L anti-sémantique du mot "Juif"
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L’ANTI-SÉMANTIQUE DU MOT “JUIF” MARK DOWNEY Nous entendons beaucoup parler d’antisémitisme, qui est un terme inappro- prié dans son usage, mais nous n’entendons jamais parler d’anti-sémantique. La sémantique est l’étude de la signification des mots. Être « anti » quelque chose, c’est être contre ou contraire à cette chose. L’anti-sémantique est donc le changement, volontaire ou non, de la signification d’un mot, le plus souvent de façon subtile, voire subliminale. Tel est le cas du mot « Juif ». J’ai récem- ment eu le plaisir de discuter du problème juif et plus particulièrement des problèmes liés à ce mot lui-même avec un érudit de la Bible. La discussion commença par la question : « Les Juifs sont-ils une race ? » et évolua en un examen plus approfondi de la manière dont le mot « Juif » est utilisé dans la Bible. Il va sans dire, bien entendu, que ce mot est le mot le plus délibé- rément confus des Écritures. Mon ami soutient que le mot « Juif », dans la Bible, signifie toujours un Judaïte, c’est-à-dire un Israélite. Nous agréons tous deux sur le fait qu’Israël constitue la race Blanche dans le monde aujourd’hui. Cependant, je pense que le mot « Juif » signifie quelque chose de plus que simplement « Judaïte ». Ce qui suit est la suite du dialogue que j’eus avec mon ami. Avant de répondre à tes plus récents commentaires et questions, je voudrais dire que, souvent, des gens posent des questions pièges auxquelles on ne peut pas répondre directement.

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Publié le 14 avril 2014
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Langue Français

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L’ANTI-SÈMANTIQUE DU MOT“JUIF
MARKDOWNEY
Nous entendons beaucoup parler d’antismitisme, qui est un terme inappro-pri dans son usage, mais nous n’entendons jamais parler d’anti-smantique. La smantique est l’tude de la signification des mots. tre «anti »quelque chose, c’est tre contre ou contraire Ā cette chose. L’anti-smantique est donc le changement, volontaire ou non, de la signification d’un mot, le plus souvent de faÇon subtile, voire subliminale. Tel est le cas du mot «Juif ».J’ai rcem-ment eu le plaisir de discuter du problme juif et plus particulirement des problmes lis Ā ce mot lui-mme avec un rudit de la Bible. La discussion commenÇa par la question : «Les Juifs sont-ils une race? »et volua en un examen plus approfondi de la manire dont le mot «Juif »est utilis dans la Bible. Il va sans dire, bien entendu, que ce mot est le mot le plus dlib-rment confus des Ècritures. Mon ami soutient que le mot «Juif »,dans la Bible, signifie toujours un Judate, c’est-Ā-dire un Isralite. Nous agrons tous deux sur le fait qu’Isral constitue la race Blanche dans le monde aujourd’hui. Cependant, je pense que le mot «Juif »signifie quelque chose de plus que simplement « Judate ». Ce qui suit est la suite du dialogue que j’eus avec mon ami.
Avant de rpondre Ā tes plus rcents commentaires et questions, je voudrais dire que, souvent, des gens posent des questions piges auxquelles on ne peut pas rpondre directement. Cela arrive tout le temps sur Stormfront, dans les fils de discussion de la section thologie oÙ, si une rponse par oui ou par non, par blanc ou par noir, ne suit pas immdiatement la question, alors cela permet Ā certaines personnes de rejeter le Christianisme tel qu’il est perÇu dans leur perspective li-mite. Je pense que Dieu synchronise Sa rvlation de la vrit selon Son propre timing.
Nous pouvons certainement apprcier, dans l’Identit Chrtienne, la nature cache de notre identit dans le monde comme permettant d’accomplir les objectifs divins. Je crois que c’est la mme chose avec nos ennemis, c’est-Ā-dire les ennemis de Dieu, historiquement, bibliquement et aujourd’hui mme. Il y a ainsi diffrents niveaux de comprhension de la volont divine selon que celle-ci se manifeste par du lait ou par de la nourriture solide. Cette dernire exige de l’tudiant avanc de
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la Parole de « discriminer justement la parole de vrit » de telle faÇon que nous ne commettions pas d’erreur quant Ā ce que Dieu dsire que nous sachions. Lorsque quelqu’un exige qu’on lui montre oÙ on peut trouver l’Amrique dans la Bible, bien sÛr ce mot n’y apparat pas. Mais quand nous considrons d’autres facteurs dans les Ècritures, l’Amrique devient alors une considration tout-Ā-fait valide.
