JOURNÉE AFRICAINE DE LA STATISTIQUE 2000 :
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INSTITUT
NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
JOURNÉE AFRICAINE
DE LA STATISTIQUE 2000 :
Les points saillants
Mars 2001 AVANT-PROPOS
La Journée Africaine de la ont eu lieu pour la préparation de la
Statistique (18 novembre) est célébrée JAS2000 (cohérence, objectif,
chaque année dans l’ensemble des pays explication de certains phénomènes etc..).
africains dont Madagascar. A chaque Nous avons tenu à ce que les
JAS un thème spécifique est choisi. En informations présentées lors de la
cette année du début du troisième JAS2000 soient gardées à l’état où elles
millénaire, le thème traité a pour intitulé : ont été fournies. Ainsi il arrive parfois
« Renforcement des capacités que les sources ne figurent pas en
statistiques pour mesurer et suivre la dessous des tableaux ou graphiques.
pauvreté »
ce qui englobe plusieurs idées maîtresse Le choix des tableaux,
à savoir : l’optimisation des coûts d ans graphiques a été effectué par les
l’exécution des opérations statistiques, la techniciens de la DRID (Direction des
collaboration entre les producteurs de Relations Institutionnelles et de la
statistiques officielles, le dialogue entre Diffusion de l’INSTAT) et la
les producteurs et les utilisateurs des présentation a été ventilée par Ministère,
statistiques, l’établissement des domaines Organisme ou Institution. Outre les
prioritaires de l’activité statistique, informations techniques, d’autres
l’assurance d’une meilleure qualité des informations ayant marqué la JAS2000
statistiques à ...

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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
JOURNÉE AFRICAINE DE LA STATISTIQUE 2000 : Les points saillants
Mars 2001
La Journée Africaine de la Statistique (18 novembre) est célébrée chaque année dans l’ensemble des pays africains dont Madagascar. A chaque JAS un thème spécifique est choisi. En cette année du début du troisième millénaire, le thème traité a pour intitulé : « Renforcement des capacités statistiques pour mesurer et suivre la pauvreté »  ce qui englobe plusieurs idées maîtresse à savoir : l’optimisation des coûts dans l’exécution des opérations statistiques, la collaboration entre les producteurs de statistiques officielles, le dialogue entre les producteurs et les utilisateurs des statistiques, l’établissement des domaines prioritaires de l’activité statistique, l’assurance d’une meilleure qualité des statistiques à tous les niveaux et enfin la mise en place de procédures harmonisées pour les opérations statistiques. L’INSTAT en collaboration avec les Ministères, Institutions, Organismes privés, publics ou para publics est en train de mettre actuellement en place les bases de cette coordination des informations statistiques et des informations en général grâce à la « revitalisation » du CCISE (Comité de Coordination des Informations Statistiques et Economiques). La mise en place de l’annuaire de la JAS constitue un des pas effectués en vue de cette coordination, car ce dernier permet d’avoir une vision dynamique et transversale des principales informations fournies par les producteurs de données statistiques.
Des réunions entre l’INSTAT et les organismes détenteurs d’informations
AVANT-PROPOS
ont eu lieu pour la préparation de la JAS2000 (cohérence, objectif, explication de certains phénomènes etc..). Nous avons tenu à ce que les informations présentées lors de la JAS2000 soient gardées à l’état où elles ont été fournies. Ainsi il arrive parfois que les sources ne figurent pas en dessous des tableaux ou graphiques.
Le choix des tableaux, graphiques a été effectué par les techniciens de la DRID (Direction des Relations Institutionnelles et de la Diffusion de l’INSTAT) et la présentation a été ventilée par Ministère, Organisme ou Institution. Outre les informations techniques, d’autres informations ayant marqué la JAS2000 ont été rajoutées comme la série des discours et les personnes à contacter dans les institutions concernées par cette JAS. Le sommaire nous donne la liste des participants.
Nous souhaitons pleine réussite aux prochaines JAS et une participation conséquente, des Ministères, Organisme et Institution n’ayant pas été présents lors de la JAS2000 car notre défi est l’utilisation de la statistique en tant qu’outil de proximité et cela à tous les niveaux : décideurs, opérateurs économiques, ménages tant en milieu urbain que rural. La JAS2000 a été une réussite tant sur le nombre de participants et de visiteurs que sur le contenu de l’exposition.
