Notes bibliographiques  ; n°121 ; vol.32, pg 345-393
50 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Notes bibliographiques ; n°121 ; vol.32, pg 345-393

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
50 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1946 - Volume 32 - Numéro 121 - Pages 345-393
49 pages

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 11
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 32. N°121, 1946. pp. 345-393.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 32. N°121, 1946. pp. 345-393.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1946_num_32_121_3028BIBLIOGRAPHIQUES NOTES
MÉTHODOLOGIE
Louis Halphen. Introduction à l'Histoire. — Paris, Presses uni
versitaires de France, 1946. In-16, 100 pages. Prix : 50 francs.
Ce très mince volume est le fruit des méditations et des loisirs
forcés procurés à l'auteur en 1943 et 1944. M. Halphen y expose
une solide doctrine de la science historique, défendue contre les
philosophes qui en nient l'utilité et contre les hommes politiques
ou sociologues qui l'utilisent en l'asservissant. Il la défend aussi
contre les faux historiens, rhéteurs de l'Antiquité ou romanciers
de nos jours, qui la travestissent. Il la défend encore contre cer
tains historiens sérieux et certains trop exigeants : les premiers,
entraînés par des textes piquants ou pittoresques, présentent pour
un fait typique, un fait exceptionnel; les seconds invoquent les
« leçons de l'Histoire », alors qu'il n'y a pas en ce domaine un
déterminisme rigoureux, que l'histoire ne fait connaître que des
antécédents et fournit seulement d'instructifs termes de comparais
on. « Si, conclut l'auteur, sur le plan moral elle a des leçons à
nous donner, ce sont des leçons de sincérité et de droiture. »
B. P. H»
Dom Charles Poulet. Initiation à l'histoire ecclésiastique. —
Paris, Beauchesne, 1944. Petit in-8° de vi-360 pages.
L'avouerai-je ? j'ai été déçu en ouvrant ce livre. Pourquoi, aussi
bien, m'étais-je figuré, sur le vu du titre, une de ces initiations
destinées à des étudiants, étudiants en théologie, en l'espèce, ou
élèves de grands séminaires, avec orientations et directives tou
chant la bibliographie, la recherche des sources, les recueils de
documents, la consultation des archives ou les principes de la
critique historique ? Ce n'est pas là ce que l'auteur a voulu don
ner au public. Il a entendu attirer l'attention sur les faits, les
points essentiels de l'histoire de l'Église, lui donner, au moyen
d'une série de tableaux alertement brossés, le goût de cette his
toire, le familiariser en somme avec l'oeuvre de l'Église à travers
les âges : le chapitre consacré à la société médiévale, pour ne
citer qu'un exemple, est un modèle du genre. En appendice, bi*
bliographie succincte, classée par chapitres.
G. ,
BEVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 346
Dom Guéranger. Le Sens chrétien de l'histoire. ■ — Paris, Pion,
'1945. In-16, 69 pages, 40 francs.
On se demande quelle a été l'intention exacte des éditeurs de
ce petit volume', et l'introduction de dom Albert-M. Schmitt ne
suffit pas à nous expliquer pourquoi il a! jugé nécessaire et op
portune la publication, sous une forme aussi soignée et aussi par
faite, des quatre articles de dom Guéranger, parus dans l'Univers
des 21 février, 21 mars, il et 25 avril 1858. Sans doute a-t-il voulu-
rendre un nouvel hommage' à «l'une, des figures les plus presti
gieuses de son Ordre ? Mais, si nous l'en croyons, sans doute a-t-il
aussi considéré que les conseils de dom Guéranger étaient plus
que jamais nécessaires en face d'une nouvelle vague dé natura
lisme agressif et qu'ils étaient seuls en mesure d'assurer la fe
rmeté de notre regard chrétien sur une période particulièrement
ggitée de l'histoire.
Quels sont donc ces conseils ? On peut les résumer dans la
double recommandation d'avoir une philosophie de l'histoire au-
thentiquement chrétienne et une présentation de qui
n'ait pas peur de paraître telle. L'historien chrétien devra éviter