Un autre tour de passe-passe incroyable est le levain de la promotion, par Ben Williams, du dni de la divinit du Christ, qui influence un certain nombre d’Aus-traliens simplement parce qu’ils ne savent pas discerner si le Christ parle en tant qu’homme ou bien dans Sa nature divine. La mme chose est malheureusement vraie avec le mot « Juif ».
En examinant ta thorie de « l’inceste seulement » pour en arriver Ā tes conclusions sur la signification du mot « Juif » en relation Ā la race, on peut observer que cette position est une interprtation facile Ā avaler (du lait) mais qui, en consquence, exige uniquement des dfinitions singulires qui suivent cette perspective. C’est plus rigide que flexible. Donc, quand tu dis : «montre-moi un passage qui dise ce que je dsire entendre», ce passage peut ne pas exister directement comme tu l’exiges, verbatim, dans la Bible. Dieu a parfois une faÇon indirecte de dire les choses.
J’ai rcemment achet un livre intitul «Figures de style utilises dans la Bible» de E.W. Bullinger. Je fus surpris d’y lire ce passage :
« Nous nous sentons justifis en affirmant que les tudiants de la Bible ne peuvent trouver aucun ouvrage sur le sujet du langage figuratif en relation avec la Bible. Les traducteurs et les commentateurs, en rgle gnrale, ont entirement ignor ce sujet ».
C’tait en 1899. Quelques commentaires supplmentaires nous ramnerons Ā notre discussion :
« Biendes passages incompris et pervertis sont difficiles uniquement parce que nous n’avons pas connu le dessein du Seigneur dans cette difficult. L’instruction s’obtient dans la contemplation des difficults mmes par lesquelles nous sommes surpris. C’est lĀ l’intention de ces inconsistances apparentes. Les choses nous sont prsentes de manire trange parce que, si elles nous avaient t prsentes d’une manire plus ordinaire, nous ne les aurions pas notes ».
J’espre que tu ne prendras pas ce qui prcde personnellement mais que tu com-prendras que ces notions sur la faÇon dont nous discernons les choses donne Ā rflchir, comme cela m’a fait rflchir moi-mme.
Je ne pense pas qu’il soit toujours sage de produire des rponses instantanes sur les mystres de la vie sans un peu de mditation et de prire. Je prface donc ma rponse Ā tes questions dans l’espoir qu’il peut y avoir du langage circonstanciel
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indirect dans la Bible offrant une nourriture solide qui demande pas mal de masti-cation pralable. J’espre ne pas chouer lĀ oÙ d’autres ont ignor ta question ou t’ont dlivr de creuses rgurgitations dans la ligne du parti.
Quand on discute de la question des Juifs dans la Bible, nous devons avoir une approche globale et catgorique de ces gens identifis comme tant Juda ou les Judates. S’il existe un autre peuple voulant se faire passer pour Juda, une bonne manire de le faire ne consisterait-elle pas Ā tripatouiller les Ècritures en jouant sur les mots? Cela s’est-il pass ainsi? Combien de versions de la Bible utilisent-elles ce mot imprcis, «Juif »? Combien de ces versions dpendent des textes Massortes ?Si le mot «Juif »ne se trouvait pas dans la Bible, quel autre mot pourrait tre utilis et, plus important, pourquoi ce mot n’a-t-il pas t utilis ? Ces questions devraient se rsoudre d’elles mmes si nous parvenons Ā comprendre le Juif contemporain. Il n’y a aucune controverse quant Ā notre comprhension entre ces Juifs modernes et l’ancienne Juda.
Si la Juda moderne est l’Allemagne, nous pouvons certainement observer le petit jeu que jouent les Juifs. Il se peut que, comme pour bien d’autres choses, l’Identit Chrtienne n’a pas encore rassembl tout ce qu’elle sait sur Juda en un seul sermon ou article afin de pouvoir adresser un problme particulier, bien que des informa-tions pertinentes soient parpilles dans de nombreuses sources. Trop souvent, ces morceaux de vrit manquent de certains ingrdients qui pourraient rendre le tout plus satisfaisant et plus digestible. Si je peux prsenter un ensemble de pices Ā conviction, une procdure peut tre entame, mme si cet ensemble est loin d’tre exhaustif. Le procs fait ici est celui du mot «Juif »dans le Nouveau Testament, mot qui ne signifie pas forcment «un membre de la tribu de Juda». En fait, si de meilleures traductions avaient t prsentes, nous n’aurions pas Ā passer du temps Ā essayer de comprendre le narratif biblique.