LE DIRECTEUR GENERAL DE L’INSTAT
JAS 2000
AVANT-PROPOS
DISCOURS ......................................................................................................................................................... 5
MINISTERE DE L’AGRICULTURE .............................................................................................................. 11
MINISTERE DE L’ELEVAGE......................................................................................................................... 13
MINISTERE DES EAUX ET FORETS ........................................................................................................... 15
MINISTERE DE LA PECHE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES .................................................... 17
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES MINES .............................................................................................. 19
MINISTERE DE L'INDUSTRIALISATION ET DE L'ARTISANAT ............................................................ 21
MINISTERE DU TRANSPORT ET DE LA METEOROLOGIE .................................................................... 23
MINISTERE DU COMMERCE ET DE LA CONSOMMATION .................................................................. 27
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS ....................................................................................................... 29
MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA VILLE .............................................. 31
FOIBE TAON-TSARITANIN'i MADAGASAIKARA ................................................................................... 33
MINISTERE DU TOURISME......................................................................................................................... 35
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE L’EDUCATION DE BASE........................ 37
CENTRE NATIONAL DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE ............................ 41
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ..................................................................................... 43
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE .................................................................................... 45
OFFICE NATIONAL DE LA POPULATION................................................................................................. 47
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS....................................................................................... 49
MINISTERE DE LA SANTE ........................................................................................................................... 51
COMITE NATIONAL MALGACHE POUR LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ....................... 53
MINISTERE DE L'INFORMATION, DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ........................ 55
MINISTERE DE L'INTERIEUR ...................................................................................................................... 57
MINISTERE DES FORCES ARMEES ............................................................................................................ 59
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ............................................................................................ 61
DIRECTION GENERALE DE l’ECONOMIE ET DU PLAN ........................................................................ 69
BANQUE CENTRALE DE MADAGASCAR................................................................................................. 71
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Discours de Monsieur Le Directeur Général de l'INSTAT
C’est un grand honneur pour l’Ensemble du personnel de l’INSTAT et moi-même de vous accueillir ici pour cette manifestation commémorant la Journée Africaine de la Statistique dernière version de ce millénaire. Je tiens à vous adresser mes vifs remerciements d’honorer de votre présence la cérémonie de vernissage de cette exposition. Je constate que vous tenez à donner une place importante à la statistique parmi les instruments modernes de gestion socio-économique de notre Pays.
Le thème choisi par la commission Economique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies pour célébrer cette Journée s’intitule « Renforcement des capacités pour mesurer le suivi de la pauvreté ». Ce thème n’a, certainement pas, été au hasard, bien que la Statistique utilise beaucoup la théorie des probabilités. En fait, après bien de tâtonnements, on s’est rendu compte, que seul un programme de développement qui vise à éradiquer la pauvreté, aura un impact positif sur l’ensemble de la population et ceci est valable particulièrement en Afrique, continent considéré comme le plus pauvre de la Planète.
Et, Madagascar n’est pas en reste puisque Vendredi dernier, on a mis au point par un processus participatif le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté version intérimaire.
Par ce thème, la CEA voudrait sensibiliser les Dirigeants sur la nécessité d’aider encore plus les Statisticiens dans ce travail de suivi de la pauvreté par des indicateurs chiffrés fiables et à jour.
Cette journée et cette exposition ne concernent pas uniquement les Statisticiens de l’INSTAT, elles doivent impliquer tous les agents de l’Etat qui élaborent les statistiques.
DISCOURS
L’exposition, qui voit une participation record, puisque pratiquement tous les Ministères y sont représentés, est d’abord destinée à réunir dans un même endroit les données statistiques les plus récentes, sur tous les secteurs d’activités Socio-économiques. Ceci est conforme aux décisions du Comité de Coordination des Informations Statistique et Economique, qui a préconisé la nécessité de recenser toutes les sources et les bases de données existant dans les Ministères et les organismes publics. L’exposition permet, ensuite, d’évaluer l’Etat de la Statistique ; la qualité des données, le champ couvert, la pertinence etc…ceci pour mieux orienter les efforts dans cette quête de renforcement des capacités pour mesurer le suivi de la pauvreté. L’exposition permet enfin, au public, d’avoir une vue d’ensemble chiffrée sur la situation actuelle de notre Pays, il pourra ainsi mesurer les résultats des efforts menés par les divers départements dans leurs domaines respectifs en vue de cette lutte contre la Pauvreté.
