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Informations
Publié par | BULLETIN_DE_CORRESPONDANCE_HELLENIQUE |
Publié le | 01 janvier 1959 |
Nombre de lectures | 11 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Extrait
Teresa Wroncka
Pour un atlas archéologique de la Crète minoenne : Sitia I
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 83, livraison 2, 1959. pp. 523-542.
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Wroncka Teresa. Pour un atlas archéologique de la Crète minoenne : Sitia I. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume
83, livraison 2, 1959. pp. 523-542.
doi : 10.3406/bch.1959.5034
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1959_num_83_2_5034TERESA WRONCKA 523
POUR UN ATLAS ARCHÉOLOGIQUE
DE LA CRÈTE MINOENNE : SITIA I
(avec une carte)
Les découvertes archéologiques faites en Crète depuis plus d'un demi-
siècle permettent de dresser une liste impressionnante de sites et de trou
vailles. Le nombre de sites minoens connus était déjà très élevé avant la
deuxième guerre mondiale, mais pendant ces dernières années l'activité
archéologique s'est accrue considérablement. Tandis que les écoles étran
gères poursuivent les travaux en principe sur leur chantiers traditionnels (1),
les fouilles grecques, notamment de N. Platon et Sp. Marinatos, celles aussi
de St. Alexiou, ont dégagé des dizaines de nouveaux sites dispersés dans
des régions différentes (2). Les noms, et plus encore l'emplacement d'un
grand nombre d'entre eux, restent jusqu'à présent à peu près totalement
ignorés des archéologues eux-mêmes.
C'est surtout en lisant les chroniques des fouilles exécutées en Crète
qu'on peut mesurer les difficultés qu'il y a à localiser les endroits décrits
ou mentionnés. La Crète est d'ailleurs un pays relativement très mal connu
du point de vue de la géographie humaine. On ne dispose, en effet, pour
le travail d'identification, que de cartes incomplètes, comportant nombre
d'erreurs graves, souvent établies à une échelle insuffisante (3). En outre
(1) II s'agit ici des écoles anglaise, française et italienne (les Américains n'ont pas fouillé
en Crète après la guerre), mais il faut noter la tendance de ces écoles à élargir le champ de leurs
recherches vers les environs des sites principaux. Il suffît de mentionner les récentes découvertes
italiennes d'un site minoen entre Phaistos et H. Triada (Patrikies), et l'exploration d'une villa
minoenne près de Gortyne (cf. Chronique des fouilles en 1957, et ...en 1958, BCH, 1958, p. 792,
et 1959, p. 740), et les découvertes anglaises dans les alentours du palais de Cnossos (cf. par
ex. BSA, 1952, p. 243-45 ; 1956 p. 81-99 ; JHS, 1954, p. 166 ; 1956, Suppl. p. 33).
(2) Cf. N. Platon, dans Πρακτικά της Άρχαιολ. Εταιρείας (cité ci-dessous : Πρακτικά),
1951, p. 256-247 ; 1952, p. 619-648 ; 1953, p. 288-297 ; et dans Κρητικά Χρονικά (cité ci-dessous :
Κρητ. Χρον.), 1947 à 1956 ; S. Alexiou, dans Πρακτικά, 1953, p. 299-308 ; 1954, p. 369-376 ;
A. K. Orlandos, dans Τό ε"ργον της αρχαιολογικής εταιρείας (cité ci-dessous : Ta έργον), 1954,
p. 99-114 ; 1956, p. 107-127 ; 1957, p. 82-94.
(3) La liste des cartes géographiques de la Crète établie par J. D. S. Pendlebury, The Archaeo
logy of Crete, Londres, 1939 (cité ci-dessous : AC) ne peut être allongée de façon notable ; il faut