Je ne pense pas que Dieu soit intress par le fait de simplement produire des Isralites Ā partir de n’importe quelle tribu ou nation qui corresponde Ā cette g-nalogie, mais plutÔt de produire un peuple qui reflte le caractre du terme « Is-ral », c’est-Ā-dire jusqu’Ā ce que l’homme reconnaisse pleinement la souverainet de Dieu et serve Dieu dans cette capacit. Dieu recherche une relation avec des gens qui rpondent rellement Ā l’appel.
En retraÇant la dispersion de Juda Ā partir de sa sparation de la Maison du Nord jusqu’Ā l’poque du Christ, nous pouvons dduire que l’on restait un vrai Judate aussi longtemps que l’on se soumettait Ā Dieu. Comme Paul l’observe : « Carcelui-lĀ n’est pas Juif [un Judate] qui l’est au dehors» (Romains 2:28). en d’autres termes, quelque chose doit se passer Ā l’intrieur. L’apparence extrieure (avoir l’apparence d’un Blanc) ne suffit pas. Nous devons donc identifier le conflit qui avait lieu Ā l’poque de Paul quant Ā savoir qui reprsentait vraiment Juda. S’agissait-il de ceux qui rejetaient le Christ ou bien de ceux qui l’acceptaient? La majorit de ces gens le rejetaient et donc, historiquement, ils purent garder la d-nomination de «Juda »aux yeux des hommes. Mais aux yeux de Dieu, les vrais
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Judates taient les Chrtiens. Dans le timing de Dieu, beaucoup d’autres fidles de Jsus furent ajouts aux disciples originels et furent ents Ā l’arbre de la vraie Juda. Le temps passant, la vraie Juda devint plus nombreuse que la branche morte du Judasme, qui devait tre lague. VoilĀ djĀ une raison pour laquelle le mot « Juif » ne mrite pas d’tre utilis en rfrence Ā Juda.
Si tu perÇois Galates 1:13–14 comme Paul parlant de la religion des Juifs en tant que religion de Juda, tu es victime d’une parfaite parodie de langage. Ce passage est une rfrence directe au Judasme et exige une identification exacte. L’entiret de Juda n’entre tout simplement pas dans ces versets.
Nous devons remonter dans le temps pour comprendre la gntique, la dmo-graphie et les importations scripturaires sur ce sujet. Il doit tres reconnu que les hommes de Juda furent emmens dans la captivit assyrienne tout comme le furent leurs frres d’Isral (II Rois 18:13). Plus de 200.000 Judates furent emme-ns, en exceptant Jrusalem. Tu peux les appeler « Juifs » si tu veux (pas moi), mais leur intgrit raciale resta intacte. Ce sont ces Judates qui finirent par s’installer en Allemagne, amenant avec eux le sceptre royal. Lorsque le temps de la captivit en Babylone fut arriv pour les Judates qui restaient encore Ā Jrusalem, seuls 10.000 furent emmens (II Rois 24:14), plus quelques autres dportations tota-lisant 4.600 hommes (Jrmie 52:30); pas grand chose compar aux exils en Assyrie. Aprs la chute de Jrusalem, il restait un rsidu de ce qui peut tre consi-dr comme de la racaille Blanche pauvre. Ces gens ne suivirent pas le conseil de Jrmie et fuirent vainement en Ègypte, pour tre ensuite capturs par Nabucho-donosor et renvoys Ā Babylone.
Nous commenÇons Ā voir se dessiner le tableau des divers mouvements de Juda en diffrentes poques et en diffrents lieux. Ce furent les descendants de ces captifs d’Ègypte, ainsi que les 4.600 qui revinrent de Babylone, qui tablirent la soi-disant nation juive vers 520 av. JC. S’ils taient Ā peine 15.000, ils peuvent nanmoins s’tre rapidement multipli durant leur captivit de 70 ans. En fait, il leur fut command d’lever des familles nombreuses (Jrmie 29:6). Cependant, cette augmentation dmographique tait problmatique si l’on en croit Esdras 9 et 10, dcrivant le mlange de la semence sainte de Juda qui se maria avec des femmes trangres, des femmes des peuples de ces pays dcrits en Esdras 9:1.
