Notes bibliographiques  ; n°28 ; vol.5, pg 574-582
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1914 - Volume 5 - Numéro 28 - Pages 574-582
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Publié le 01 janvier 1914
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Langue Français

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IV. Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 5. N°28, 1914. pp. 574-582.
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IV. Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 5. N°28, 1914. pp. 574-582.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1914_num_5_28_2125NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
et sollicitude constituée Pour Maurice Cie, 1914. toutes Barrés. ne des veille In-12 les pouvoirs Églises sur La de grande elles m-419 de publics. et pitié France pages. les des quelques Actuellement Églises M. Maurice subventions de France. Barrés aucune Paris, que réclame autorité E. distriPaul la
bue le gouvernement sont insuffisantes ou accordées sans discerne
ment. Toutes les églises, classées ou non, sont cependant intéressantes.
Les unes sont des chefs-d'œuvre et présentent des spécimens curieux
d'architecture ancienne, les autres plus modestes, placées au milieu
du village, évoquent pour les habitants des souvenirs du passé. Elles
leur rappellent leurs ancêtres, constituent pour eux-mêmes des
liens avec le passé et leur sont parfois le seul motif de rêver qu'ils
puissent avoir. L'église, quelle qu'elle soit, est la poésie du village.
M. Maurice Barrés a reproduit dans son œuvre les magnifiques
discours qu'il a prononcés à la Chambre sur la question de défense
des églises de France; il les a enchâssés dans des pages d'une poésie
intense et d'un style somptueux. Traditionaliste fervent, régiona-
liste convaincu, l'auteur des Déracinés a évoqué à propos des églises
de notre pays les doctrines qui lui sont chères et, bien inspiré par
le sujet, il a peut-être composé une des œuvres les plus magistrales
qui soient sorties de sa plume. J. Mathorez.
*— A. Broquelet. Nos églises. Paris, Gamier frères. In-18 de 485
pages, 126 phot.
Il est bien difficile de se rendre compte du but que s'est proposé
l'auteur de ce livre en publiant, sans aucune méthode scientifique,
90 notices descriptives de quelques-unes de nos plus belles églises de
France. Ces notices, toutes très courtes, donnent des détails histo
riques assez vagues et des renseignements archéologiques souvent
inexacts, qui montrent que l'auteur n'est guère au courant des pro
grès que la science de l'archéologie a faits depuis cinquante ans et
qu'il n'était nullement préparé pour un travail de ce genre.
S'il est vrai qu'il cite dans son index bibliographique les principaux
ouvrages d'Anthyme Saint-Paul, de MM. de Lasteyrie, Lefèvre-
Pontalis, Enlart, même YHistoire de l'Art publiée sous la direction
de M. A. Michel et qui renferme des articles si documentés sur notre
architecture romane et gothique, on peut se demander s'il les a lus.
Il ferait de préférence, des emprunts à des auteurs du milieu du xixe
siècle tels que Didron. Alors qu'il mentionne le livre de J. Abel Hugo
sur Les tombeaux de Saint-Denis et les funérailles de Louis XVIII
(1825), il oublie celui de MM. Vitry et Brière paru en 1908 sur Saint-
Denis et ses tombeaux. Les églises de Vézelay, de Moissac, de Brou,
qui sont décrites en quelques pages hâtives, ont été récemment l'ob
jet d'études publiées par MM. Porée, Angles, Victor Nodet, que NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 575
M. Broquelet semble complètement ignorer. — Si l'auteur s'est mont
ré précis et même scrupuleux sur un point, c'est en rappelant les d
imensions de longueur, de largeur et de hauteur des édifices qu'il ana
lyse. De tels détails se trouvent aussi bien dans les guides de Bae
deker ou de Joanne, ouvrages excellents, au reste, dans leur genre.
Mais ces livres-là sont des guides et l'on sait quels renseignements
on y peut trouver. Ceux-ci d'ailleurs sont groupés dans un ordre logi
que et méthodique. Mais qu'est-ce qu'un livre mi-descriptif, mi-his
torique où sont étudiées 90 églises, groupées, non pas comme on pourr
ait s'y attendre par région ou par époques, mais classées simplement
dans l'ordre alphabétique, choisies toutes dans la France, au hasard,
semble-t-il, ou tout au moins sans que l'auteur nous ait dit quelles
raisons avaient présidé à son choix?
