Notes bibliographiques  ; n°65 ; vol.14, pg 507-525
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1928 - Volume 14 - Numéro 65 - Pages 507-525
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Publié le 01 janvier 1928
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Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 14. N°65, 1928. pp. 507-525.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 14. N°65, 1928. pp. 507-525.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1928_num_14_65_3695NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
DOCUMENTS
L'abbé Auguste Lemasson. Manuel pour l'étude de la persécution
religieuse dans les Côtes~du-Nord durant la Révolution française.
Tome second (1795-1803). Rennes, impn Oberthiir, 1928, In-8°
de xiv-334 pages, illustré.
■Ce second volume du Manuel de M. Lemasson a le même carac
tère que le precedent : ouvrage très consciencieux d'érudition
locale et, en même temps, recueil de textes généraux partout utiles.
II se rapporte à la persécution jacobine sous le Directoire et à la
pacification religieuse sou» le Consulat. Dans les, sommaires analy
tiques détaillés qui figurent en tête des chapitres, il offre un véri
table historique, sommaire mais, précis, du clergé et de la vie
religieuse dans les Côtes-du-Nard, de 1795 à 1803. Dans les textes,
qui sont tirés des Archives départementales et communales, des
Archives nationales, et aussi — ce qui n'est pas dui tout superflu —
du Bulletin des lois, il comprend une quantité considérable de
noms; on y trouvera, en particulier, le texte des notes fournies par
le préfet Boullé — un jacobin impénitent — sur les prêtres de son
département en 1802 : cinquante-trois pages regorgeant de rensei*
gnements biographiques et d'appréciations diverses, grâce auxquels
c'est tout le personnel ecclésiastique d'un diocèse français qui nous
est présenté. Ces notes sont disposées dans l'ordre alphabétique
des noms; heureusement, car M. Lemasson, . pour des « raisons
cPimpérieuse économie », a dû reculer devant l'établissement d'un
index pour l'ensemble de la publication. Du moins une table des
noms des communes citées dans les deux volumes, table qui occupe
sur deux colonnes les douze dernières pages du tome second,
constitue un fil directeur, dont la commodité ne laissera pas d'être
appréciée comme il convient bien au delà des limites des Côtes*
du-iNord.
H. Waquet.
Maxime Leroy. Fénelon. Paris, Alcan, 1928. Petit in-4° de 117 pages.
Prix : 12 francs.
Dès le xviii6 siècle, Fénelon a connu la faveur de ceux qui vou
laient chambarder l'ancienne France. Cette faveur continue.
M. Bougie, dont on sait 1s idées égalitaires et la sociologie d'allure
scientifique, a entrepris une collection de textes provenant de ceux 508 REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE
qu'il appelle les « Réformateurs sociaux ». Dans cette collection,
Fénelon paraît avec le numéro 1.
Les textes de Fénelon choisis pour ce volume sont tirés de
Têlémaque, de l'Examen de conscience sur le devoir de la royauté?
des Tables de jChaulnes et de la fameuse Lettre à Louis XIV.
Dans une Introduction de quelques pages, M. Maxime Leroy
caractérise les idées, les tendances, la psychologie de Fénelon.
Ses notations sont généralement justes. Son tort est de dériver du
génie de Fénelon ce que sa politique, a de juste. La théologie chré
tienne est la source 'première où le précepteur du duc de Bourgogne
a puisé ses1 leçons. Il serait facile de retrouver dans la Politique
de Bo&suet nombre de maximes féneloniennes dont M. Maxime
Leroy admire la beauté civique.
Paul Dudon.
J. Paul-Boncour. Lamennais, Paris, Alcan, 192&. Petit in<-4° de
132 pages. Prix : 12 francs.
Dans ce volume, fait, comme celui de Maxime Leroy, pour la
collection « Les1 Réformateurs sociaux* », on trouvera quelques
extraits des œuvres de Lamennais, groupés sous quatre chefs :
théocratie, démocratie, question sociale, problèmes internationaux.
Dans l'Introduction qui précède, M. Paul-Boncour exalte l'état
d'esprit jacobin, le sens, révolutionnaire, le socialisme, les syndic
ats, les afcbés démocrates, le Sillon de Bierville; il salue Saint-
Simon, Fourier, Proud'hon, Benoit Malon et Jaurès. Il résume
la vie de Lanïennais d'après le livre contestable de l'abbé Duine.