L’exposition permet enfin, au public, d’avoir une vue d’ensemble chiffrée sur la situation actuelle de notre pays, il pourra ainsi mesurer les résultats des efforts menés par les divers départements dans leurs domaines respectifs en vue de cette lutte contre la pauvreté.
Pour satisfaire ceux qui ne pourront pas visiter l’exposition, mais qui sont quand même intéressés, l’INSTAT va éditer une publication qui sélectionnera les faits saillants et couvrira tous les secteurs d’activités. Cette brochure, qui fut réalisée pour la première fois en 1999, sera un instrument précieux pour tous les décideurs qui veulent avoir des données récentes.
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DISCOURS
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DISCOURS
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Au cours des deux journées, d’autres manifestations ont été prévues par l’INSTAT. Ainsi pour les jeunes lycéens des classes terminales, un jeu concours est programmé et qui sera rediffusé sur les Stations de Télévision. Le but étant de sensibiliser nos futurs cadre sur la nécessité de s’appuyer sur les données chiffrées dans toutes décisions. Pour conclure, je tiens à préciser que l’INSTAT est disponible pour aider les producteurs de Statistique, dans le cadre du CCISE et les manifestations telles que celles-ci, devraient être une occasion de contact pour définir les modalités de collaboration. Ces manifestations pourraient aussi servir aux utilisateurs, afin qu’ils puissent exprimer leurs besoins. Je vous remercie. Antananarivo, le 16 novembre 2000
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Discours de Monsieur Gilbert AHO, Economiste principal au nom du Représentant résident du PNUD
C’est pour nous, au Programme des Nations Unies pour le Développement, un réel plaisir, de prendre part aux manifestations que le gouvernement organise à partir de ce jour pour célébrer la journée africaine de la statistique, dont le thème cette année : « Renforcement des capacités pour mesurer le suivi de la pauvreté » est on ne peut plus, dactualité.
Comme vous le savez, Madagascar s’est engagé dans la formulation d’une stratégie de lutte contre la pauvreté qui embrassera tous les secteurs de la vie économique et sociale du pays pour au moins la décennie à venir. Cet exercice demandera un suivi des mesures préconisées et les décideurs auront besoin, sur une base permanente ;, d’informations sur la situation générale des ménages et des groupes pauvres. Il leur faudra donc savoir qui sont les pauvres et où sont localisées les poches de pauvreté et dans quels domaines préconiser des mesures appropriées et ajuster les politiques en cours.
Il semble qu’à Madagascar, un très grand nombre d’opérations de collecte et d’expériences de relevés d’indicateurs de pauvreté ont été réalisées depuis une dizaine d’années. On pourrait citer à titre d’exemple, les trois enquêtes auprès des ménages, les deux enquêtes démographique et sanitaire, les deux enquêtes MICS, les enquêtes 1-2-3.
A ces indicateurs viennent s’ajouter d’une part, les informations de base collectées par les observatoires ruraux et d’autre part, les statistiques administratives collectées par les services statistiques des ministères.
DISCOURS
C’est donc à juste titre que la célébration de la journée africaine de la statistique soit l’occasion de montrer les efforts importants réalisés au cours de la décennie, par l’INSTAT ainsi que par les autres structures de collecte de données à Madagascar. Je ne citerai que trois exemples : 1°) Harmoniser les données existantes, car elles diffèrent souvent par les méthodes mises en œuvre pour les produire. A ce sujet, il y a lieu de signaler le lancement du processus d’élaboration d’un Tableau de Bord Social qui vise entre autres, l’harmonisation des définitions et méthodes de production des indicateurs.
2°)Classifier de façon appropriée les informations à collecter de manière que l’on puisse distinguer les indicateurs de mesure de la pauvreté de ceux permettant de mesurer l’efficacité et l’impact des politiques. Il s’agit là d’un travail important et de longue haleine qui, mené de façon efficace, permettra au pays de retenir des stratégies et mesures de politiques susceptibles de réduire véritablement le niveau de pauvreté.
