The life is a dream, but to dream is not to live (suite, 15)
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Description

 Scène 15      : Rebelote, le chaton       ?   « Bizarre, j’ai l’impression de faire toujours les même conneries, mais ailleurs… »  Songeais­je Je ne voyais toujours pas quel ennemi c’était exactement. Feintant mon calme,  je paniquais intérieurement.  Celle de derrière maintenait une prise par la taille, me bloquant les bras jusqu’aux  poignets. Une respiration calme, un maintien fort. Je craignais de savoir sur qui j’étais  tombé. Au sens propre et figuré.  __ Ne fait pas cette tête voyons, dit elle sur un ton mielleux.  __ Comment m’avez­vous vu ? Enfin non, la lampe, oui, mais là maintenant ?  __ Parce que l’on a le matériel mon poussin.  « Zut flute et re­zut ! Je n’avais aucune chance… Il faut que je reste silencieux  sinon une patrouille pourrait être alertée. Si ce n’est pas déjà fait… » __ Désarme­le ordonna­t­elle.  Je m’accroupis d’un coup sec, la faisant pencher sur mon dos. Puis sauta pied  joint pour atterrir sur son dos. Sa collègue disait vrai, car elle me décrocha une droite  invisible. J’essayais de la faire tomber en tapant du pied, mais elle vit le coup venir et  me tordit la jambe à la place, me faisant grincer des dents.  Un coup de tête en arrière la fit lâcher prise, et le chaton sortit les griffes. Je  sortis mon arme blanche et tentai d’atteindre celle devant moi. Sans succès.  __ Lâche ton arme ! cria­t­elle Un ordre bien stupide venant d’un adversaire. Mais un doute rodait en moi.  __ Sinon quoi ?

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Publié le 06 décembre 2012
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Langue English