Si, comme tu le suggres, les Ammonites et les Moabites taient le rsultat de liaisons incestueuses, il semblerait alors que nous devons accepter les prmisses selon lesquels ces peuples, depuis l’poque de Lot vers 1898 av. JC (selon la data-tion d’Usher) jusqu’Ā l’poque d’Esdras vers 457 av. JC, ne changrent pas du tout en tant que peuple, sur plus d’un millier d’annes. Quand nous considrons que Ruth tait une femme de Moab (une Moabite) en 1322 av. JC, c’est-Ā-dire environ Ā la moiti de ce laps de temps, et que sa ligne tait de David – ligne qui mne au Christ – il ne nous reste que deux possibilits : 1. lesMoabites ne changrent jamais,
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2. ladmographie volua et les Moabites n’taient plus le mme peuple, plus de mille ans plus tard. Les «Mosrites »,dans la Septante, sont sans aucun doute une autre dsignation de Mizram, les Ègyptiens, et qui taient probablement les Judates de basse classe capturs en Ègypte.
Quand Nhmie citait la Loi, il ne s’agissait peut-tre pas seulement de Deut-ronome 22:30 Ā 23:4, qui nous parle d’inceste, car 23:1 parle de blessures aux testicules et d’masculation, et 23:2 discute du problme des «btards »,c’est-Ā-dire des mtisses, comme le dmontre Èzchiel 44:7, Nombres 18:4 et Jrmie 51:51. Comment une personne ne de l’inceste pourrait-elle tre identifie pour pouvoir entrer ou non dans l’assemble ? Les personnes nes de l’inceste pouvaient tre assimiles, tandis que les hybrides taient suffisamment diffrents pour pou-voir tre identifis. Deutronome 23:4 dit qu’il ne s’agit pas d’inceste mais de la nature inhospitalire de ces gens et de leurs efforts pour maudire Isral. Il n’y a aucune raison de ne pas penser que ces trangers taient mlangs racialement et qu’ils gardaient la marque des Moabites et des Ammonites, comme nous le verrons bientÔt ;et c’est exactement ce qui s’tait pass pour les habitants de Jrusalem Ā l’poque du Christ, eux qui se faisaient appeler « Judates » ou « Juifs » [sic].
La loi contre le mlange racial en Deutronome 7:1–3 est clairement raciale dans le contexte, avec le verset 6 : «au-dessus de tous les peuples» ;et c’est Ā cette loi que Juda dsobit durant sa captivit. Le mlange tranger dans leur souche raciale tait suffisant pour changer leur physionomie, comme l’indique Èsae 3:9 : « L’aspectde leur visage tmoigne contre eux». Ils ne possdaient plus la belle apparence du Roi David : «Or il avait le teint ros, avec de beaux yeux, et tait beau de visage » (I Samuel 16:12). Trs franchement, ils devaient tre des btards hideux, et la violation de la loi tait la plupart du temps commise par les dirigeants (Èsae 3:12 et Esdras 9:2). Y a-t-il quoique ce soit de nouveau sous le soleil? Le nombre de politiciens de sangs-mls aujourd’hui est pidmique. Je n’en connais aucun qui ait t expos comme rsultat d’un inceste. Nous avons ainsi dans la Bible ces types et ombres qui appellent notre attention sur un motif perptuel de violations.
Si notre tymologie est trop rigide jusqu’Ā tre cassante, nous passons Ā cÔt de quelque chose. Cela est significatif dans un sens prophtique. Notre tude de la Parole est rendue particulirement pnible par un surplus de versions prcaires de la Bible, de concordances, de lexiques et de commentaires; je prends la plupart d’entre eux avec un grain de sel, afin de rester sur la bonne voie. Si Dieu a fait qu’Isral est devenue des « brebis perdues » et que 200.000 Judates se sont perdus avec elle, nous pouvons nous attendre Ā ce que ces deux groupes soient finalement retrouvs. Garde aussi Ā l’esprit qu’Ā Babylone, tous les Judates n’taient pas des mlangeurs de race. Il y avait les bonnes figues de Jrmie 24 qui, tout comme leurs frres dans la dispersion, accepteront le Christ et donneront de bons fruits.