de masquer l'action du facteur surnaturel qui donne à l'histoire
sa force et sa finalité authentique : bien au contraire, il devra
souligner la place transcendante qu'occupe au plein cœur de
l'humanité « le Christ, héros de l'histoire », expliquer en fonction
de l'apparition du Rédempteur et du développement de l'Église
les grandes époques de l'histoire universelle, et ne pas craindre
de ramener à l'estimation des véritables forces spirituelles, de
leur épanouissement ou de leur déclin, les révolutions des empir
es. A ce sujet on lira avec un profit tout particulier le second
essai consacré à l'action de la sainteté dans l'histoire.
Le second conseil, disons plus exactement le second précepte,
sera de revêtir dans là rédaction de l'œuvre ce que dom Guéran
ger appelle le style ou plus souvent le ton chrétien. C'est un ton
élevé, qui ne craint p,as de paraître édifiant ou dogmatique, ni de
s'adresser à la foi autant qu'à l'intelligence. Un ton assurément
très différent de la douce grisaille chère à l'histoire officielle qui
admet tout, comprend tout, et met tout sur un même plan, la
vérité comme l'erreur. L'historien chrétien ne doit pas avoir
honte d'apparaître « tout d'une pièce », et de choquer, au, nom de
la certitude éternelle, la mode du jour présent. Pour le. fond
comme pour la forme, il doit se rattacher à la tradition de Bos- ■..,.' suet et de saint Augustin.
On discuterait certainement avec profit les assertions de dom
Guéranger. Elles rappellent des vérités utiles, je dirais même i
ndispensables, que l'historien chrétien risque parfois de Derdre
de vue dans une ambiance où le phénoménisme est trop souvent
unanimement accepté. Mais elles portent avec elles tout un aspect
polémique qui ne correspond probablement plus à la situation
présente. Depuis le temps de dom Guéranger les sciences hislo- BIBLIOGRAPHIQUES ' ' 347 NOTES
tfiques ont su définir sur un terrain positif capable de réunir tous
les amis sincères de la vérité, et si l'interprétation catholique des
faits reste un besoin de l'esprit et une obligation morale pour
ceux qui ont l'autorité et les lumières nécessaires, il n'en reste
pas moins que les règles de là critique historique sont désormais
baptisées par là volonté même de Rome. On relira opportunément,
après les essais de dom Guéranger, l'encyclique Divino Af fiante
de Sa Sainteté Pie XII et, après avoir appris du saint moine que
« le souverain malheur de l'historien chrétien serait de ©rendre
pour règle d'appréciation les idées du jour », on y apprendra de
la bouche du Souverain Pontife à « se garder de ce zèle tout
autre que prudent, qui estime devoir attaquer ou tenir en suspi
cion, tout ce qui est nouveau ».
Pierre Mesnard.
HISTOIRE DES IDÉES
Jean Laporte. Le Rationalisme de Descartes. — Paris, Presses
universitaires, 1945. In-8° de 485 pages.
C'est avec un intérêt considérable que le public érudit attendait
la parution d'une synthèse cartésienne due à la plume avertie de
M. Jean Laporte. Les deux volumes consacrés par ce dernier à la
Doctrine de Port-Royal (1923) le mettaient depuis plus de vingt
ans à pied d'œuvre pour examiner toutes les avenues logiques,
métaphysiques et religieuses du système. Un enseignement magist
ral en Sorbonne permit à M. Laporte de porter sa connaissance
des textes cartésiens à un degré de perfection qui tenait haletants
au pied de sa chaire deux générations d'étudiants : la part émi-
nente qu'il prit en 1937 aux diverses publications destinées à
commémorer le tricentenaire du Discours de la Méthode annonç
ait déjà une interprétation très riche' et très personnelle d'une
doctrine incessamment renouvelée par le zèle ardent de ses bénéf
iciaires. C'est cette vue d'ensemble que. nous livre aujourd'hui un
"volume qui fera époque dans l'histoire de la philosophie.
On sait comment, après avoir nourri les plantes les plus diver
ses et les plus somptueuses de la philosophie classique, une pensée
<jui avait suscité Bossuet, Malebranche, Arnauld, Pascal et Spinoza
fut peu à peu captée et détourn

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents