Notes bibliographiques  ; n°51 ; vol.11, pg 251-268
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1925 - Volume 11 - Numéro 51 - Pages 251-268
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Publié le 01 janvier 1925
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Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 11. N°51, 1925. pp. 251-268.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 11. N°51, 1925. pp. 251-268.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1925_num_11_51_3673NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
DOCUMENTS
J. Rouquette. Cartulaire de Béziers (Livre Noir). Paris, Picard;
Montpellier, Valat [pour le premier fascicule] ; Montpellier, chez
l'auteur [pour les deux autres fascicules]; 1918-[1924]. In-8° de
570 pages, en trois fascicules.
Le Cartulaire de Béziers devait prendre place dans une série
de travaux analogues sur l'histoire ancienne du diocèse de
Montpellier amorcée par l'auteur, et comprendre deux volumes1;
le malheur des temps a forcé l'éditeur à renoncer à ce vaste plan
et à se contenter de la seule publication du Livre Noir, dont les
premières pages avaient paru, un an avant la guerre, dans la
Revue historique du diocèse de Montpellier. Et encore n'a-t-il pu
terminer ce volume qu'en imprimant lui-même les deux derniers
fascicules. 11 y a lieu de féliciter M. l'abbé Rouquette de ce
remarquable effort, et de lui dire que le typographe improvisé,
pour lequel il sollicite l'indulgence du lecteur, travaille comme
un véritable professionnel. L'ouvrage n'est pas terminé, un qua
trième fascicule devant contenir des Prolégomènes et des Tables
générales, avec des notes topographiques de M. l'abbé Guichard.
Nous y trouverons sans doute une notice détaillée sur le Livre
Noir ou Cartulaire du Chapitre cathedral de Béziers, dont
l'original se trouvait à Haguenau (pourquoi Haguenau ?) en 1771.
et est aujourd?hui égaré. M. l'abbé Rouquette a recouru, à son
défaut, à une assez mauvaise copie du xvme siècle existant aux
Archives de l'Hérault; il en a édité les 353 actes, auxquels il a
ajouté 13 actes provenant de la Collection Doat à la Bibliothèque
nationale ou déjà publiés dians l'Histoire générale de Languedoc.
Tout défectueux que soit le Livre Noir, il n'en offre pas moins un
intérêt historique de premier ordre, par le nombre et l'ancien
neté des textes qu'il reproduit, et qui s'échelonnent de 881 à 1228.
La plupart étaient encore inédits ; l'éditeur s'est contenté de
donner une analyse ou un extrait de ceux qui avaient déjà été
publiés. Ces actes ont été correctement reproduits; cependant, en
certains cas, on aurait pu corriger des fautes de transcription qui
proviennent peut-être du copiste du xvm" siècle, telles que
emptoris pour emptori (p. 4, ligne 3 de l'acte 6), ou bavili pour
bajuli (p. 365, ligne 1 de l'acte 261). Ce sont là des vétilles, et
nous devons nous rappeler les difficultés d'impression rencontrées
par l'éditeur. Nous lui ferons une observation plus sérieuse : les
analyses qui précèdent les actes sont d'un laconisme extrême, si
bien qu'il est souvent impossible de se rendre compte de l'objet , REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 252
de ces acte& sans les lire entièrement. M. l'abbé Rouquette aurait
épargné beaucoup de travail au lecteur en développant un peu des
analyses telles que « Echange fait entre Fructuarius, évêque de
Béziers, et Ictor » (n° 11), « Donation faite à Saint-Nazaire de
Béziers » (n° 40) ou même « Fragment » (n° 260). Signalons, p. 38,
une note intéressante sur les origines de saint Fulcran, évêque
de Lodève. Nous espérons que les termes spéciaux à la région,
assez nombreux, seront éclaircis dans les Prolégomènes. Souhai
tons enfin à M. l'abbé Rouquette ou à notre confrère de l'Hérault
de remettre un jour la main sur le Livre Noir. Quelle belle réinté
gration à faire pour un archiviste !
P. PlÉTRESSON DE SAINT-AUBIN.
Lucien Pahin. Le Cartulaire des Cordeliers de Pontoise (1252-
1588). Pontoise, Bureaux de la Société historique du Vexin, 1924.
In-4° de x-144 pages.
