Recension des principales sources d'information sectorielle ; n°1 ; vol.7, pg 107-119

D.Meyer

Description

Revue d'économie industrielle - Année 1979 - Volume 7 - Numéro 1 - Pages 107-119
13 pages

Informations

• Publié par: REVUE_D-ECONOMIE_INDUSTRIELLE
• Publié le: 01 janvier 1979
• Nombre de lectures: 26
• Langue: Français

Extrait

Dominique Meyer
Recension des principales sources d'information sectorielle
In: Revue d'économie industrielle. Vol. 7. 1er trimestre 1979. pp. 107-119.
Citer ce document / Cite this document :
Meyer Dominique. Recension des principales sources d'information sectorielle. In: Revue d'économie industrielle. Vol. 7. 1er
trimestre 1979. pp. 107-119.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rei_0154-3229_1979_num_7_1_2868RECENSION
Recension des principales
sources d'information sectorielle
Rubrique sous de l'Université la responsabilité réalisée de par Paris-Nord l'équipe de J.-M. (Villetaneuse) d'économie CHEVALIER industrielle
Nous poursuivons ici notre série d'articles concernant la d
ocumentation disponible pour l'étude de la structure de l'appareil pro
ductif par une recension des principales sources d'information sectoriell
e. (1)
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de re
venir sur un certain nombre de problèmes qui surviennent en général
lors de l'utilisation de ce type de données.
Une première difficulté résulte du mode de classement des in -
formations. Les deux principales catégories de classement sont le sec -
teur d'activité et la branche.
Un découpage sectoriel de l'économie renvoie à une nomencla
ture d'activités dans laquelle les unités de production sont classées
suivant leur activité principale (2). Un découpage de l'économie en
branches renvoie a une nomenclature ae produits. Dans ce cas, une en -
treprise peut être classée dans plusieurs rubriques différentes au pro
rata de la valeur de la variable considérée (CA, VA, effectif, etc.)
(1) Nous tenons à remercier ici Olivier Pastré pour l'aide qu'il nous a
apportée dans la réalisation de cette recension.
(2) Ce mode de classement présente l'inconvénient de fausser notable -
ment les chiffres. Ainsi RENAULT est-elle classée dans le secteur
"Construction Automobile". Elle n'apparaît donc pas dans le sec -
teur des machines outils dont elle est pourtant l'un des princi -
paux constructeurs.
— 107 — — — REVUE D'ECONOMIE INDUSTRIELLE
pour chacun des produits fabriqués. La nature fondamentalement diffé
rente des données issues de ces deux types de classement rend toute
utilisation conjointe (dans If cadre d'un modèle, par exemple) pré -
caire.
A ce problème s'ajoute celui du niveau d'agrégation qui rend
extrêmement difficiles les comparaisons. Cette difficulté s'amplifie
évidemment lorsqu'il s'agit de comparaisons internationales. De plus,
les nomenclatures subissent assez fréquemment des transformations, ce
qui constitue un frein à l'établissement de séries chronologiques
longues (1) .
Nous tenterons, tout au long de cette recension, de ne ja -
mais perdre de vue ce type de contraintes en indiquant, chaque fois
que ce sera possible, la nature et le degré d'agrégation des nomen -
clatures utilisées dans les diverses publications. Les recueils de
données seront classés par organismes émetteur et présenté succinc
tement.
BANQUE DE FRANCE
Centrale des Bilans (2)
La des Bilans de la Banque de France publie chaque
année une série de recueils sectoriels (3). Les données publiées sont
relatives à l'échantillon constitué par les adhérents de la Centrale
des Bilans (4) .
Le traitement des données recueillies auprès des adhérents
débouche sur deux publications :
un Dossier Individuel d'Entreprise (pour chacun des adhérents en
particulier (5) ).
[ 1 ] Un fascicule de Résultats Sectoriels
II traite séparément les entreprises soumises à l'impôt sur
(1) En effet, il arrive fréquement que le passage d'une nomenclature
à l'autre ne soit possible qu'à un niveau très désagrégé; c'est le
cas pour la Nomenclature d'Activités Economiques de l'INSEE en vi
