L’ANTI-SÉMANTIQUE DU MOT “JUIF” MARK DOWNEY Nous entendons beaucoup parler d’antisémitisme, qui est un terme inappro- prié dans son usage, mais nous n’entendons jamais parler d’anti-sémantique. La sémantique est l’étude de la signification des mots. Être « anti » quelque chose, c’est être contre ou contraire à cette chose. L’anti-sémantique est donc le changement, volontaire ou non, de la signification d’un mot, le plus souvent de façon subtile, voire subliminale. Tel est le cas du mot « Juif ». J’ai récem- ment eu le plaisir de discuter du problème juif et plus particulièrement des problèmes liés à ce mot lui-même avec un érudit de la Bible. La discussion commença par la question : « Les Juifs sont-ils une race ? » et évolua en un examen plus approfondi de la manière dont le mot « Juif » est utilisé dans la Bible. Il va sans dire, bien entendu, que ce mot est le mot le plus délibé- rément confus des Écritures. Mon ami soutient que le mot « Juif », dans la Bible, signifie toujours un Judaïte, c’est-à-dire un Israélite. Nous agréons tous deux sur le fait qu’Israël constitue la race Blanche dans le monde aujourd’hui. Cependant, je pense que le mot « Juif » signifie quelque chose de plus que simplement « Judaïte ». Ce qui suit est la suite du dialogue que j’eus avec mon ami. Avant de répondre à tes plus récents commentaires et questions, je voudrais dire que, souvent, des gens posent des questions pièges auxquelles on ne peut pas répondre directement.
Nous entendons beaucoup parler d’antismitisme, qui est un terme inappro-pri dans son usage, mais nous n’entendons jamais parler d’anti-smantique. La smantique est l’tude de la signification des mots. tre «anti »quelque chose, c’est tre contre ou contraire Ā cette chose. L’anti-smantique est donc le changement, volontaire ou non, de la signification d’un mot, le plus souvent de faÇon subtile, voire subliminale. Tel est le cas du mot «Juif ».J’ai rcem-ment eu le plaisir de discuter du problme juif et plus particulirement des problmes lis Ā ce mot lui-mme avec un rudit de la Bible. La discussion commenÇa par la question : «Les Juifs sont-ils une race? »et volua en un examen plus approfondi de la manire dont le mot «Juif »est utilis dans la Bible. Il va sans dire, bien entendu, que ce mot est le mot le plus dlib-rment confus des Ècritures. Mon ami soutient que le mot «Juif »,dans la Bible, signifie toujours un Judate, c’est-Ā-dire un Isralite. Nous agrons tous deux sur le fait qu’Isral constitue la race Blanche dans le monde aujourd’hui. Cependant, je pense que le mot «Juif »signifie quelque chose de plus que simplement « Judate ». Ce qui suit est la suite du dialogue que j’eus avec mon ami.
Avant de rpondre Ā tes plus rcents commentaires et questions, je voudrais dire que, souvent, des gens posent des questions piges auxquelles on ne peut pas rpondre directement. Cela arrive tout le temps sur Stormfront, dans les fils de discussion de la section thologie oÙ, si une rponse par oui ou par non, par blanc ou par noir, ne suit pas immdiatement la question, alors cela permet Ā certaines personnes de rejeter le Christianisme tel qu’il est perÇu dans leur perspective li-mite. Je pense que Dieu synchronise Sa rvlation de la vrit selon Son propre timing.
Nous pouvons certainement apprcier, dans l’Identit Chrtienne, la nature cache de notre identit dans le monde comme permettant d’accomplir les objectifs divins. Je crois que c’est la mme chose avec nos ennemis, c’est-Ā-dire les ennemis de Dieu, historiquement, bibliquement et aujourd’hui mme. Il y a ainsi diffrents niveaux de comprhension de la volont divine selon que celle-ci se manifeste par du lait ou par de la nourriture solide. Cette dernire exige de l’tudiant avanc de
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la Parole de « discriminer justement la parole de vrit » de telle faÇon que nous ne commettions pas d’erreur quant Ā ce que Dieu dsire que nous sachions. Lorsque quelqu’un exige qu’on lui montre oÙ on peut trouver l’Amrique dans la Bible, bien sÛr ce mot n’y apparat pas. Mais quand nous considrons d’autres facteurs dans les Ècritures, l’Amrique devient alors une considration tout-Ā-fait valide.