Les photographies, très bonnes, peuvent seules donner quelque
intérêt à l'ouvrage. P. Deschamps.
— Th. Despis. Notes archéologiques sur V église fortifiée de Pouckar-
ramet. Toulouse, Ed. Privât, 1914. In-8° de 30 pages, 1 plan et
3 phot, hors texte.
L'église de Poucharramet (canton de Rieumes, arrond. de Muret,
Haute-Garonne) fut construite au commencement du xme siècle par
les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. C'est en 1367 qu'elle
fut fortifiée par un chemin de ronde crénelé et quatre tourelles d'angle.
En plan, c'est un rectangle divisé en trois travées voûtées d'ogive;
au portail sont quelques chapiteaux intéressants en marbre. — L'au
teur ne connaît pas bien les termes archéologiques : heureusement que
trois belles photographies complètent l'insuffisance de la description.
Henri Lemoine.
— Charles de Bussy. Uêglise Saint-Nicaise de Rouen, d'après
les archives et des documents modernes. Rouen, Impr. Léon Gy. In-8°
de 122 pages. 8 phot, hors texte.
L'église Saint-Nicaise fut commencée au xine siècle; son chœur,
la plus belle partie, malheureusement inachevé, est du xvie. — Ce
travail est un recueil de documents, dont on ne peut rendre compte;
il semble devoir être utile à un historien futur de l'église. On y trouve
des renseignements sur la vie de saint Nicaise, les propriétés, la juri
diction, le mobilier, le cimetière, etc. Ces diverses matières sont
malheureusement disposées sans aucun ordre. Henri Lemoine.
— Abbé Claude Bouvier. Vienne au temps du concile (1311-1312).
(Extrait du Bulletin de la Société des Amis de Vienne, 1912.) Paris
et Vienne, 1912. In-8° de 66 pages.
Après avoir exposé l'état politique de la ville de Vienne, terre
d'Empire, en fait, à peu près indépendante, état qui fut une des
causes principales du choix de cette ville par le pape pour y convoquer
le concile, l'auteur s'efforce de retracer l'histoire extérieure de l'assem
blée et d'en faire la chronique mois par mois. Il suit le pape Clément V,
dans son voyage d'Avignon à Vienne, décrit l'arrivée des évêques 576 REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE
et des autres membres du concile, l'apparition des chevaliers du
Temple et enfin l'entrée du roi de France en mars 1312. Sans pénét
rer dans le détail des affaires qui furent traitées dans l'assemblée,
M. Bouvier a cherché à en grouper chronologiquement les discussions,
en indiquant ce qui avait pu en transpirer dans le public viennois,
et, malgré la disette des sources, il a réussi à tracer un tableau très
vivant de ces quelques mois, pendant lesquels Vienne servit d'asile
aux principaux personnages de la chrétienté. L. Royer.
— Roger Hertz. Saint Besse. Étude d'un culte alpestre. (Extrait de
la Revue de V Histoire des religions, t. lxvii.) Paris, 1913. In-8°,
66 pages.
Entre la vallée de Cogne et le Valsoana, en Piémont, s'élève, à
proximité d'un col et abrité par un rocher, un petit sanctuaire dédié
à un saint local du nom de Besse. Bien qu'il soit situé dans le diocèse
d'Ivrée, il est le rendez- vous annuel d'un pèlerinage à la fois pour les
gens de Campiglia, village le plus proche, et pour ceux de Cogne qui
dépendent de l'évêque d'Aoste et doivent franchir le col pour y par
venir. Sur ce saint, deux légendes sont en présence : l'une, celle du
Valsoana et de l'évêché d'Ivrée, formée dès le xve siècle, fait de Besse
un martyr de la légion thébaine ; l'autre, recueillie par M. Hertz de
la bouche des paysans de Cogne, le représente comme un saint berger,
précipité par ses compagnons du haut du rocher voisin pour n'avoir
pas voulu manger d'une brebis volée. L'auteur considère cette der
nière version comme la plus ancienne, et l'on serait tenté de le suivre
si quelque document permettait de retrouver cette légende à une
époque antérieure à la nôtre. D'après M. Hertz, le culte de saint
Besse serait une survivance chrétienne du culte

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