Notes bibliographiques  ; n°108 ; vol.25, pg 375-393
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1939 - Volume 25 - Numéro 108 - Pages 375-393
19 pages

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 13
Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 25. N°108, 1939. pp. 375-393.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 25. N°108, 1939. pp. 375-393.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1939_num_25_108_3713BIBLIOGRAPHIQUES NOTES
RÉPERTOIRES ET TEXTES
"William Mendel Newmann. Catalogue des actes de Robert II, roi
de France. — Paris, Recueil Sirey, 1937. In-8° de xxxn-209'p.
Bon instrument de travail que nous nous excusons de présent
er si tardivement. Malgré sa nationalité américaine, M. Newman
n'a pas craint de se mesurer avec un sujet qui exige une certaine
familiarité avec -de menus détails de notre histoire, nos dépôts
d'archives et les collections de nos bibliothèques. Grâce à une
remarquable facilité de travail et d'assimilation, il a pu mettre
sur pied un catalogue qui complète, rectifie et . remplace celui
que Christian Pfister avait annexé à ses Études sur le règne de
Robert le Pieux. Il y dénombre 144 actes (64 diplômes sincères,
12 s chartes privées sanctionnées par l'intervention royale, 28 faux
et 40 mentions). Le tout provient naturellement des archives d'an
ciens établissements ecclésiastiques. On est immédiatement frappé
par l'abondance du dossier bibliographique annexé à chaque acte
relevé par M. Newman. Il y a là une mine de précieux renseigne
ments sur la tradition manuscrite et imprimée. Quelques analyses
pourraient gagner en exactitude et en précision juridique. Telles
quelles, elles sont dans l'ensemble suffisamment développées pour
permettre au lecteur de se rendre compte du contenu de l'acte.
Pas d'introduction diplomatique à proprement parler, mais
quelques pages sur la chronologie des actes de Robert II. L'auteur
se demande si on peut parler d'un style chronologique employé
par la chancellerie de Robert. II. « Rien ne permet d'affirmer
qu'il ait existé... Il semble évident que les chanceliers de
Robert II dataient les diplômes d'après le style du lieu où ils
se trouvaient. » La méthode théoriquement la meilleure eût été,
semble-t-il, de grouper les actes en deux séries, d'une part, les
diplômes présumés rédigés et écrits à la chancellerie, d'autre part,
les établis par les soins des établissements destinataires
et d'étudier séparément chacune de ces séries. Quoi qu'il en soit,
dans les diplômes de Robert II qui permettent des vérifications,
« l'année de l'Incarnation commence soit à Noël, soit le premier
janvier, soit le jour de l'Annonciation (25 mars),. soit à Pâques,
jamais cependant le 1er mars, comme le croit Pfister ».
On sera reconnaissant à M. Newman de la simplicité avec
laquelle.il présente les , résultats auxquels il est arrivé. Aucune
trace de contention d'esprit, pas la moindre prétention.
Georges Tkssier. 376 REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE
Henri Boullier de Branche. Feuda Gabalorum, publiés sous les
auspices du Conseil général [de la Lozère]. Tome I. — Nîmes,
impr. Chastanier frères et Aimeras, 1938. In-8° de 193 pages.
L'enquête faite en 1307 à l'occasion du paréage, pour reconnaît
re les droits du roi de France et ceux de l'évêque de Mende,
est un document très important pour la géographie historique du
Gévaudan. Les deux commissaires Raoul de Court-Jumelles, juge
mage de la sénéchaussée de Beaucaire,, et Etienne Augier, curé
de Saint-Bauzile, y détaillent en effet abondamment les domaines
respectifs, avec leurs A fiefs délimités avec précision. On retrouve
ainsi « des noms de lieu - encore existants, et beaucoup d'autres
(30 % environ) qui ^ ne < figurent plus sur les cartes, mais dont
l'éditeur a pu identifier la moitié par des recherches sur place
dans les 'plans cadastraux, ou en faisant appel aux curés et aux
instituteurs, même au souvenir des habitants. Ces efforts méri
toires ont donné des résultats souvent remarquables, et permett
ront de consulter avec confiance l'ouvrage, particulièrement utile
pour une région assez mal pourvue jusqu'ici sous le rapport des
études toponymiques.