Extrait

Scène 15nto:eRebolet,elcah? « Bizarre,j’ai l’impression de faire toujours les même conneries, mais ailleurs…» Songeais-je
Je ne voyais toujours pas quel ennemi c’était exactement. Feintant mon calme, je paniquais intérieurement.
Celle de derrière maintenait une prise par la taille, me bloquant les bras jusqu’aux poignets. Une respiration calme, un maintien fort. Je craignais de savoir sur qui j’étais tombé. Au sens propre et figuré.
__ Ne fait pas cette tête voyons, dit elle sur un ton mielleux.
__ Comment m’avez-vous vu ? Enfin non, la lampe, oui, mais làmaintenant ?
__ Parce que l’on a le matériel mon poussin.
« Zut flute et re-zut ! Je n’avais aucune chance… Il faut que je reste silencieux sinon une patrouille pourraitêtre alertée. Si ce n’est pas déjàfait… »
__ Désarme-le ordonna-t-elle.
Je m’accroupis d’un coup sec, la faisant pencher sur mon dos. Puis sauta pied joint pour atterrir sur son dos. Sa collègue disait vrai, car elle me décrocha une droite invisible. J’essayais de la faire tomber en tapant du pied, mais elle vit le coup venir et me tordit la jambeàla place, me faisant grincer des dents.
Un coup de tête en arrière la fit lâcher prise, et le chaton sortit les griffes. Je sortis mon arme blanche et tentai d’atteindre celle devant moi. Sans succès.
__ Lâche ton arme ! cria-t-elle
Un ordre bien stupide venant d’un adversaire. Mais un doute rodait en moi.
__ Sinon quoi ?
Elle plaqua le canon de son arme contre ma tempe. C’était un bon argument.
Lentement, je déposais l’arme au sol ; j’étais dans la mouise.
L’autre toussa, grogna et me prit par le cou en me glissant un juron.
1
__ Relève le.
Difficilement, elle tenta de me lever. Furtivement, je pris ma seconde arme de poing dans le dos et la cacha dans la paume pour que l’autre ne puisse la voir. Elle fouilla – et tripota même – toutes les parties de mon corps.Àpart ? de l’équipement, aucune arme.
__ Bien, on va l’amener dans le salon. On préviendra la patrouille toutàl’heure.
Elle me poussa en avant et me demandant de mettre les mains en l’air. Je replaçais l’arme rapidement en mimant une douleur pour ne pas attirer l’attention et m’activais. Une fois dans le bon angle, je fis semblant de prendre un objet dans le pied et de chuter.
Dans l’action, celle qui me tenait prisonnier suivit plus prudemment le mouvement, mais pas assez pouréviter le piège.
Quand je sentis qu’elle voulut me relever, je pris rapidement l’arme et tiraàtravers le tissus du pantalon, la blessant juste. Elle hurla de douleur instantanément. Roulant sur le coté,évitant une balle qui venait de l’autre, je saisisà montour l’adversaire fraichement handicapée. Ma prisonnière hurlait aussi fort que mon cœur, qui tambourinait d’adrénaline.
__ Lâche la ! Cria sa collègue sur un ton très colérique.
__ La ferme ! Lâche ton arme ! Répliquai-je. Lâche ou je tire sur ta pote !
Il y eut un temps vide. Je tirai un coup au plafond.
__ Je ne plaisante pas, et je n’hésiterai pasàm’en servir comme bouclier humain alors lâche ton arme immédiatement !
Pas de réponse. Des grincements de plancher se firent entendre. L’esprit du chaton comprit qu’elle se déplaçait furtivement. J’ouvris le feuàmes midis : Dans le vide, puis un coup plus sur la droite. Un glapissement s’en suivit. Touché.
Je donnais un coup de crosseàla prisonnière et me jetais au sol pour trouver l’arme de la nyctalope. Tâtant au hasard sur son corps pour retrouver l’arme, je mis les mains n’importe où, par panique. Ventre, taille, poitrine,épaules. Elle gloussa amèrement. Finalement l’armeétait contre sa cuisse. Un pistolet comme le mien, mais avec un silencieux.
__ Comment… ? Souffla-t-elle.
Sur un ton tout aussi amer, en cherchant un quelconque objet sur elle, j’exigeais une demande d’explicitation de sa question.
2
__ Comment as-tu…. su ?
Je mis quelques secondes avant de percuter.
__ Ah. C’est grâce au coup de feu que j’ai tiréen l’air. J’ai pu brièvement voir oùtu étais… Conasse. Et ensuite c’est le plancher qui m’a dit que tu déplaçais ton 33 tonnes.
__ Ah… Soupira-t-elle. C’est dommage… Le poussin n’est pas idiot.
__ Poussin, chaton… Il faudrait se décider.
Un cri raisonna dans mon dos. La seconde me sautait dessus. J’ouvris le feu dans la direction d’oùvenait le bruit. Elle s’écroula et ne bougea plus, un couteauàla main. Le flingue silencieuxétait super.
Je continuais mes fouilles quand elle m’interrompit en chuchotant :
__ Les rumeurs disaient vrai…
__ Des rumeurs ?
Elle garda le silence. J’appuyai sur la blessure en répétant ma question. Elle répondit :
__ Celles qui disent que tu touches… Que les filles mortes.
__ …Pardon ?
__ Que tu les…tripotes...mortes seulement.
Une boule se noua dans mon ventre.
__ Vousêtes vraiment dégueulasses en plus d’être tarées !
A l’ instant oùje parlais, mes mains fouillèrent une poche au niveau du buste. Elle ricana. Virantàla colère, je lui renvoyai un coup dedans, la calmant un tantinet.
__ Vousêtes tous pareils de toute manière les hommes…
Elle saignait abondamment. Je ne savais s’il fallait l’éliminer tout de même. Son amie gémissait simplement. Elle refusa de répondreàtoute question, sauf une : elles sont bien de la légion d’Artémis.
Les attachésétait les vouéesàune mort lente, sans oublier une possible libération, ou pire, prévenir mon infiltration. Dans ce cas la seule solutionétait de les achever dès maintenant.
3
Deux douilles tombèrent. Une pâteuse flaque de sang les enroba chaudement.
Leurs comptes réglés, je repris mes affaireséparpillées. En jetant un œil au cendrier, je vis le symbole de la Légion d’Artémis (LdA). Rose et pâle.
J’ouvris légèrement les volets quiétaient du cotéobjectif. Suffisamment pour que les interstices me laissent observer. La nuitétait au rendez-vous. Un coup d’œil au chronomètre de la montre : plus que six minutes et quelques avant la relève. Bien.
En bas, des jardins assez luxuriants se laissaient alleràtravers la brise. De simples barrières de bois les séparaient. Passer ne sera pas un souciàpriori pensais-je.
Mémorisant le chemin le plus simple, je descendis au premier pour passer plus inaperçu et augmenter mes chances que les gardes n’aperçoivent pas même une ombre.
Ce fut une réussite. Entre feuilles et broussailles, un chat n’aurait pas fait mieux pour parcourir plus fantômatiquement le chemin. A moins de quelques mètres, les gardes fumant une clopeàune fenêtre patientaient la relève. L’airétéfrais et agréable, une saveur du soir flottait légèrement dans l’atmosphère. Le temps semble long quand on est dans l’impatience. Il est encore plus quand on est dans l’adrénaline, et pis encore dans la peur et je vivais les trois.
Elles finirent leur discussion. Je lançais mon regard aux alentours, pour finalement m’attarder sur des détails. Certains fuseaux de la pierre du bâtiment n’étaient pas vraiment linéaires. Pourtant, ilétait commun que chaque ville ait son histoire architecturale, et Bordeaux avait la sienne (qui ne m’avait pasénormément intéressé). Les lignes traçaient des courbures, non pas abstraites mais quelque chose de bien concret. Des formes alignées semblaient vouloir reproduire un mot, non, une phrase dans un dialecte incompréhensible, maisétonnamment titillant de curiosité. Un scarabée me sauta sur la main, ce qui me souleva le cœur de surprise. Une fois chassé, je repris la lecture. Je clignais des yeux trois fois, les lignes se trouvaientàune place différente. Et pourtant, ellesétaient bien là, immobiles, inertes…
Un mégot traversa les feuilles et vint se logeràmes cotés. Je relevais les yeux, et vit la relève prendre place. Ce fut l’heure. Se déplaçantàpas de loup, puis, droit comme une étoile de mer collée au mur, j’allais jusqu'àune porte de secours. Une fois entrédans le complexe, toute mon attentionétait reconnectéeàl’objectif. Le souffle long, l’arme silencieuse au poing, les couloirs défilaient. Des arcanes de couloirs de pierres s’offraient et semblaient se moquer du nouveau venu.
Et l’inverse n’était pas de même.
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