Rencontres HAS 2010 - Intégration des connaissances médicales dans les outils informatisés  l expérience des professionnels - Rencontres10 Les moments forts TR 8
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Rencontres HAS 2010 - Intégration des connaissances médicales dans les outils informatisés l'expérience des professionnels - Rencontres10 Les moments forts TR 8

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Documents Rencontres10_diaporamaTR8 (1,52 Mo) Rencontres10_Les moments forts TR 8 (71,14 Ko) Mis en ligne le 20 déc. 2010 Table ronde 8 du 2 décembre 2010 de 14h15 à 15h45 En relation avec ses missions de diffusion des bonnes pratiques professionnelles, d'évaluation des pratiques professionnelles et de certification des logiciels d'aide à la prescription (LAP), la HAS doit s'intéresser aux systèmes informatiques d'aide à la décision médicale. Dans le meilleur des mondes, ces systèmes pourraient aider les professionnels de santé à prendre rapidement des décisions conformément aux données de la science, les plus récentes, ou pourraient servir au moins à homogénéiser les pratiques. Dès aujourd'hui, des industriels se sont lancés dans l'aventure, nous les interrogerons sur leurs perspectives et les difficultés qu'ils ont rencontrées. Des médecins ont aussi décidé de participer à la mise au point et à l'évaluation de tels systèmes dans le cadre de leur pratique quotidienne. Nous leur demanderons comment ils ont conçu leurs projets et comment ils se sont approprié ces systèmes. Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Pierre LIOT– Chef de projet, service qualité de l’information médicale, Haute Autorité de Santé Intervenants : Thierry DART – Médecin en santé publique et médecine sociale, service informatique hospitalière, Hôpital européen Georges Pompidou Intégration des SAD au dossier patient, seront abordés les points suivants : - L'intégration de Systèmes d'Aide à la Décision (SAD) au sein du dossier patient informatisé de l'HEGP, vu au travers de quelques exemples issus de situations réelles. - Les enseignements tirés des études d'évaluation menées lors de la mise en place de ces SAD : points positifs et écueils rencontrés lors de la mise en place et de l'utilisation de tels systèmes. - Les prochaines évolutions des SAD intégrées au dossier patient Hector FALCOFF – Médecin généraliste – Enseignant-chercheur, Université Paris-Descartes Jean-François FORGET – Directeur du développement, Vidal VIDALReco : de l'information documentaire au système d'aide à la décision médicale Depuis 9 ans, Vidal réalise la synthèse des recommandations thérapeutiques de la HAS, de l'Afssaps et de sociétés savantes. Structuré autour d'arbres décisionnels, ce contenu est diffusé aux professionnels de santé depuis 2005. Il évolue depuis deux ans vers l'intégration dans des systèmes d’aide à la décision médicale informatique (SADM). Il est maintenant utilisé au sein de logiciels de prescriptions, et interfacé avec les données du patient. Retour d'expérience sur la production et la structuration de ces contenus. Perspectives d'intégration dans les processus de soins. Jean-Louis RENAUD-SALIS – Consultant CEGEDIM – Ancien directeur du réseau de cancérologie Aquitaine La mise en œuvre des systèmes d'aide à la décision médicale : état des lieux en France, en Europe et en Amérique du Nord Á la demande de la HAS, CEGEDIM Activ a réalisé un état des lieux sur les systèmes informatisés d'aide à la décision médicale (SADM). Cette étude porte principalement sur les points suivants qui seront développés lors de la table ronde : les domaines d’application actuels des SADM destinés aux cliniciens, l’impact des SADM sur la qualité et la sécurité des soins et la mise en œuvre des recommandations de pratique cliniques, les obstacles à leur développement et à leur adoption en pratique clinique, les stratégies déjà mises en place pour leur développement en Amérique du Nord et en Europe, des propositions pour la mise en place d’une stratégie visant au développement de ces outils et à leur intégration dans la stratégie nationale des systèmes d’information de santé. Mis en ligne le 20 déc. 2010