Ce premier volume est consacré aux domaines; les fiefs et
arrière-fiefs viendront ensuite. L'original de l'enquête est * con
servé aux archives de la Lozère ; ce n'est cependant pas lui, si
nous comprenons bien, qu'on a utilisé de préférence, mais une
copie moderne établie * par Marignan, appartenant aux archives
du Gard." Le texte est suivi de deux appendices : une notice du
docteur Morel sur ses fouilles dans les célèbres ateliers cérami
ques gallo-romains de Banassac, et une autre sur l'hôpital de la
Paye-Obscure, petit établissement à peu près inconnu, qui servait
sans doute de poste de secours aux voyageurs égarés dans une
région déshéritée, le long d'anciens chemins aujourd'hui délais
sés. Deux tables des noms de personne et des noms de lieu faci
litent la consultation . du texte; nous espérons qu'au prochain
fascicule sera jointe une carte, vraiment indispensable pour^ se
diriger dans cette multitude de localités souvent - insignifiantes.
P. PlÉTRESSON DE SAINT-AUBIN.
ANTIQUITÉ CHRÉTIENNE
René Aigrain. Saint Pierre. — Paris, Éditions Spes, s. d. [1938],
In-8° de 256 pages.
Cette brève biographie, sans références > ni bibliographie, s'
adresse au grand public, l'auteur l'indique dans son « Avant-
propos » ; elle n'a rien cependant d'une hagiographie dévote : le
savant professeur . des Facultés catholiques d'Angers, en dépouil
lant tout appareil érudit, se comporte toujours en probe histo
rien, qui connaît ses sources, et n'ignore pas les travaux de toute
obédience * consacrés aux origines chrétiennes. Avec beaucoup
d'adresse et de clarté, il a découpé en chapitres toutes les infor- NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 377
mations qui nous sont parvenues sur le pêcheur de Bethsaïda,
Simon, fils de Jona, devenu le prince des Apôtres; chemin faisant,
il signale et discute les hypothèses diverses que l'obscurité des
sources anciennes a fait germer; et jamais son récit ne cesse
d'être alerte, lucide, séduisant : la fermeté du style et sa puissance
discrète d'évocation égalent la solidité de la reconstitution his
torique. — II va sans dire que rien ici n'intéresse directement
l'Église de France. Signalons toutefois quelques lignes sur le tom
beau de Sainte-Pétronille, sanctuaire français à l'intérieur de la
basilique vaticane (p. 13); et sur la fête gallicane de la chaire de
saint Pierre (p. 198).
J.-R. Palanque.
Pierre Batiffol. Cathedra Pétri. Études d'histoire ancienne de
l'Église (Collection Unam sanctam, 4). — Paris, les Éditions du
Cerf, 1938. In-8° de vni-336 pages, 40 francs.
Dix ans après la mort du regretté Mgr Batiffol, les éditeurs de
la collection ecclésiastique Unam sanctam ont eu l'heureuse pen
sée de publier un certain nombre de ses articles et travaux con
sacrés aux origines de la papauté et que lui-même, semble-t-il,
comptait rassembler sous une forme semblable. Certains sont iné
dits, d'autres ont paru dans diverses revues, mais ont été rema
niés par l'auteur, si bien que ce livre n'a pas la simple valeur d'un
hommage et d'un recueil commode : c'est une contribution solide,
en partie nouvelle, à ce problème qui a constamment occupé Mgr
Batiffol, l'histoire de la primauté romaine. Entre une introduction
(de 1924) sur les origines du catholicisme et une conclusion (de
1907) sur l'Église, qui attestent la continuité et la profondeur de
sa fidélité catholique, on a inséré onze études historiques . dis
tinctes. La première, la plus étendue, est une série de trois leçons,
professées à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg en
1922, sur « la Potestas papale » : dans la seconde, consacrée aux
« trois zones » de la potestas, est reprise la question des rapports
des Églises des Gaules avec Rome (affaire de Marcianus d'Arles
au m9 siècle, concile d'Arles de 314, etc.). Les quatre dernières,
group

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