Un autre tour de passe-passe incroyable est le levain de la promotion, par Ben Williams, du dni de la divinit du Christ, qui influence un certain nombre d’Aus-traliens simplement parce qu’ils ne savent pas discerner si le Christ parle en tant qu’homme ou bien dans Sa nature divine. La mme chose est malheureusement vraie avec le mot « Juif ».
En examinant ta thorie de « l’inceste seulement » pour en arriver Ā tes conclusions sur la signification du mot « Juif » en relation Ā la race, on peut observer que cette position est une interprtation facile Ā avaler (du lait) mais qui, en consquence, exige uniquement des dfinitions singulires qui suivent cette perspective. C’est plus rigide que flexible. Donc, quand tu dis : «montre-moi un passage qui dise ce que je dsire entendre», ce passage peut ne pas exister directement comme tu l’exiges, verbatim, dans la Bible. Dieu a parfois une faÇon indirecte de dire les choses.
J’ai rcemment achet un livre intitul «Figures de style utilises dans la Bible» de E.W. Bullinger. Je fus surpris d’y lire ce passage :
« Nous nous sentons justifis en affirmant que les tudiants de la Bible ne peuvent trouver aucun ouvrage sur le sujet du langage figuratif en relation avec la Bible. Les traducteurs et les commentateurs, en rgle gnrale, ont entirement ignor ce sujet ».
C’tait en 1899. Quelques commentaires supplmentaires nous ramnerons Ā notre discussion :
« Biendes passages incompris et pervertis sont difficiles uniquement parce que nous n’avons pas connu le dessein du Seigneur dans cette difficult. L’instruction s’obtient dans la contemplation des difficults mmes par lesquelles nous sommes surpris. C’est lĀ l’intention de ces inconsistances apparentes. Les choses nous sont prsentes de manire trange parce que, si elles nous avaient t prsentes d’une manire plus ordinaire, nous ne les aurions pas notes ».
J’espre que tu ne prendras pas ce qui prcde personnellement mais que tu com-prendras que ces notions sur la faÇon dont nous discernons les choses donne Ā rflchir, comme cela m’a fait rflchir moi-mme.
Je ne pense pas qu’il soit toujours sage de produire des rponses instantanes sur les mystres de la vie sans un peu de mditation et de prire. Je prface donc ma rponse Ā tes questions dans l’espoir qu’il peut y avoir du langage circonstanciel
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indirect dans la Bible offrant une nourriture solide qui demande pas mal de masti-cation pralable. J’espre ne pas chouer lĀ oÙ d’autres ont ignor ta question ou t’ont dlivr de creuses rgurgitations dans la ligne du parti.
Quand on discute de la question des Juifs dans la Bible, nous devons avoir une approche globale et catgorique de ces gens identifis comme tant Juda ou les Judates. S’il existe un autre peuple voulant se faire passer pour Juda, une bonne manire de le faire ne consisterait-elle pas Ā tripatouiller les Ècritures en jouant sur les mots? Cela s’est-il pass ainsi? Combien de versions de la Bible utilisent-elles ce mot imprcis, «Juif »? Combien de ces versions dpendent des textes Massortes ?Si le mot «Juif »ne se trouvait pas dans la Bible, quel autre mot pourrait tre utilis et, plus important, pourquoi ce mot n’a-t-il pas t utilis ? Ces questions devraient se rsoudre d’elles mmes si nous parvenons Ā comprendre le Juif contemporain. Il n’y a aucune controverse quant Ā notre comprhension entre ces Juifs modernes et l’ancienne Juda.
Si la Juda moderne est l’Allemagne, nous pouvons certainement observer le petit jeu que jouent les Juifs. Il se peut que, comme pour bien d’autres choses, l’Identit Chrtienne n’a pas encore rassembl tout ce qu’elle sait sur Juda en un seul sermon ou article afin de pouvoir adresser un problme particulier, bien que des informa-tions pertinentes soient parpilles dans de nombreuses sources. Trop souvent, ces morceaux de vrit manquent de certains ingrdients qui pourraient rendre le tout plus satisfaisant et plus digestible. Si je peux prsenter un ensemble de pices Ā conviction, une procdure peut tre entame, mme si cet ensemble est loin d’tre exhaustif. Le procs fait ici est celui du mot «Juif »dans le Nouveau Testament, mot qui ne signifie pas forcment «un membre de la tribu de Juda». En fait, si de meilleures traductions avaient t prsentes, nous n’aurions pas Ā passer du temps Ā essayer de comprendre le narratif biblique.
