Chronique d histoire régionale  ; n°120 ; vol.32, pg 165-204
41 pages
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1946 - Volume 32 - Numéro 120 - Pages 165-204
40 pages

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Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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Chronique d'histoire régionale
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 32. N°120, 1946. pp. 165-204.
Citer ce document / Cite this document :
Chronique d'histoire régionale. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 32. N°120, 1946. pp. 165-204.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1946_num_32_120_3019CHRONIQUE D'HISTOIRE RÉGIONALE
ARTOIS et BOULONNAIS
PAS-DE-CALAIS
Commission départemental» des Monumeats historique» du Pas-de-Ctflais.
Mémoires. Tome V, fasc. I. Arras, Ï.N.S. A.P., 1945.
Abbé J. Lestocquoy : Patriciens du Moyen Age. Les dynasties bour
geoises d' Arras du XI* au XV* siècle. In-8°, 173 p. (Sera recensé dans le
prochain fascicule.)
Bulletin. Tome VHr 2* livr. Laval, impr. Barnéoud, 1944.
A. Portin : Notes sur les registres de catholicité de La Bussière
(.1781-1790), p. 208-209. Confrérie de Charitables de Saint-Éloi pour .por
ter les morts en terre, à l'instar de la célèbre confrérie de Béthune. Pen
dant tout le xvme siècle des ermites vivent dans les bois environnants..
Bovaval : Prieuré du Mont-Saini-Jean à Houdain, p. 220-221, Du x-n*
siècle. Incendié «n mai 179,0. Habité par -trois .bénédictins de Lohbes
(Belgique) .
E. de La Charie : Hesdin. II. Le Hefuge de Saint-André, p. 269-272.
Notes historiques et archéologiques sur ce refuge d'une abbaye de Pré-
montre de 1562 à 1793.
\ Académie d' Arras.
Mémoires, 3° série. Tome XV, 1937-1940. Fcmtettay-le-Comte., 1945.
J, Lestocquoy : Discours de réception, p. 39-54. •Retrace l'histoire d'Ar-
ras des origines historiques au xir3 siècle. *
Ed. Fournier : Robert Gaguin, humaniste et canoniste artésien du
XV9 siècle, p. 85-87. Résumé d'un important travail sur le célèbre écri
vain né à Calonne-soir-la-Lys en 1433.
J. Lestocquoy : Notes sur quatre médailles frappées pendant la. va
cance du siège pontifical (1689, 171k, 1823,1829), p. «7-89. Rectifications
chronologiques.
J» Lestocquoy : les Mosaïques de Saint-Bertin au musée de Saint-
Orner, p. 154-157. Importants fragments de mosaïques de 1108. Leur
symbolisme semble les rapprocher de celles de Reims et de Saint-Denis,
qui ont été étudiées par M. 'Mâle.
4e série. Tome II, fasc. 2, 1941-1944.
Arras, impr. Nouvelle Société Anonyme du Pas-de-Calais.
Ed. Perroy : Un discours inédit de Jean le Fevre, abbé de Saint-Vaasf
[d'Arras] et conseiller de Charles V (8 décembre 1376), p. 81-90. Jean le . REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 166
Fevre, né peut-être à Paris, fit profession à Saint-Vaast çn 1363, étudia
le droit à Orléans et Paris; canoniste et orateur très réputé. Conseiller
du roi à la fin du règne, il fait partie d'une ambassade à Avignon pour
dissuader Grégoire XI de partir pour Rome. Au temps du Grand Schisme
il prononce ses discours les plus connus (1378-1379), notamment devant
le comte de Flandre pour soutenir la cause de Clément VII. M. Perroy
a retrouvé un discours inédit à Oxford (Bodleian Library, ms. Ashmo-
lean 789). Il remonte à l'époque des négociations de Bruges entre . la
France et l'Angleterre, notamment à propos de la Guyenne. Le roi d'An
gleterre refusait la suzeraineté française. Charles V n'acceptait pas la
■souveraineté anglaise même sur un territoire très restreint* Jean le
T"evre vint à Bruges pour expliquer le refus de Charles V. On sait la
•suite : ajournement et enfin rupture en 1377. Jean le Fevre semble « le
type de ces clercs versés dans le droit que les souverains de l'époque
utilisaient comme « experts » dans leurs négociations diplomatiques...
'Quelques bonnes prébendes, un évêché étaient le salaire naturel de sem
blables services. * De fait Jean le Fevre devint évêque de Chartres et
chancelier des ducs d'Anjou (1380-1390).