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Tous ceux qui retournrent Ā Jrusalem aprs la captivit furent tiquets « Juifs » ou «Judates »bien que, comme djĀ mentionn en Esdras, certains d’entre eux n’taient pas racialement purs. Les mauvaises figues de Jrmie 24 taient aussi des Judates, en dpit des basses classes de Blancs laisses en arrire avec Sdcias et du nouvel influx de btards et de Judates spirituellement mtisss. C’est ce que j’appelle le «Syndrome Sioniste», par lequel Ā la fois des Judates et des non-Judates (qui seront collectivement appels « Juifs ») rejetteront le Messie.
Les bonnes et les mauvaises figues de Jrmie 24 taient prsentes Ā l’poque du Christ et sont toujours parmi nous aujourd’hui. Ce fut la dcision de Dieu de sparer les hommes de notre race en croyants et non-croyants. Le mlange racial et les religions mlangeuses amneront une confiscation de la dsignation tribale Isralite, comme par exemple la tribu de Juda. Que nous le voulions ou non, Dieu a insr ce coin. Dieu supprime continuellement les mauvaises figues de chaque nation pour leurs nuisances; pour qu’ils soient un reproche, un proverbe, un objet de raillerie, une maldiction .. .et Il enverra l’pe parmi eux jusqu’Ā ce qu’ils soient dtruits (Jrmie 24:9–10).
Nous, en tant que bonnes figues, ne devons pas plus tre sous un joug mal assorti avec des incroyants de notre race qu’avec des judaseurs trangers. á l’poque du Christ, les mauvaises figues taient au contrÔle avec l’assentiment de Rome. Ils taient connus sous les noms de «scribes »et «Pharisiens ».En Jean 8:33, ces « Juifs » admettent qu’ils ne font pas partie d’Isral en dclarant que « ils ne furent jamais esclaves d’aucun homme ». Jsus les appelait « les enfants du diable » (Jean 8:44) et Il dclare de plus qu’ils sont des incroyants « parce que vous n’tes pas de mon troupeau » (Jean 10:26). C’est une rfrence Ā quelque chose qui complique le sujet encore un peu plus : les Èdomites.
Selon I Macchabes 5:3–8, la nation d’Èdom disparut en 126 av. JC lorsque Jean Hyrcane de Juda termina la conqute commence par Judas Macchabe en 163 av. JC et qu’il convertit de force les hybrides Èdomites au Judasme. Josphe ajoute, dans sonAntiquitÉ des Juifs, qu’ils se soumirent Ā la faÇon de vivre des Juifs et ne furent plus, par aprs, autre chose que des Juifs. Èdom fut absorb dans Juda; il s’ensuit qu’une branche de l’arbre de Juda devint le seul peuple restant pour ac-complir les prophties d’Èdom. Ils seront connus par leurs fruits, ou plutÔt par leur manque de fruit. Donc, Dieu choisissant la Jude en temps et lieu afin d’amener Son unique Fils engendr dans le monde, le casse-tte est synchronis, avec tous les acteurs prsents sur la scne, et c’est Ā nous de le rsoudre 2.000 ans plus tard.
Avec toutes les pices Ā conviction prcdentes, le verdict de Rvlation 2:9 et 3:9 est donn : dans le principe de mtissage se faisant passer pour de la puret raciale. Je crois que Dieu punira et dtruira ce mlange gntique impie Ā cause de leurs fausses affirmations et de leur maldiction auto-impose quand ils dclarent que le sang du Christ sera sur leurs enfants (Matthieu 27:25). á travers les ges, Ā chaque fois que nous, les croyants, enseignons la doctrine du Christ, nous amenons
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le sang du Christ sur les incroyants. Ils Le crucifient encore et encore et, parmi les meurtriers, on trouvera un Juif prtendant tre de Juda Ā leur tte. La cl pour comprendre qui est qui concernant Juda Ā l’poque du Christ est Jrmie 24.