Je ne pense pas que Dieu soit intress par le fait de simplement produire des Isralites Ā partir de n’importe quelle tribu ou nation qui corresponde Ā cette g-nalogie, mais plutÔt de produire un peuple qui reflte le caractre du terme « Is-ral », c’est-Ā-dire jusqu’Ā ce que l’homme reconnaisse pleinement la souverainet de Dieu et serve Dieu dans cette capacit. Dieu recherche une relation avec des gens qui rpondent rellement Ā l’appel.
En retraÇant la dispersion de Juda Ā partir de sa sparation de la Maison du Nord jusqu’Ā l’poque du Christ, nous pouvons dduire que l’on restait un vrai Judate aussi longtemps que l’on se soumettait Ā Dieu. Comme Paul l’observe : « Carcelui-lĀ n’est pas Juif [un Judate] qui l’est au dehors» (Romains 2:28). en d’autres termes, quelque chose doit se passer Ā l’intrieur. L’apparence extrieure (avoir l’apparence d’un Blanc) ne suffit pas. Nous devons donc identifier le conflit qui avait lieu Ā l’poque de Paul quant Ā savoir qui reprsentait vraiment Juda. S’agissait-il de ceux qui rejetaient le Christ ou bien de ceux qui l’acceptaient? La majorit de ces gens le rejetaient et donc, historiquement, ils purent garder la d-nomination de «Juda »aux yeux des hommes. Mais aux yeux de Dieu, les vrais
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Judates taient les Chrtiens. Dans le timing de Dieu, beaucoup d’autres fidles de Jsus furent ajouts aux disciples originels et furent ents Ā l’arbre de la vraie Juda. Le temps passant, la vraie Juda devint plus nombreuse que la branche morte du Judasme, qui devait tre lague. VoilĀ djĀ une raison pour laquelle le mot « Juif » ne mrite pas d’tre utilis en rfrence Ā Juda.
Si tu perÇois Galates 1:13–14 comme Paul parlant de la religion des Juifs en tant que religion de Juda, tu es victime d’une parfaite parodie de langage. Ce passage est une rfrence directe au Judasme et exige une identification exacte. L’entiret de Juda n’entre tout simplement pas dans ces versets.
Nous devons remonter dans le temps pour comprendre la gntique, la dmo-graphie et les importations scripturaires sur ce sujet. Il doit tres reconnu que les hommes de Juda furent emmens dans la captivit assyrienne tout comme le furent leurs frres d’Isral (II Rois 18:13). Plus de 200.000 Judates furent emme-ns, en exceptant Jrusalem. Tu peux les appeler « Juifs » si tu veux (pas moi), mais leur intgrit raciale resta intacte. Ce sont ces Judates qui finirent par s’installer en Allemagne, amenant avec eux le sceptre royal. Lorsque le temps de la captivit en Babylone fut arriv pour les Judates qui restaient encore Ā Jrusalem, seuls 10.000 furent emmens (II Rois 24:14), plus quelques autres dportations tota-lisant 4.600 hommes (Jrmie 52:30); pas grand chose compar aux exils en Assyrie. Aprs la chute de Jrusalem, il restait un rsidu de ce qui peut tre consi-dr comme de la racaille Blanche pauvre. Ces gens ne suivirent pas le conseil de Jrmie et fuirent vainement en Ègypte, pour tre ensuite capturs par Nabucho-donosor et renvoys Ā Babylone.
Nous commenÇons Ā voir se dessiner le tableau des divers mouvements de Juda en diffrentes poques et en diffrents lieux. Ce furent les descendants de ces captifs d’Ègypte, ainsi que les 4.600 qui revinrent de Babylone, qui tablirent la soi-disant nation juive vers 520 av. JC. S’ils taient Ā peine 15.000, ils peuvent nanmoins s’tre rapidement multipli durant leur captivit de 70 ans. En fait, il leur fut command d’lever des familles nombreuses (Jrmie 29:6). Cependant, cette augmentation dmographique tait problmatique si l’on en croit Esdras 9 et 10, dcrivant le mlange de la semence sainte de Juda qui se maria avec des femmes trangres, des femmes des peuples de ces pays dcrits en Esdras 9:1.