J. Van Acker : le Comté de Lens au XI' siècle, p. 129-134. Travail de
première main, où sont évoqués les documents ecclésiastiques et la fon
dation de la collégiale de Lens (1028),
Mlle R. Iûoehaerd : le Tonlieu d'Arras [lra partie], p. 177-201. Mé
moire très important et fait uniquement sur les documents, à propos
d'un impôt levé par l'abbaye de Sàint-Vaast; son existence est attestée
par un diplôme de Charles le Chauve (5 octobre 868). L'abbaye aurait
•eu ce droit dès qu'elle serait devenue domaine immuniste, c'est-à-dire
à la fin du vne siècle. Au Xe siècle l'abbaye aurait joui de ce privilège
régalien de tonlieu dans la ville et dans la banlieue, la cité étant laissée
à l'évêque. Dès la fin du vu* siècle, le comté ne possédait plus de droit
•sur ce tonlieu. Mais, à partir du xr3 siècle, il en reprend une faible partie.
Au xiii8 siècle la convoitise du comte et le désir de liberté des bourgeois
amènent la « destruction du régime seigneurial de l'abbaye ». On en
arrive à un partage des droits de tonlieu. L'auteur étudie ensuite « la
nature du tonlieu », d'après les documents du cartulaire de l'abbaye.
Ce travail, du à une archiviste du Royaume de Belgique, est à rappro
cher des recherches de M. Levillain sur l'abbaye de Saint-Denis.
Chanoine Ed. Fournier : Sur quelques-uns des plus anciens docu
ments de l'histoire d'Arras, p. 202-212. Il s'agit de trois documents ré
putés faux depuis longtemps. L'auteur établit qu'ils furent écrits entre
1020 et 1024; l'un des textes copie une pseudo-décrétale de Grégoire le
Orand qui remonte à cette époque.
Abbé J. Lestocquoy : Saint Charlemagne et saint Louis au maître-autel
de Notre-Dame de Calais, p. 222-224. Autel de 1628, de style Renaissance
x?es Pays-Bas. Deux grandes statues représentent saint Charlemagne et
saint Louis. Comme on le constate dans diverses œuvres d'art (tableau
du parlement de Paris au Louvre; livre d'Heures de Louis XII), saint
Charlemagne était considéré comme ayant été roi de France plus qu'em
pereur. C'était donc, comme saint Louis, un protecteur spécial de la
monarchie française. A Calais, longtemps sous la domination anglaise»
ces statues prenaient un clair symbole d'attachement à la France. CHRONIQUE D'jttlSTOIRE RÉGIONALE 167
Société des antiquaires de la Morinie.
„ Bulletin. Tome XVI, fasc. 309-310. Saint-Omer, Loyez, 1944.
Chanoine G. Coolen : le Droit de dévolution dans la nomination aux
<cures, p. 435-439. Exemple d'application de ce droit, rencontré dans une
lettre de Pierre de Langle, évêque de Boulogne, adressée à l'évêque de
Saint-Omer (1720). A corriger l'emploi par lapsus du mot « dévolut »
■comme synonyme de dévolution.
Chanoine G. Coolen : François de Valbelle de Tqurves avant l'épis-
copat, p. 440-449. Né en 1663, évêque nommé d'Aleth en 1708 et aussitôt
évêque de Saint-Omer, après un cycle d'honneurs classique au xvme siè
cle.
Chanoine G. Coolen : Un privilège de confession, incunable sur par
chemin, p. 470-480. Jean Vasseur, inquisiteur de la foi pour les diocèses
de Cambrai, Tournai, Arras et Amiens, prieur des Dominicains de Saint-
Omer (1480) et suffragant de l'évêque de Thérouanne; il accorde au
pénitent qui aura consenti à une charité d'au moins la valeur d'une
journée de travail pour la réparation du couvent des Dominicains (in
cendié par fait de guerre) la faveur de s'adresser au confesseur de son
choix et ce dernier aura alors les pouvoirs d'absoudre les censures et
cas réservés à l'évêque.
Chanoine L. Mahieu : l'Orientation doctrinale des évêques de Saint-
Omer sous la domination française (1677-1786), p. 481-515. Voir la Revue
d'histoire de l'Église de France, t. XXXI (1945), p. 168-170.
Nota. — La « Société académique de Boulogne » n'a rien publié en
1944 ni en 1945.
J. Lectocquoy.
FLANDRE, HAINAUT, CAMBRÉSIS
NORD
Annales du Comité flamand de France.
Tome XLIV, 1944. Lille, Giard. In-8\
Abbé Ch. de Croocq : Un saint de la Flandre française. Saint Winoc,
abbé de Wormhout, patron de Bergues (vers 6W-717), p. 1-191. Étude des
sources. Le culte de saint Winoc et ses manifestations : donations, trans
lations, procession

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