Notes bibliographiques  ; n°61 ; vol.13, pg 504-523
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1927 - Volume 13 - Numéro 61 - Pages 504-523
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Publié le 01 janvier 1927
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Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 13. N°61, 1927. pp. 504-523.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 13. N°61, 1927. pp. 504-523.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1927_num_13_61_3687BIBLIOGRAPHIQUES NOTES
BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS
J. Creusen, F. Van Even, S. J. Tabulae fontium Traditionis chris-
tianae ad annum 1926. Editio altéra. Louvain, éditions du Mu-
saeum Lessianum, 11, rue des Récollets, 1926. In folio de
70 pages.
Cette synthèse permet d'embrasser d'un regard le développement
de l'Eglise à travers les siècles, la suite des papes, des conciles,
des docteurs, des écrivains ecclésiastiques, des hérésies, de ceux
qui les créèrent, ou les répandirent, ou les combattirent. En une
soixantaine de pages, les savants auteurs des Tabulae nous donnent
cette synthèse. Une courte préface explique le plan et les divisions
du travail. Il ne supprime pas l'effort et la recherche, ce qui serait
fâcheux pour la science : il les facilite et les abrège. Sa supé
riorité sur d'autres travaux, d'ailleurs moins complets, nous paraît
• consister surtout dans cette condensation aussi intelligente que
rapide. Nous lui sounaitons ae trouver accès dans toutes les
bibliothèques de grand séminaire.
Th. Malley.
Paul Monceaux. Saint Martin. Récits de Sulpice^Sévère, mis en
français avec une introduction. Paris, Payot, 1926. In-16 de
292 pages. • .
n*y" La mode est aux traductions et il. a pas lieu de s'en étonner.
Les textes anciens, soit en grec soit en latin, n'ont plus guère de
lecteurs en dehors du cercle très restreint des érudits, l'élite
n'ayant plus la formation nécessaire pour trouver du plaisir et du
profit au commerce des meilleurs auteurs de l'Antiquité et du
Moyen Age. H eut été vraiment dommage que tarit d'admirables
œuvres demeurassent inaccessibles à la plupart des honnêtes gens.
Nous ne pouvons donc qu'applaudir aux efforts accomplis depuis
quelques années par de bons érudits dans la rédaction d'excellentes
traductions, comme celles que nous ont déjà donné l'Association
Guillaume Budé et la collection Halphen. M. Monceaux a été plus
heureux encore et sa traduction de Sulpice-Sévère est un chef-
d'œuvre. Non seulement l'idée est rendue dans ses moindres
nuances, mais encore le mouvement de la phrase et le mot. Ajoutons
que malgré cette recherche constante de l'exactitude la plus BIBLIOGRAPHIQUES 505 NOTES
absolue, et souvent même, grâce à cette recherche, là traduction a
toute l'élégance et tout le charme de l'original.
Cette traduction comprend la Vie de saint Martin, les Lettres sur
. saint Martin, un fragment de la Chronique et les Dialogues sur Martin. L'introduction contient une très exacte mise au point
des positions de la critique moderne vis-à-vis du témoignage de
Sulpice-Sévère. M. Monceaux s'en tient aux conclusions des deux
dernières études du problème, celles du P. Delehaye et de M. Ca
mille Jullian; la sincérité de Sulpice-Sévère ne saurait être mise en
doute; ce qui ne veut pas dire que les choses se soient passées
exactement comme il nous le dit, mais seulement qu'elles étaient
considérées telles au moment où il nous les rapporte. Cette
réserve faite, il <ne faut pas oublier que Sulpice a été l'ami de saint
Martin et le confident des disciples du saint; on ne peut dès lors
dénier à ses récits une grande valeur documentaire. On trouvera
également dans . l'introduction une biographie et un portrait de
saint Martin, une étude sur le culte, la légende, l'iconographie et
la popularité du saint. Bien que M. Monceaux n'apporte aucun fait
nouveau et se contente de résumer les travaux des derniers histo
riens, sa dissertation est loin d'être inutile; des récits de Sulpice-
Sévère il excelle à extraire de quoi composer un portrait délic
atement nuancé et compréhensif de la physionomie si complexe de
saint Martin, une étude sur le culte, la légende, l'iconographie et
que de restituer de façon vivante et plus exacte la véritable figure
du grand apôtre des Gaules. Souhaitons que la traduction de
Sulpice-Sévère de l'éminent professeur du Collège de France con
naisse le même succès que connut en son temps et durant de longs
siècles l'original.