Affirmer qu’il n’y avait pas de peuple racialement mlang jouant dans ce drame est aussi tir par les cheveux que d’affirmer que tous les peuples du pays taient des Isralites racialement purs. Ceci explique le discours de Pierre en Actes 4:10, s’adressant Ā deux groupes (les mmes qu’au verset 8). S’il s’tait agi uniquement d’Isral il n’aurait pas dÛ dire «et ».Si, comme tu le dis, ce n’taient que «ces quelques personnes peu nombreuses» qui furent responsables de Sa mort et que les vnements culminrent en 70 ap. JC, lorsque eux et leurs enfants furent d-truits une fois pour toutes, je dirais que cette affirmation tord un peu trop la dfini-tion de « peu nombreuses », tant donn le fait que Josphe pense que le nombre de tus fut de 1.337.490 personnes au minimum. Quelqu’un de plus analytique que moi pourrait faire le calcul et en dduire que ce ne furent pas simplement quelques Judates qui rejetrent le Christ et qui en payrent le prix, sachant ga-lement que les bonnes figues Judates avaient djĀ fui le pays. Il doit forcment y avoir un lment non-Adamique conduisant Ā la crucifixion et qui continue par aprs.
C’est la leÇon que nous devons apprendre : savoir discerner correctement et identi-fier les ennemis du Christ. Nous ne devenons ainsi pas uniquement des inspecteurs de fruits mais galement des inspecteurs de racine. James Strong n’a pas donn une dfinition du mot «Juif ».Il tait sans doute bien conscient du fait que le mot «Juif »n’apparat pas dans la Bible KJV de 1611 ni dans la Bible de Genve de 1599; ni d’ailleurs dans aucune pice de Shakespeare, ceci parce que le mot « Juif » ne se trouve pas dans le langage hbreu ou dans les Ècritures en grec. C’est comme de vouloir dterminer la race d’une personne en utilisant le mot « Amri-cain ». C’est pourquoi exiger de la Bible qu’elle nous prsente une seule personne appele «Juif »conduit Ā une grande confusion. C’est utiliser la terminologie de nos ennemis. Si cette pagaille n’tait pas rsolue, la question serait : pouvez-vous m’indiquer une personne dans la Bible qui soit dsigne comme un Juden mais qui ne soit pas un Isralite?
Un exemple d’un tel cafouillage, qui mne Ā la thorie selon laquelle Juda et Juifs seraient synonymes, se trouve en Jean 8:31 : « Jsus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui ». Bullinger dclare que ce verset est une mauvaise traduction, et Fenton le traduit plus correctement : «Jsus dit, ds lors, aux Judens qui n’avaient pas cru en lui». Le Seigneur faisait la distinction entre les bonnes et les mauvaises figues, Ā l’intrieur du contexte gographique; les mauvaises figues devaient in-clure des non-Judates/non-Isralites aussi bien que des Judates non-croyants. Dire autre chose revient Ā dire que le Christ tait ignorant de la structure dmo-graphique qui L’entourait et qu’Il ddaignait tout ce qui pouvait avoir une conno-tation raciale. Ce n’est pas que l’usage du mot «Juif »illustre une pense double mais plutÔt que ce mot a un double sens. On peut tre un Juden sans tre un
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Judate. Je crois que la Parole de Dieu anticipe cette confusion, et c’est la raison pour la-quelle nous devons maintenant nous dbarrasser de toute cette fausse culpabilit qui nous est impose. Comme le chantait le satanique chanteur de rock Mick Jag-ger : «Qui a tu les Kennedy? Eh bien, aprs tout, c’tait vous et moi». Je peux dire en toute confiance : «Son sang n’est pas sur moi». Le Judasme fut effecti-vement cultiv Ā Babylone et y prolifra en dfiance aux Lois de Dieu. Le motif talmudique s’illustra Ā l’poque du Christ par un mixage racial endmique. Cet agenda se rpte aujourd’hui avec l’Humanisme Sculaire institutionnalis. C’est ce que la Bible appelle le « mystre d’iniquit », injustice par laquelle l’homme Ada-mique pense qu’il peut tre un dieu et se croiser avec qui il le dsire, et le produit de son pch, le mtisse, se voit lui-mme comme de la bonne semence. En 70 ap. JC, il y a pu y avoir certaines personnes dfiant les lois de la nature qui ont chapp Ā la destruction de Jrusalem, et leurs descendants sont parmi nous aujourd’hui. Ils se font appeler «Juifs ».Ils sont aids par leurs laquais Sionistes, et Dieu dclare qu’il y aura une Solution Finale.
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Traduction : Bahrmanou  14 avril 2014
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