gueur avant 1973, et la Nomenclature d'Activités & de Produits qui
lui a succédé à cette date; le passage de l'une à l'autre n'est
possible qu'au niveau "600". Lorsque les données issues d'une en
quête ne sont publiées qu'au niveau "100", il est impossible de
traduire les données NAp en NAE.
(2) 28 rue de Valois, 75001 Paris.
(3) Selon la NAP, les résultats statistiques sont relatés au niveau
600.
(4) Cette adhésion n'étant en rien obligatoire, les données ne cou -
vrent donc pas la totalité des entreprises d'un secteur. Elles
ne sont toutefois publiées que lorsqu'elles sont jugées signifi
catives.
(5) II n'entre pas dans l'objet de la présente recension.
* Les numéros entre les crochets renvoient au tableau récapitulatif
situé en annexe.
— 108 — — — REVUE D'ECONOMIE INDUSTRIELLE
les sociétés et les sociétés de personnes et entreprises individuelles.
Ce fascicule comprend cinq parties :
- un tableau descriptif donnant pour chacun des sous-ensembles fiscaux:
. une description quantifiée des entreprises du sous-ensemble (nom -
bre, effectif, valeur ajoutée) ,
. les tranches de taille éventuellement retenues pour ce sous-ensem
ble avec la même description.
- un tableau de bord comprenant, pour chaque tranche de taille, un cer
tain nombre de ratios concernant l'activité, le rendement, la renta
bilité, l'investissement et le financement.
- Des ratios complémentaires comprenant des éléments concernant la ré
partition des revenus, l'intensité capitalistique , la rotation des
stocks.
- Une synthèse des flux.
- Une série de tableaux comptables.
Les données (au demeurant très précieuses) présentées à
cette publication doivent être utilisées avec précaution étant donné
le mode de constitution de l'échantillon.
LE B.I.P.E. (1)
Le BIPE occupe, dans le cadre de cette recension, une pla
ce quelque peu particulière puisque, à quelques exceptions près, les
documents qu'il réalise ne sont diffusés que de façon restreinte (2).
Deux types d'études sont réalisés par le BIPE :
- une première catégorie donne lieu à des publications périodiques :
[2] Le Tableau de Bord des Industries Françaises (bimestriel). Il
retrace l'évolution récente de l'économie française et étrangère
et tente d'évaluer ses tendances à court terme.
[3] La prévision à un an de l'économie française.
Une première version paraît en mai/juin, puis paraît en automne
la version définitive qui étudie 110 produits ou groupes de pro
duits .
[4] La prévision glissante à cinq ans (annuel).
Une étude de marché détaillée est réalisée pour plus de 100 pro
duits.
[5] Une seconde catégorie concerne des études sectorielles qui sont
réalisées à la demande des adhérents sur des sujets très variables.
(1) Bureau d'Information et de Prévision Economique - 122 avenue du
Général de Gaulle - 92200 Neuilly s/Seine - Tél. 747 . 11 . 66 .
(2) En général, les études ne sont diffusées qu'auprès des adhérents
du BIPE, certaines n'étant même ouvertes qu'au maître d'oeuvre.
— 109 — — — REVUE D'ECONOMIE INDUSTRIELLE
B.I. T. (1)
[6] Annuaire des Statistiques du Travail (annuel 95 FS)
Ce très volumineux ouvrage (920 pages environ) présente, pour
chacun des pays adhérents à l'OIT, les informations suivantes:
. Population active par branche (10 branches) (2)
. Indices de l'effectif employé (9 sur 6 ans.
. Chômage par branches (19 branches) .
. Durée du travail (22 branches et sous-branches) .
Le principal défaut de ce recueil réside dans le niveau d'agré
gation très élevé des statistiques présentées. Par ailleurs, la
CITI (qui a pourtant le mérite de permettre les comparaisons i
nternationales) semble incompatible avec les nomenclatures utili
sées le plus fréquemment en France.
C.E.E. ( 3 )
[7] Etudes sur l'évolution et la concentration .
La CEE a lancé en 1970 un programme d'études et de recherches
sur l'évolution de la concentration et de la concurrence dans
plusieurs secteurs et marchés industriels des différents pays
membres. Ces études appliquent la méthodologie développée par
R. Linda.
En dehors des informations purem