Marcel Baudot.
Bossuet. Correspondance générale. Tome XV. Table alphabétique
et analytique suivie de la chronologie de la vie de Bossuet, par
Ch. Urbain et E. Levesque. Paris, Hachette, 1925. Prix :
35 francs.
Ce volume couronne la monumentale édition de la correspon
dance de Bossuet par MM. Ch. Urbain et E. Levesque. Les dix pre
mières pages (i-x) sont un deuxième supplément à la comprenant trois courtes lettres inédites et quelques annotat
ions; puis nous avons une table alphabétique et analytique très
complète (pp. 1-42*0); une table des expressions expliquées dans
les notes de la correspondance (pp. 421-430) précieuse contribu
tion à l'étude de la langue du/xvn6 siècle et plus particulièrement
du vocabulaire religieux que Littré semble n'avoir dépouillé que
de façon très incomplète; et enfin la chronologie que nous n'avions
ni le temps, ni les moyens d'écheniller, mais qui, à priori, étant
donné la méthode de travail de ses auteurs, nous inspire la plus
grande confiance. Il ne reste donc phis qu'à les féliciter d'avoir REVUE D'rtMTOIM fil! L'ÉGLISE DE FRANCS 506
mené â bien cette êùotîne publication qui rie renouvelle pas l'his
toire religieuse du siècle mais qui rapproche de noua le moment où
l'on pourra écrire le Bossuet définitif que nous attendons;
Jr. DA0ENS.
Jean-Baptiste "Willermoz» Les Sommeils, précédé d'une étude de
M. Emile Dermenghem. Paris, La Connaissance, 1926. In-86 de
192 pages.
En marge de son ouvrage capital sur Joseph de Maistre mystique,
M. Emile Dermenghem publie aujourd'hui un certain nombre de
documents de nature à nous faire mieux comprendre le rôle de la
franc-maçonnerie mystique à la fin du xvm8 siècle. Il s'agit avant
tout d'un procès-verbal des séances de somnambulisme auxquelles
s'occupèrent les loges lyonnaises à partir de 1785. De ces pratiques,
où l'on ne voyait d'abord que de nouvelles méthodes médicales,
les adeptes des sciences occultes ne tardent pas à faire une véritable
sorcellerie; les âmes du purgatoire apparaissent aux voyantes en
dormies; elles demandent qu'on dise dés messes pour leur repos
éternel. On voit que les superstitions des martinistes lyonnais se*
greffent sur un catholicisme assez orthodoxe : à plus forte raison
n'erttretenaient-ils pas d'agitations subversives. M. Dermenghem
a bien raison d'écarter, dans sa remarquable préface, l'hypothèse
suivant laquelle la maçonnerie willermozienn# aurait préparé la
Révolution, et celle* non moins ridicule, qui voit en elle un instru
ment des Jésuites. La lettre de "Willermoz au baron de Turckheim,
publiée ici pour la première fois, nous montre le zèle/ d'un propag
andiste, qui souhaiterait rallier les protestants à l'Eglise romaine;
et son correspondant, à l'exemple d'un grand nombre d' « illumi
nés » de son temps, se flatte d'être « crypto-catholique ». Tous
les historiens sérieux conviendront « que le système martiniste
et willermoziste... réagissait nettement par son mysticisme contre
le matérialisme des philosophes et que de lui, avec Joseph de
Maistre et Saint-Martin, défenseurs des constitutions naturelles
contre les constitutions a priori jacobines, devait sortir la doctrine
traditionnaliste réfutant la doctrine du Contrat social délibéré ».
L'erreur serait de confondre ces loges religieuses avec celles d'où
sortirent les clubs. L'introduction de M'. Dermenghem nous indi
que ces distinctions avec une rare sûreté de main. Tout au plus,
voudrait-on qu'il précisât* lorsqu'il rattache « plus ou moins d
irectement » les illuminés d'Avignon au mouvement martiniste.
Ces sectes n'ont absolument rien de commun dans leur origine;
elles ne chercheront à s'appuyer mu

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