plus mystiquement ornementées les unes que les autres. Les éclats des angles des tableaux fusionnaient avec la pureté blanche des murs, envoyés par desbougies, chandelles et lustres dont ces derniers s’imposaient au centre d’une toile mosaïque plafonnière aux symboles étranges. Une saveur cocasse remplissait mon esprit. Cette décoration laisserait mal à l’aise n’importe quelle personne sous le statut social de ministre.
Devant tant d’admiration, j’eus peu de courage à m’en détacher.
Le dernier étage offrait la meilleure vue possible. La pièce, toujours aussi majestueuse (le propriétaire devait en être fier de tout ça !) était une chambre augoût classique de la royauté avec un déclin de modernité. Le paquetage jeté sur le lit, seules les jumelles et la tenue restaient sur moi. On voyait un bâtiment gigantesque, sur la droite. La carte l’indiquait sansaucun doute.
« Je vais pouvoir m’amuser à préparer un plan d’attaque, soupirai-je »
Et la pluie ricana au compte goutte.
2
56 heures s’étaient écoulées.
Le soir tombait et le tour de garde n°4 prenait la relève. Pendant que l’équipe discutait, l’autre vint et fit partir celle présente qui s’occupait ensuite de surveiller le terrain avoisinant.
« Etlà… »Une patrouille en véhicule passait à ce moment devant le bâtiment. Puis devant « le mien ».
« Ensuiteelles… »Des gardes passèrent devant des fenêtres situées aux étages surplombant lesmaisons voisines.
Je connaissais les itinéraires de chaque patrouille, de chaque véhicule passant par là, les degrés des angles des caméras extérieures, l’armement des gardes, leurs munitions, leur coiffeurs. Pour résumer, je suis prêt.
Les derniers rayons du soleil se dispersèrent par delà les cieux. L’air était humide et les environs peu accueillants. Une impression toujours étrange – comme celle lors de la fuite de l’hôpital sommeillaiten moi.
Le plan commencerait une fois les patrouilles mobiles dans le secteur seront dégagées. Plaqué contre la porte de sortie j’attendais un instant en tenue, avec pour seul moyen de défense, deux flingues. L’effet Doppler signala le passage de la voiture, quelques paquets de secondes plus tard, je sortis.
La rue vide était vide, comme prévu. En direction d’une rueperpendiculaire, non loin, je repris le trottinement. Le premier point atteint, j’enfonçai une porte de garage, la refermant aussitôt, avec un meuble pourrissant à coté. Eclairé par la lampe s’ajoutant comme accessoire à l’arme je pris le premier escalier. Avec des volets fermés, impossible de vérifier au premier étage si le bâtiment investi était exactement celui que je ciblais pour l’approche finale. Les ouvrir m’aurait trahi. Le second escalier grimpé, je fus soulagé de voir qu’il s’agissait de volets roulants, donc sans bruit. Tout allait plutôt comme prévu. L’appartement au second paraissait plus moderne que le premier. Un style plus design avec une table basse en verre poli sur un tapis gris touffu, à demi cerné par un canapé gros comme un croissant de lune, et plus blanc encore.
Un cendrier moche reposait au milieu. Foncé. Poreux. Avec une cigarette dedans, en train de se consumer lentement. J’écarquillais les yeux sans avoir le temps de comprendre plus vite.
Un bruit de pas rapides découla en furie. D’un coup d’œil sur la droite, une ombre maléfique sprintait dans ma direction. Je serrais l’arme de poing et la pivota dans sa direction. D’un coup de pied, l’ombre envoya l’arme sur le canapé, enchaînant une prise de judo incroyable. Je décollai du sol et partis voler trois mètres en arrière, retombant dans les bras d’une autre ombre, qui m’emprisonnât. Je ne voyais rien dans une telle obscurité. Une voix à l’haleine menthe étrangement familière gloussa :
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__ Ooh ! Mais on dirait que nous avons retrouvé notre petit chaton !
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