Et, sans attacher grande importance aux formules diverses de
Lamennais prêtre et de Lamennais défroqué, il admire l'âme
ardente, l'esprit synthétique, l'indomptable courage de celui qui
fut un des puissants animateurs de son temps.
Il est inutile de dire que nous sommes: d'accord avec M. Paul-
Boncour, sur les dons de iLaniennais; mais, si la destinée tragique
de cet homme nous émeut de pitié, nous ne posons pas le problème
de. ses idées, soit avant, soit après 1830, comme le fait l'orateur
socialiste.
Paul Dudon.
Albert Cherel. La famille française. Pages choisies de nos bons
écrivains de 8b3 à 192b. Tome III : Le xixe siècle; tome IV : Le
xxe siècle. Paris, éditions Spes [1927]. In-16 de 296 et 211 pages.
On goûtera, à l'égal des deux premiers, ces troisième et quatrième
volumes de La Famille française (cf. Revue, t. XII, p. 218). Plus
que les autres, sans doute, ils renferment des morceaux connus et
admirés depuis longtemps... ou depuis hier. Mais par le choix et
le groupement, ceux-ci acquièrent une portée toute spéciale et une
force persuasive complémentaire.
Dès le début du tome III on constate itn changement de ton qui NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 509
pourra surprendre le lecteur. Les vieux auteurs parlaient de la
famille, de ses devoirs, de ses plaisirs, avec une certaine grâce
naïve, une sérénité qui n'étaient plus de saison après la tourmente
révolutionnaire. Remarquons encore que les meilleurs écrivains
de l'Ancien Régime s'étaient médiocrement préoccupés de déve
lopper les thèmes familiaux. Au contraire pour le xixe siècle. Les
plus grands poètes ont chanté les vertus et les charmes de la
famille. L'enfance, surtout, les a inspirés. Mais il semble qu'ayant
mis dans leurs œuvres beaucoup d'eux-mêmes, ils ont donné une
idée moins saine et moins forte de l'institution. On constate chez
les romantiques, en particulier, un parti-pris de mélancolie et une
médiocre confiance en la vie. Les crises familiales, les difficultés
quotidiennes sont quelquefois analysées avec une insistance dépri
mante. Le moral de la nation est plus instable et lesi poètes en
reproduisent l'image. Cela dit, il ne reste plus qu'à admirer un
Lamartine glorifiant la famille « abrégé du monde », un Victor
Hugo, incomparable virtuose, psychologue attendri de l'enfant.
Relisons avec délices l'inimitable berceuse de Marceline Desbordes-
Valmore, Pour endormir l'enfant. Savourons les croquis vivants du
bon Coppée, les récits pleins de tendres.se et d'humour d'Alphonse
Daudet. Méditons les finest remarques de Joseph de Maistre, de
Louis Veuillot, d'Emile Augier, de Legouvé. Ils- sont là, réunis, les
émigrés, les grands romantiques, les idéalistes chrétiens, les bourg
eois, les attendris et aussi l'Université, avec Eugène Montfort et
Gustave Zidler, pour faine mieux aimer nos foyers français.
Le tome IV — le xxe siècle — se présente tout autrement. Une
bonne moitié en est constituée par des extraits de Bazin, Bordeaux,
et Bourget. De larges fresques de sociologie familiale remplacent
les chants intimes et les douces évocations de naguère. Mais ces
tableaux ont une grande valeur d'enseignement. Pour terminer, ou
.presque, M. Chérel — et l'idée est excellente - — nous, fait lire les
lettres, sublimes dans leur simplicité et d'un sens familial si com-
iplet, écrites du front à leurs parents ou à leurs femmes, par
(quelques uns de ceux qui allaient mourir.
Jean de La Monneraye.
Gustave Dupont-Ferrier. La vie quotidienne d'un collège parisien
pendant plus de trois cent cinquante ans. Du de Cler-
mont au lycée Louis-le-Grand {1563-1920). Tome III : Mémoires
justificatifs, appendices et index général. Paris, E. de Boccard,
1925. In^8° de 498^144 pages.
Ce tome III n'est pas un volume de « preuves ». Les dix-sept
appendices ou mémoires fort importants qui le composent, appor
tent plus que des textes. M. Dupont-Ferrier a groupé ici nombre
d

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