Tennis- Lynda Benkaddour, une joueuse prometteuse...

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• Publié par: oaotennis
• Publié le: 20 septembre 2017
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• Langue: Français

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TennIS Lynda Benkaddour, une joueuse prometteuse aux capacités énormes : 3508 - jeudi 21 septembre 2017 «MoN souhait Est dE travaillEr dur pour attEiNdrE lE très haut NivEau moNdial»

Linda Benkaddour, née le 11 mars 2001, est une junior qui adore le tennis depuis longtemps. Elle est actuellement 437ème mondiale dans sa catégorie.

inda Benkaddour a commencé à pratiquer le tennis à L l’âge de 5 ans dans son club formateur, le Cost 2000. En poussines, elle rejoint le CSUO sous la férule du coach Zinedine Brahim, un encadreur expérimenté qui la prend en charge et découvre vite ses immenses potentialités. Une année plus tard, c’est l’éclosion. Lynda se distingue grâce à ses bonnes capacités et commence à s’affirmer dans des compétitions nationales et attire même les regards des experts. Dans la catégorie benjamines, elle réalise de bons résultats, au niveau national, et commence à participer aux compétitions internationales. Elle finit par remporter un championnat arabe et un championnat d’Afrique inter-zonal, au Maroc.

L’académiE ITF au Maroc, lE poiNt Noir Lors d’une compétition au Kenya, en minimes, notre jeune et talentueuse tenniswomen est vite repérée par un représentant de l’ITF, en l’occurrence Frank Devau. Ce dernier propose à son père de l’intégrer au centre international ITF, implanté au Maroc, réservé à la formation des joueurs de tennis. Elle quitte alors le CSUO et rejoint ce centre. Ses bonnes perfor- mances ne lui ont valu que des déboires. Et comme elle bat- tait à chaque fois ses partenaires, dont les Marocaines, on lui a mis une très forte charge de travail jusqu’à ce qu’elle craque et se blesse : «Ma blessure est venue suite à une forte charge inappropriée. Je me suis blessée et on m’a mise carrément à l’écart. Mon père ayant appris ce qui m’est arrivé, décide alors de me ramener en Algérie», nous dira Lynda.

REprisE dEs compétitioNs, après uN dur travail Avec son coach Zinedine Brahim, Zina travaille d’arrache- pied, perd du poids et au bout d’une année, elle renoue avec les compétitions nationales. Au niveau international, elle parti- cipe à Nantes (France) à un circuit ITF, où elle réussit à battre la championne de France de sa catégorie, Maneva

ParSadEk BElkhEïr

Rokomanala. Cette victoire lui a donné plus de confiance et lui a permis, par la suite, de renouer avec les tournois, dont celui d’Annecy (France), où elle enregistre de bons résultats : «Mon souhait le plus cher était de récupérer vite mes capaci- tés et foncer en avant pour rattraper le temps perdu. Cela m’a permis de réaliser de belles performances à Nantes et à Annecy». Le père de Lynda Benkaddour, toujours soucieux de l’avenir de sa fille, et afin de la stimuler et rendre professionnel son projet sportif, est sollicité par un entraîneur du Centre, pour la prendre en main en vue de donner une nouvelle impulsion à la championne qui était à sa première année cadette. Loin de son coach Zinedine Brahim, elle a perdu ses repères et la charge de travail à laquelle elle était soumise ne lui conve-

Impressions… ZiNEdiNE Brahim, coach dE LyNda BENkaddour : «C’est une joueuse au potentiel énorme, qui promet. Son caractère spécial a fait d’elle une battante. Elle a tous les ingré- dients pour réussir mais malheureusement, elle n’a pas été aidée à l’instar de certaines athlètes, dans le passé. Son pro- blème, c’est qu’elle n’a pas trouvé de joueuses de son niveau ni une assistance. En plus, son père achète ses raquettes, les cordages, les balles et finance même ses déplacements. Je tiens d’ailleurs à le saluer, au passage, lui qui n’a jamais cessé d’être à ses côtés et la soutenir. Je souhaite à cette joueuse brillante qu’elle réalise son rêve de jeune, à savoir jouer un jour à Roland-Garros. Je pense que ce n’est pas trop tard et qu’elle peut le faire. Quand son père m’a téléphoné pour me dire que Lynda va revenir sous ma coupe, j’avais les larmes aux yeux tellement j’adore cette joueuse pleine d’es- poir, qui n’a pas besoin que son élan soit stoppé.» SadEk B.

nant pas, elle finit par se blesser et retombe, une autre fois, en désuétude. Dépité, son père, recontacte son premier entraîneur, afin que sa fille puisse revenir sous sa coupe.

La rEvaNchE d’uN coach Au retour de la joueuse à Oran, son entraîneur Zinedine avait du mal à réaliser ce qui lui est arrivé et la très vite prise en main. Ainsi, après beaucoup de travail, Benkaddour reprend de plus belle et renoue avec les compétitions, au mois de juillet, en Grèce, où elle arrive à gagner en simple et en double, un tournoi junior. Par la suite, elle continue à enchaîner les performances, au Portugal, où elle gagne trois tournois et des points au niveau du classement mondial. Elle passe de la 664e place ITF à la 430e. La jeune Oranaise est aujourd’hui licenciée au GS Pétroliers et se prépare avec son entraîneur à Oran. Elle a repris le chemin des entraîne- ments, le 1er septembre, avec comme entraîneur en chef Zinedine Brahim, comme préparateur physique Smaïn Moulay et sparring-partners Mohamed El-Amine Kerroum et Khalil Adel Radjaâ. Lynda Benkaddour s’apprête à participer à des tournois ITF, à partir du début du mois d’octobre, à Alger, à Mostaganem et au Maroc.