La priere du royaume

Jean-Christophe Blumhardt

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• Philosophie et théologie

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• Publié par: yves2010
• Nombre de lectures: 463
• Langue: Français

Extrait

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Copyright © 2008 par Plough Publishing House Church Communities UK Roberstbridge, E. Sussex TN32 5DR

Titre original: Le Notre Père ou la prière du Royaume Edité à nouveau par son fils Christophe Blumhardt

Copyright © 1928 Imprimerie de Compiègne 58, rue de l’Oise Compiègne

Préface extraite et adaptée du livre Christophe Blumhardt et son père   Copyright © 1937   Librairie Félix Alcan

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aTèires

7

Préface v Avant-propos xv Jésus dans le Notre-Père 1 Le Père lui-même 3 Que ton nom soit sanctifié Que ton règne vienne 11 Que ta volonté soit faite 15 Donne-nous notre pain quotidien 19 Pardonne-nous nos péchés 25 Ne nous induis pas en tentation 29 Délivre-nous du malin 33 Le règne, la puissance et la gloire 35

ceéfa es,  du m des étudnusees ,edl  aejinig, esdes ors s sunovaon e du premiariage, èterd  urem nisiarmh, dtrepèlu Bsuon 

P r T out ce qu plonge dans l’atmosphère piétiste. A douze ans, le futur pasteur avait relu deux fois la bible entière. La façon dont les choses se pas- sent dans les Ecritures lui fut dès lors familière. Sentir la présence du père aimant est la joie de son cœur. Mais il s’aperçoit avec ef- froi que la plupart des chrétiens ne partagent pas ce sentiment. Pour eux, Dieu est absent. Déjà il souffre en voyant que les grâces du temps apostolique ont disparu. Par contre, quand il entend son père échanger ses vues eschatologiques avec quelques braves voisins et qu’il sent vibrer leurs âmes dans l’attente du jour du Seigneur, c’est une tout autre émotion qu’il éprouve. Et lorsqu’il entre comme étudiant au Stift de Tübingen, les fondements de sa foi sont posés. Les études théologiques lui servent à approfondir ses con- naissances bibliques et historiques; il apprend à saisir le sens des textes avec la précision d’un juriste et à contempler les grandes perspectives de l’économie divine. La simplicité est pour lui le signe de la vérité. Il comprend les paroles dans leur sens propre et massif, se méfiant des conceptions spiritualisées qui dépouillent les faits bibliques de leur réalité. D’autre part, une étude sérieuse des systèmes philosophiques de Kant, de Fichte, de Schelling était de rigueur à la faculté; mais le sens pratique, le besoin du réel détournent le jeune étudiant de ce qui n’a qu’une valeur hypothé- tique. Pour échapper au danger de se con finer dans un cercle trop étroit, il préfère, pour élargir ses connaissances, s’orienter vers les