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Le succès à fleur de... pain
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198

Langue

Français

||||||||||dossierspécial
Interview de Rémi Walbaum Créateur et CEO de Fleur de Pains www.fleurdepains.ch
Propos recueillis par Nadine Rei-chenthal nadine.reichenthal@ gradueshec.ch
54Bulletin HEC 74
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Pour rebondir après avoir passé 20 ans dans la technologie, je voulais faire un nouveau métier que les Chinois et les Indiens ne puissent pas me piquer. D’internet à la boulangerie, portrait d’un serial entrepreneur.
Le succès à fleur de... pain
En observant votre parcours, on se dit, «quel parcours éclectique!» Du pionnier de l’inter-net au boulanger, qu’est-ce qui vous fait changer ? On appelle ça «une curiosité en éveil constant» ! Mais la réalité passe aussi par l’arrêt d’un projet qui était prêt à être mis en production le lende-main :il s’agissait de la création d’une société dans les nouvelles technologies, le jour où la bulle Internet explose… Un jour, ce qui me tenait le plus à cœur n’existe plus. On se retrouve sur le carreau, vidé de toute substance alors que hier encore on avait déployé une éner-gie folle pour réussir dans son projet.
C’est une perte qui vous a fait redoubler d’énergie ? J’ai pensé qu’il fallait que je me change les idées et que faire du sport serait un excellent moyen de réfléchir à la suite à donner à mon avenir professionnel. J’ai donc décidé de partir, faire du vélo, seul dans les Pyrénées. Je voulais me prouver que j’avais encore beaucoup de res-sources en moi et que je pouvais m’en sortir sans problèmes. Le vélo, c’est la souffrance, c’est l’endurance. Cela me donnait l’impres-sion d’exister : je souffre, donc j’existe ! Mais il a fallu que je me rende à l’évidence: je n’avais pas besoin de me changer les idées, j’étais épuisé, usé.
Comment avez-vous rebondi ? J’ai dû faire preuve d’humilité et reconnaître que j’avais besoin d’aide. La sensation de vide, d’usure, de stérilité a été un rude apprentissage de mes limites. Je me suis d’abord tourné vers mes amis, ce qui est naturel mais même avec la meilleure volonté du monde ceux-ci ne peu-
Il faut avoir « l’humilité d’aller cherche compét externe
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