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Langue Français

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 Table ronde 8 – Les moments forts  Intégration des connaissances médicales dans les outils informatisés : l’expérience des professionnels   Quelles sont les conditions d’une intégration efficace des connaissances médicales dans les outils informatisés ?  Thierry DART– Médecin en santé publique et médecine sociale, service informatique hospitalière, Hôpital européen Georges Pompidou Nous menons des expériences en milieu hospitalier, mais de façon « cantonnée ». Il est nécessaire de sortir de ce cadre étroit, ce qui implique une volonté politique forte et des financements appropriés, car les actions que nous avons évoquées au cours de la table ronde sont assez coûteuses. Or, aujourd'hui, dans les hôpitaux, il n’existe aucun financement organisé et les démarches reposent sur la bonne volonté des établissements qui déterminent leur propre plan d'amélioration de la qualité des soins dispensés aux patients. Ensuite, il faut imposer aux acteurs de développer une meilleure interopérabilité, ou au minimum, les aider dans cette démarche qui doit être conduite à deux niveaux : celui des données patient au sein des logiciels et celui de l'interopérabilité de la représentation de la connaissance. Pour exemple, l'hôpital de Dijon implémente actuellement la recommandation diabète, que je ne peux importer de façon aisée dans mon logiciel faute de disposer d'un standard de représentation de cette connaissance. Il faut donc que nous développions ce standard, qui peut d'ailleurs être relativement simple, grâce à des modèles scientifiques publiés il y a une déjà dizaine d'années (algorithme Glif). Enfin, et c'est très important, il faut généraliser l'évaluation de la mise en place des systèmes d'aide à la décision. On le voit bien dans la littérature, ces systèmes sont généralement efficaces. Leur efficacité est prouvée, et surtout, elle s'applique à de très nombreux patients. Mais, les systèmes d'aide à la décision peuvent être aussi, dans certains cas inefficaces, voire engendrer des effets adverses. L'évaluation est donc nécessaire. Pour moi, l'essentiel réside dans ces mots : volonté politique, financement, interopérabilité et évaluation.  Hector FALCOFF–Médecin généraliste – Enseignant-chercheur, Université Paris-Descartes Il est important d'avancer plus vite et plus loin. Pour la médecine de ville, il existe deux leviers possibles : le travail à conduire sur l'interopérabilité des données cliniques - projet qui devrait être porté par le Collège de médecine générale -, et la rémunération à la performance, le médecin devant maîtriser la mesure des indicateurs, alors qu’aujourd'hui, il n’est pas impliqué dans la mesure des indicateurs du Capi. Un troisième facteur qui me paraît important est la labellisation des logiciels et l'encouragement dont devraient bénéficier les médecins qui utilisent les logiciels labellisés, par un financement ou au moins, par un soutien matériel approprié.  Pierre LIOT–Modérateur, Chef de projet, service qualité de l’information médicale, Haute Autorité de Santé Il y a un vrai besoin, une attente des acteurs, à l'égard de la puissance publique, pour qu'elle publie et actualise des normes ; pour qu'elle mette en place les contrôles de conformité permettant d'identifier les logiciels qui répondent à ces normes ; pour qu'elle définisse et mette en œuvre une politique d'incitation ou d'interdiction. Tout cela est nécessaire pour que soient récompensés ceux qui font cet effort et cet investissement bénéfique à la collectivité toute entière. 
Malheureusement en France, l'informatique médicale a surtout été développée pour permettre la rétribution des acteurs de soins et favoriser la remontée d'informations utiles aux décisions des tutelles. Mais les professionnels de santé, eux, n'ont jamais eu un réel intérêt à l'informatisation de leurs pratiques. Donc que ce soit à l'hôpital ou en ville, l'informatisation est aujourd’hui une démarche subie. Il est très rare qu'un professionnel de santé français bénéficie de l’apport des systèmes informatiques, ou s'il en bénéficie, c'est très souvent une utilisation minimale des fonctions par rapport au potentiel de l'outil. Il est nécessaire que l'informatique apporte aux professionnels de santé ce qu'elle apporte aux acteurs d'autres métiers, c'est à dire une aide, une sécurité, et un retour d'expérience… C'est la condition de la motivation d es professionnels pour développer les outils informatiques en France.   
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