Si, comme tu le suggres, les Ammonites et les Moabites taient le rsultat de liaisons incestueuses, il semblerait alors que nous devons accepter les prmisses selon lesquels ces peuples, depuis l’poque de Lot vers 1898 av. JC (selon la data-tion d’Usher) jusqu’Ā l’poque d’Esdras vers 457 av. JC, ne changrent pas du tout en tant que peuple, sur plus d’un millier d’annes. Quand nous considrons que Ruth tait une femme de Moab (une Moabite) en 1322 av. JC, c’est-Ā-dire environ Ā la moiti de ce laps de temps, et que sa ligne tait de David – ligne qui mne au Christ – il ne nous reste que deux possibilits : 1. lesMoabites ne changrent jamais,
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2. ladmographie volua et les Moabites n’taient plus le mme peuple, plus de mille ans plus tard. Les «Mosrites »,dans la Septante, sont sans aucun doute une autre dsignation de Mizram, les Ègyptiens, et qui taient probablement les Judates de basse classe capturs en Ègypte.
Quand Nhmie citait la Loi, il ne s’agissait peut-tre pas seulement de Deut-ronome 22:30 Ā 23:4, qui nous parle d’inceste, car 23:1 parle de blessures aux testicules et d’masculation, et 23:2 discute du problme des «btards »,c’est-Ā-dire des mtisses, comme le dmontre Èzchiel 44:7, Nombres 18:4 et Jrmie 51:51. Comment une personne ne de l’inceste pourrait-elle tre identifie pour pouvoir entrer ou non dans l’assemble ? Les personnes nes de l’inceste pouvaient tre assimiles, tandis que les hybrides taient suffisamment diffrents pour pou-voir tre identifis. Deutronome 23:4 dit qu’il ne s’agit pas d’inceste mais de la nature inhospitalire de ces gens et de leurs efforts pour maudire Isral. Il n’y a aucune raison de ne pas penser que ces trangers taient mlangs racialement et qu’ils gardaient la marque des Moabites et des Ammonites, comme nous le verrons bientÔt ;et c’est exactement ce qui s’tait pass pour les habitants de Jrusalem Ā l’poque du Christ, eux qui se faisaient appeler « Judates » ou « Juifs » [sic].
La loi contre le mlange racial en Deutronome 7:1–3 est clairement raciale dans le contexte, avec le verset 6 : «au-dessus de tous les peuples» ;et c’est Ā cette loi que Juda dsobit durant sa captivit. Le mlange tranger dans leur souche raciale tait suffisant pour changer leur physionomie, comme l’indique Èsae 3:9 : « L’aspectde leur visage tmoigne contre eux». Ils ne possdaient plus la belle apparence du Roi David : «Or il avait le teint ros, avec de beaux yeux, et tait beau de visage » (I Samuel 16:12). Trs franchement, ils devaient tre des btards hideux, et la violation de la loi tait la plupart du temps commise par les dirigeants (Èsae 3:12 et Esdras 9:2). Y a-t-il quoique ce soit de nouveau sous le soleil? Le nombre de politiciens de sangs-mls aujourd’hui est pidmique. Je n’en connais aucun qui ait t expos comme rsultat d’un inceste. Nous avons ainsi dans la Bible ces types et ombres qui appellent notre attention sur un motif perptuel de violations.
Si notre tymologie est trop rigide jusqu’Ā tre cassante, nous passons Ā cÔt de quelque chose. Cela est significatif dans un sens prophtique. Notre tude de la Parole est rendue particulirement pnible par un surplus de versions prcaires de la Bible, de concordances, de lexiques et de commentaires; je prends la plupart d’entre eux avec un grain de sel, afin de rester sur la bonne voie. Si Dieu a fait qu’Isral est devenue des « brebis perdues » et que 200.000 Judates se sont perdus avec elle, nous pouvons nous attendre Ā ce que ces deux groupes soient finalement retrouvs. Garde aussi Ā l’esprit qu’Ā Babylone, tous les Judates n’taient pas des mlangeurs de race. Il y avait les bonnes figues de Jrmie 24 qui, tout comme leurs frres dans la dispersion, accepteront le Christ et donneront de bons fruits.