On sait combien fut magnifique dans la première moitié du
xine siècle Pefflorescence de l'ordre du pauvre d'Assise. Dès 1233s,
le rouleau mortuaire de Guillaume des Barres fait constater
l'existence de couvents de Franciscains à Meaux, Paris, Etampes,
Senlis, Gompiègne, Amiens, Beauvais, Vernon, Rouen, Evreux,
Chartres, Vendôme, Orléans, Noyon, Troyes.
Une tradition respectable rappelée dans un acte de 1358, veut
que le couvent des Cordeliers de Pontoise ait été fondé par
Blanche de Cas-tille. Cet établissement se trouvait sur la route de
Gisors. A partir de 1253 les bienfaiteurs furent de plus en plus
nombreux et, par une bulle datée d'Anagni (juillet 1255), Alexan
dre IV accorda aux frères mineurs, des indulgences pour les fêtes
de saint François, sainte Claire et saint Antoine de Padoue, et
en novembre 1284, Jean, archevêque de Rouen et légat du pape,
confirmait le privilège d'immunité accordé aux Cordeliers. Mais
avec le milieu du xive siècle, la guerre vint chasser les religieux
de leur couvent, et nous les voyons errer die maisons en maisons
jusqu'à ce qu'un abri leur soit offert par Robert et Guillaume
Le Maître. Ce transfert des Cordeliers à l'intérieur de la ville de
Pontoise fut un fait accompli par suite d'un acte royal délivré
en 1385.
Trop à l'étroit dans une maison particulière, les religieux réso
lurent de rétablir leur couvent, mais dans Pontoise; les habitants
de cette ville rivalisèrent de générosité pour aider à la constructipn
des bâtiments. En 1473 le provincial de la province de France
adressa une lettre à tous les fidèles1 polir les exhorter à donner
pour la construction de l'église et la même année l'archevêque de
Rouen faisait un appel semblable à ses diocésains. Neuf ans plais
tard1 les travaux devaient être fort avancés, sinon terminés, des
indulgences étant accordées aux bienfaiteurs et aux fidèles qui
visiteraient la chapelle aux fêtes de saint François, saint Antoine NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 253
de Padoue, saint Bernardin et sainte Barbe; toutefois, la déjdicace
n'eut lieu qu'en 1515.
Quatorze ans auparavant, le cardinal Georges d'Amboise avait
dû remplacer les religieux conventuels par des réformés « oto
eorum inhonestam et incorrigibiLem vitam ». Dès lors la vie
semble s'être écoulée paisible, non sans qu'une chaude alerte ait
fait craindre un moment, en 1524, la destruction d*u couvent, la
pensée étant venue à quelques-uns de construire à l'emplacement
de nouvelles fortifications.
Fort heureusement les Pontoisiens purent conserver ces beaux
bâtiments, diont les chroniqueurs nous ont laissé la description.
L'église avait deux nefs parallèles, dont l'une renfermait plusieurs
chapelles, la sépulture des religieux et plusieurs monuments. Dans
l'autre était le sanctuaire, le choeur des religieux, orné de qua
rante stalles. L'amiral de Graville lit don de belles orgues à cette
chapelle. On y voyait également les tombeaux de familles pontoi-
siennes : les Dorvalle, Duvivier, Neufville de Villeroy, un monu
ment renfermant le cœur de Gabriel de Monthiers, et auprès des
degrés du sanctuaire reposait celui du cardinal Georges d'Amboise.
Le réfectoire du couvent était fort beau, orné de vitraux célé
brant les banquets de l'histoire : d'Assuérus, des Philistins, de
Daniel, d'Adam et d'Eve, de l'Enfant Prodigue.
Parmi les souvenirs illustrant l'histoire des Cordeliers de Pon-
toise, il faut placer, en 1670, le Sacre de Bossuet; dans le courant
du xviii6 siècle, plusieurs chapitres conventuels de la province
de France se tinrent dans ce couvent.
Telles sont les annales, brièvement résumées, de cette maison
religieuse,, dont M. Lucien Pahin nous promet — : en tête de son
cartulaire — d'écrire l'histoire. La publication de ces 106 docu
ments allant <de 1253 à 1588 s'explique mal, sans un aperçu histo
rique si court soit-il. Il eut été préférable, senible-t-il, de nous
donner un travail d'ensemble sur les Cordeliers de Pontoise, suivi
de pièces justificatives les plus intéressantes. Trop de ces pièces
ne méritaient en effet q

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