->, i •; AVRZM' LAVIGNK DIDEROT SOCIÉTÉ DU BARON rrilOLIVACII KTUDK SITH LI- XVIll" SIKCI-K .'forteresse ! LIVRE PREMIER 15 même qui fit depuis, par la protection de madame une fortune si imprévue].de Pompadour, Sa figure heureuse, son naturel aimable et plus que tout bonne humeur, séduisirentcela sa Diderot, qui lui aussi était loin d'être enclin laà mélancolie. D'ailleurs, on ne connaissait pas encore cet état mental que depuis, quelques écrivains ont tant mis mode. deux jeunes gens dînaientà la Les ensemble, et la fille de Diderot, madame de Yandeul, a dit dans ses Mémoires qu'elle avait souvent entendu son père gaieté de ces repas.vanter la Le cùté enjoué, et même un peu espiègle, du caractère de Diderot, ne disparut jamais entière- ment il se trahira plus tard dans : ses lettres à mademoiselle Yoland et dans ses conversations chez d'Holbach; pour le moment, il se faisait jour en saillies parfois très-risquées. Il racontéa lui- même que, passant devant le magasin de mademoi- selle Babuti, la jolie libraire du quai des Augustins, qui devint ensuite madame Greuze, il entrait quel- quefois, avec cet air ardent et qu'il avait,vif, fou et lui demandait, un jour les Contes de la Fontaine, un autre Pétrone, etc. voit qu'il n'avait alors lesOn pas dispositions d'un futur prêtre; aussi avait-il renoncé à cet état. L'idée lui était venue de se faire avocat. Il se disait sans doute que soit en robe soit en soutane, il pourrait toujours donner carrière à son éloquence naturelle.
-><•-• >,i•; AVRZM' LAVIGNK DIDEROT SOCIÉTÉ DU BARON rrilOLIVACII KTUDK SITH LI- XVIll" SIKCI-K .<^^s^ PARIS ERNr:ST LEROUX, LlBRAIRE-ÉDlTia'H '^8,à i;rE BONAPARTE, Î8 187;DIDEROT LA SOCIETE BARONDU D HOLBACHa lire, de ce livre, dix exemplaires sur papierIl été de Hollande. Borileaux. — Imp. Duveiuiieu el C'e (Durand, dii-ecf), ruo Gouvion. 7.C. AVEZAC-LAYIGNE DIDEROT SOCIÉTÉ DU BARON D'HOLBACH ETUDE SL'R LE XVIII- SIECLE —ittS f7HB ,p PARIS ERNEST LEROUX, LIBRAIRE-ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE, 28 1875A8^ 1m5l