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Tous ceux qui retournrent Ā Jrusalem aprs la captivit furent tiquets « Juifs » ou «Judates »bien que, comme djĀ mentionn en Esdras, certains d’entre eux n’taient pas racialement purs. Les mauvaises figues de Jrmie 24 taient aussi des Judates, en dpit des basses classes de Blancs laisses en arrire avec Sdcias et du nouvel influx de btards et de Judates spirituellement mtisss. C’est ce que j’appelle le «Syndrome Sioniste», par lequel Ā la fois des Judates et des non-Judates (qui seront collectivement appels « Juifs ») rejetteront le Messie.
Les bonnes et les mauvaises figues de Jrmie 24 taient prsentes Ā l’poque du Christ et sont toujours parmi nous aujourd’hui. Ce fut la dcision de Dieu de sparer les hommes de notre race en croyants et non-croyants. Le mlange racial et les religions mlangeuses amneront une confiscation de la dsignation tribale Isralite, comme par exemple la tribu de Juda. Que nous le voulions ou non, Dieu a insr ce coin. Dieu supprime continuellement les mauvaises figues de chaque nation pour leurs nuisances; pour qu’ils soient un reproche, un proverbe, un objet de raillerie, une maldiction .. .et Il enverra l’pe parmi eux jusqu’Ā ce qu’ils soient dtruits (Jrmie 24:9–10).
Nous, en tant que bonnes figues, ne devons pas plus tre sous un joug mal assorti avec des incroyants de notre race qu’avec des judaseurs trangers. á l’poque du Christ, les mauvaises figues taient au contrÔle avec l’assentiment de Rome. Ils taient connus sous les noms de «scribes »et «Pharisiens ».En Jean 8:33, ces « Juifs » admettent qu’ils ne font pas partie d’Isral en dclarant que « ils ne furent jamais esclaves d’aucun homme ». Jsus les appelait « les enfants du diable » (Jean 8:44) et Il dclare de plus qu’ils sont des incroyants « parce que vous n’tes pas de mon troupeau » (Jean 10:26). C’est une rfrence Ā quelque chose qui complique le sujet encore un peu plus : les Èdomites.
Selon I Macchabes 5:3–8, la nation d’Èdom disparut en 126 av. JC lorsque Jean Hyrcane de Juda termina la conqute commence par Judas Macchabe en 163 av. JC et qu’il convertit de force les hybrides Èdomites au Judasme. Josphe ajoute, dans sonAntiquitÉ des Juifs, qu’ils se soumirent Ā la faÇon de vivre des Juifs et ne furent plus, par aprs, autre chose que des Juifs. Èdom fut absorb dans Juda; il s’ensuit qu’une branche de l’arbre de Juda devint le seul peuple restant pour ac-complir les prophties d’Èdom. Ils seront connus par leurs fruits, ou plutÔt par leur manque de fruit. Donc, Dieu choisissant la Jude en temps et lieu afin d’amener Son unique Fils engendr dans le monde, le casse-tte est synchronis, avec tous les acteurs prsents sur la scne, et c’est Ā nous de le rsoudre 2.000 ans plus tard.
Avec toutes les pices Ā conviction prcdentes, le verdict de Rvlation 2:9 et 3:9 est donn : dans le principe de mtissage se faisant passer pour de la puret raciale. Je crois que Dieu punira et dtruira ce mlange gntique impie Ā cause de leurs fausses affirmations et de leur maldiction auto-impose quand ils dclarent que le sang du Christ sera sur leurs enfants (Matthieu 27:25). á travers les ges, Ā chaque fois que nous, les croyants, enseignons la doctrine du Christ, nous amenons
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le sang du Christ sur les incroyants. Ils Le crucifient encore et encore et, parmi les meurtriers, on trouvera un Juif prtendant tre de Juda Ā leur tte. La cl pour comprendre qui est qui concernant Juda Ā l’poque du Christ est Jrmie 24.
