Statistique monumentale de l’arrondissement de Sainte-Menehould (Marne)
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Statistique monumentale de l’arrondissement de Sainte-Menehould (Marne) . 1ere partie : Canton de Ville sur Tourbe. par Edouardde Barthelemy (1852)document consultable à la bibliotheque Carnegie à REIMS cote : CHBM 1055(page 6 : le canton de Ville sur Tourbe)Le canton de Ville-sur-Tourbe compte ving-quatre communes formant deux bourgs, Vienne-le-Château et Somme-Py, et vingt ...

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Statistique monumentale de l’arrondissement de Sainte-Menehould (Marne) . 1ere partie : Canton de Ville sur Tourbe. par Edouard de Barthelemy (1852) document consultable à la bibliotheque Carnegie à REIMS cote : CHBM 1055 (page 6 : le canton de Ville sur Tourbe) Le canton de Ville-sur-Tourbe compte ving-quatre communes formant deux bourgs, Vienne-le-Château et Somme-Py, et vingt huit villages ; il contient la plus grande partie de l’ancien Dormois (note : Ce nom vient de la rivière Dormoise, qui prend sa source à Tahure et se jette dans l’Aisne près de Grandpré. Dom Marlot et quelques auteurs font dériver ce nom de Doulcon, petite ville près de Stenay, dans la Meuse, mais cette version me paraît très-hasardée : le Dormois ne devait pas s’étendre si loin : c’est du reste, une question encore très-controversée et que je travaille à éclaircir.) Cette contrée était un pagus que l’on voit mentionné en 870 sous le nom de Dulminse, dans le partage de Lothaire et de Charles-le-chauve, au profit de ce dernier. L’an 920, Théodoric-le-bref, comte du Dormois (Comes Dulcomensis), donna son comté et Julie sa fille unique, à Marc, Chevalier de la cour du roi Raoul, qui s’était illustré au siège de Paris sous Eudes et dans les guerres contre les Normands. Il mourut en 960 et eut pour successeur son gendre Guérin Bras-de-Fer, du comté de Castrice (Château-Porcien), qui eut également à soutenir de fréquentes attaques de la part des Normands ; il ne laissa pas d’enfant mâles, et, en 1020, le Dormois fut conquis par le comte de Grandpré et resta depuis dans le domaine de cette famille (note :Chronique de Gennilule, abbé de Signy, écrite en 1155). Sous l’époque romaine, ce pays avait une certaine importance à cause de la grande voie de Reims à Metz qui côtoie le canton de l’Est à l’Ouest, passe à Wargemoulin, Berzieux, traverse l’étang de Royon, la rivière d’Aisne à Vienne-la-Ville (note :itinéraire d’Antonin) et continue dans la Meuse par Sivry, Verdun, etc. Ce chemin, qui porte encore aujourd’hui le nom de Voie des Romains, est remarquable par sa conservation. J’ai été à même d’en examiner la construction : elle a pour base de gros blocs de grès sur lesquels est un lit de petites pierres, puis une seconde couche de grosses, un nouveau lit de graviers et par dessus de la terre : on y trouve assez souvent des médailles et des ustensiles divers. La voie de Reims à Trêve côtoie également le canton au Nord, passe à Ville-sur-Tourbe, et entre dans les Ardennes pour gagner Sedan. Disons avant de commencer l’examen particulier des communes, que le canton de Ville-sur-Tourbe était en grande partie de l’élection de Ste.-Menehould et de l’évêché de Châlons, sauf six des plus petits villages qui dépendaient de l’archevéché de Reims. Je dirai aussi que la presque totalité des églises se trouvent sur des buttes souvent faites à mains d’hommes et étaient fortifiées, ce qui s’explique par les guerres que se firent, aux IXe. Et Xe. Siècles, les comtes du Dormois, de Mézières et de Grandpré, et par les fréquentes attaques des Hongrois, puis des Flamands dans les siècles qui suivirent. (page 7 : Cernay) Cernay était autrefois la capitale du Dormois et avait le titre de ville et de Baronnie. (page 27) La famille de Joyeuse avait Berzieux, Rouvroy, Ripont et Wargemoulin : Fontaine passa successivement aux d’Orthe, de Boubère et Beaugier (1720), qui détenaienr de tout temps la seigneurie de Gratreuil : enfin Binarville, possédé en 1331 par le sires de Carbonne, échut, au XVIe. Siècle, à la maison de Pouilly qui s’y maintint pour un quart jusqu’en 1789, le reste étant au marquis de Rougé, héritiers des Créqui. Aujourd’hui presque toutes ses familles ont disparu de ce pays. Il ne reste plus que celles des marquis de Rougé à Vienne-le-Château et Binarville ; d’Eu de Vieux-Dampierre à Malmy. Les Hannequins d’Ecquevilly existent encore, mais ont tout vendu : les autes sont éteintes, deux ou trois exceptées, comme Beaugier et de Pouilly.
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