3°) Trouver de nouveaux indicateurs qui permettent la prise en compte des formes de plus en plus diversifiées de la pauvreté, allant de la pauvreté économique à l’exclusion sociale et culturelle. Cela suppose qu’en plus de chercher à connaître les conditions de vie des ménages et les situations de pauvreté, il faudrait comprendre les changements sociaux et les raisons de ces changements. Il y a donc nécessité d’innover en termes de méthodologie statistique dans la mesure où il faut faire appel à des variables explicatives, autres que celles classiques bien connues
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comme le revenu ou la consommation , la santé, l’éducation, etc….
Nous espérons et souhaitons vivement, dans le cadre de ce nouvel élan de renforcement de l’appareil statistique à Madagascar, que les partenaires techniques et financiers soient encore plus présents que par le passé pour que les objectifs ambitieux de réduction de la pauvreté soient réalisés .
Je voudrais terminer mes propos en renouvelant à l’INSTAT et aux autres
structures de collecte des données les sincères félicitations de la CEA pour le travail accompli au cours de la dernière décennie et, par la même occasion, vous souhaiter encore plus de succès pour les années à venir.
Je vous remercie pour votre attention.
Antananarivo, le 16 novembre 2000
DISCOURS
Discours de Monsieur Le Secrétaire Général du Ministère des Finances et de l'Economie au nom de Son Excellence Monsieur le Premier ministre Chef du Gouvernement et Ministre des Finances et de l'Economie
Ce jour restera probablement dans les annales car il constitue la première journée africaine de la statistique de ce millénaire. Comment ne pas célébrer cette journée avec faste étant donné le rôle de la statistique dans le développement ? Les différents thèmes de la journée africaine de la statistique présentés depuis 1992 illustrent fort bien ceci. Je cite entre autres : l'amélioration des programmes et des activités Statistiques.
Mais quand la statistique sera-t-elle réellement un instrument de proximité pour une prise décision pour l'Afrique ? Tout porte à croire malheureusement qu'actuellement l'Afrique se trouve encore loin derrière les pays développés dans ce domaine. Faute de moyens financiers, humains, matériels, la statistique reste l'enfant pauvre des instruments de développement. Or le développement nécessite des instruments de mesure fiable tel que la statistique.. Je pense personnellement que cette accusation mutuelle entre le manque d'information et pauvreté et retard de développement soit arrêtée. Je n'insisterai pas non plus sur l'importance de la statistique dans le développement car cela constitue une évidence et le discours de l'année dernière lors de la journée africaine de la statistique est assez éloquente en la matière. A mon avis, il est grand temps pour l'Afrique de songer sérieusement à la mise en place d'un système statistique compatible avec les besoins de l'Afrique et de renforcer ses capacités afin de mieux servir le développement.
Le thème choisi pour cette année 2000 est très éloquent : "Renforcement de capacités pour mesurer le suivi de la pauvreté ou l’éventions de la réduction de la pauvreté " Actuellement, les informations en général et les
informations statistiques en particulier sont défaillantes tant dans leur contenu que dans leur diffusion, pour l’Afrique en général.
Qu'en est il du cas malgache ? On peut dire que Madagascar a effectué un pas énorme depuis quelques années dans le cadre de renforcement non seulement du système statistique mais aussi des analyses et de la diffusion et communication y afférent. Le cas malgache tient sa particularité du fait du savoir faire de ses techniciens mais aussi d'une meilleure gestion de la collaboration avec les différents bailleurs, partenaires techniques et Financiers. Je cite le cas du projet STATMAD avec l'Union Européenne, du Projet ILO avec les Etats Unis etc.. . Ainsi les documents des enquêtes et analyses de l'INSTAT ont été l’une des matières premières dans l'élaboration du SNLCP et du DSRP, tandis que la comptabilité nationale reste le principal outil du cadrage macro économique pour les négociations avec les bailleurs de fonds. Dans le domaine de la coordination statistique, la mise en place du CCISE ou Comité de Coordination des Informations Statistique et Economique permet de mieux accentuer la relation entre les Ministère et d'autres institutions fournisseurs d'informations statistiques. Quelques réflexions ou suggestions méritent d'être lancées pour ce renforcement des capacités pour mesurer le suivi de la pauvreté.
Primo, les solutions de renforcement sont à la fois nationales et internationales. En effet, à cause de la mondialisation et le développement des technologies modernes, le monde est devenu "tout petit" Il convient donc de
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