Affirmer qu’il n’y avait pas de peuple racialement mlang jouant dans ce drame est aussi tir par les cheveux que d’affirmer que tous les peuples du pays taient des Isralites racialement purs. Ceci explique le discours de Pierre en Actes 4:10, s’adressant Ā deux groupes (les mmes qu’au verset 8). S’il s’tait agi uniquement d’Isral il n’aurait pas dÛ dire «et ».Si, comme tu le dis, ce n’taient que «ces quelques personnes peu nombreuses» qui furent responsables de Sa mort et que les vnements culminrent en 70 ap. JC, lorsque eux et leurs enfants furent d-truits une fois pour toutes, je dirais que cette affirmation tord un peu trop la dfini-tion de « peu nombreuses », tant donn le fait que Josphe pense que le nombre de tus fut de 1.337.490 personnes au minimum. Quelqu’un de plus analytique que moi pourrait faire le calcul et en dduire que ce ne furent pas simplement quelques Judates qui rejetrent le Christ et qui en payrent le prix, sachant ga-lement que les bonnes figues Judates avaient djĀ fui le pays. Il doit forcment y avoir un lment non-Adamique conduisant Ā la crucifixion et qui continue par aprs.
C’est la leÇon que nous devons apprendre : savoir discerner correctement et identi-fier les ennemis du Christ. Nous ne devenons ainsi pas uniquement des inspecteurs de fruits mais galement des inspecteurs de racine. James Strong n’a pas donn une dfinition du mot «Juif ».Il tait sans doute bien conscient du fait que le mot «Juif »n’apparat pas dans la Bible KJV de 1611 ni dans la Bible de Genve de 1599; ni d’ailleurs dans aucune pice de Shakespeare, ceci parce que le mot « Juif » ne se trouve pas dans le langage hbreu ou dans les Ècritures en grec. C’est comme de vouloir dterminer la race d’une personne en utilisant le mot « Amri-cain ». C’est pourquoi exiger de la Bible qu’elle nous prsente une seule personne appele «Juif »conduit Ā une grande confusion. C’est utiliser la terminologie de nos ennemis. Si cette pagaille n’tait pas rsolue, la question serait : pouvez-vous m’indiquer une personne dans la Bible qui soit dsigne comme un Juden mais qui ne soit pas un Isralite?
Un exemple d’un tel cafouillage, qui mne Ā la thorie selon laquelle Juda et Juifs seraient synonymes, se trouve en Jean 8:31 : « Jsus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui ». Bullinger dclare que ce verset est une mauvaise traduction, et Fenton le traduit plus correctement : «Jsus dit, ds lors, aux Judens qui n’avaient pas cru en lui». Le Seigneur faisait la distinction entre les bonnes et les mauvaises figues, Ā l’intrieur du contexte gographique; les mauvaises figues devaient in-clure des non-Judates/non-Isralites aussi bien que des Judates non-croyants. Dire autre chose revient Ā dire que le Christ tait ignorant de la structure dmo-graphique qui L’entourait et qu’Il ddaignait tout ce qui pouvait avoir une conno-tation raciale. Ce n’est pas que l’usage du mot «Juif »illustre une pense double mais plutÔt que ce mot a un double sens. On peut tre un Juden sans tre un
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Judate. Je crois que la Parole de Dieu anticipe cette confusion, et c’est la raison pour la-quelle nous devons maintenant nous dbarrasser de toute cette fausse culpabilit qui nous est impose. Comme le chantait le satanique chanteur de rock Mick Jag-ger : «Qui a tu les Kennedy? Eh bien, aprs tout, c’tait vous et moi». Je peux dire en toute confiance : «Son sang n’est pas sur moi». Le Judasme fut effecti-vement cultiv Ā Babylone et y prolifra en dfiance aux Lois de Dieu. Le motif talmudique s’illustra Ā l’poque du Christ par un mixage racial endmique. Cet agenda se rpte aujourd’hui avec l’Humanisme Sculaire institutionnalis. C’est ce que la Bible appelle le « mystre d’iniquit », injustice par laquelle l’homme Ada-mique pense qu’il peut tre un dieu et se croiser avec qui il le dsire, et le produit de son pch, le mtisse, se voit lui-mme comme de la bonne semence. En 70 ap. JC, il y a pu y avoir certaines personnes dfiant les lois de la nature qui ont chapp Ā la destruction de Jrusalem, et leurs descendants sont parmi nous aujourd’hui. Ils se font appeler «Juifs ».Ils sont aids par leurs laquais Sionistes, et Dieu dclare qu’il y aura une Solution Finale.