Notes bibliographiques  ; n°82 ; vol.19, pg 79-103
26 pages
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1933 - Volume 19 - Numéro 82 - Pages 79-103
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Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 19
Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 19. N°82, 1933. pp. 79-103.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 19. N°82, 1933. pp. 79-103.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1933_num_19_82_2649NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
INVENTAIRE ET TEXTES
Alfred Gandilhon. Inventaire sommaire des Archives départemen*
taies du Cher. Série G. Tome I : Archevêché de Bourges, lre
partie. Bourges, en vente aux Archives du Cher, 1931. In-4° de
xx pages et 466 colonnes, suivies d'un index de 93 pages. 32 f. 50»
Malgré de nombreuses pertes essuyées au cours des siècles, no
tamment, par le fait du feu, en 1859 et 1871, le fonds de l'arche
vêché de Bourges reste de premier intérêt. En plus du cartulaire
de l'archevêché et de très nombreux titres de propriété, il contient
le cartulaire de Saint-Benoît-sur-Loire, remontant à 835, et plu
sieurs dossiers relatifs à la constitution de l'archevêché d'Albi au
xvne siècle.
L'inventaire de M. Gandilhon est conforme d'un bout à l'autre
aux instructions ministérielles de 1909, avec analyse distincte, de
chaque acte distinct, analyse globale des groupes d'actes de même
espèce, références et dates précises. De tels inventaires font heu
reusement mentir leur titre, qui les proclame sommaires. Pourvu
dès maintenant d'une table alphabétique détaillée, celui-ci offre
donc, en outre, un avantage rare; il forme un tout, parfaitement
équipé.
H, Waquet.
G. Humeau. Les plus beaux sermons de saint Augustin réunis et
traduits. Tome Ier. Paris, Maison de la Bonne Presse, 1932. In-8*
de lii-300 pages, 15 francs.
Le but de cette nouvelle collection est celui-ci : tirer des nom
breux sermons de saint Augustin à son peuple, ce qui est encore
tout à fait pratique aujourd'hui, soit comme prédication, soit
comme lecture. De plus, on a voulu garder au texte, outre le sens,
toute l'originalité et la vigueur du grand Docteur, bien qu'en le
transposant en français très moderne. Ce ne sont pas seulement
les prédicateurs qui sont appelés à tirer profit d'un, fonds si subs
tantiel et si riche.
N S. G.
Abbé C.-A. Maurin. Les Saluts d'amour. Les Troubadours de Notre-
Dame. Tome I : Des premiers siècles au quatorzième. Montpell
ier, Manufacture de la Charité, 1932. In-12 de 344 pages, 25 frv
L'auteur présente un rapide aperçu sur l'histoire de la dévotion
à la Sainte Vierge, en faisant connaître les écrivains qui ont parlé
de la Mère du Sauveur et de ses prérogatives, en nous rappelant les
fêtes et les pèlerinages institués en son honneur et les ordres REVUE D'HISTOIRE -DE L'ÉGLISE DE FRANCE 80
religieux qui font profession d'honorer Marie d'une manière plus
spéciale. Les extraits cités sont parfois assez abondants, qu'il s'a
gisse des Pères grecs et latins, des docteurs de l'Église, des scolas-
tiques ou des troubadours provençaux et des autres poètes du
Moyen Age. Ces extraits, donnés en traduction française, sont pré
sentés ici comme des « saluts d'amour » : et ce sont bien en effet
•des saluts et des effusions d'amour, adressés à Notre-Dame, par
des troubadours au sens large du mot, c'est-à-dire par des hom
mes dont les cœurs débordaient de sentiments, de poésie.
Nous ne chicanerons pas l'auteur pour certaines inexactitudes
qui ne nuisent pas essentiellement à la valeur du recueil. Remar
quons cependant que la traduction du texte de saint Taraise (p
102), tiré des leçons de l'office du 12 décembre, pourrait être amél
iorée. Au lieu de : « foi obséquieuse à la promesse de la posté
rité », lire : foi obtenant (obsequens) la promesse...; « montagne,
où sera taillé le Christ », lire « montagne d'où se détachera le
quons cependant que la traduction du texte de saint Taraise (p.
26) se rapporte à saint Ignace, et non à saint Cyprien. — Le pèle
rinage de Maria-Linde ou de N.-D. du Tilleul, en Prusse Occident
ale, diocèse d'Ermland, que l'auteur (p. 66) met par erreur à Ro
senberg, diocèse de Breslau, remonte non « au vie siècle ou au
vue » : c'est là probablement une faute d'impression pour xie et
xne siècle. — Page 148, on cite le pèlerinage de Kevelaer comme
pèlerinage national.. C'est vrai en ce qui concerne la Rhénanie et la
Gueldre; mais la madone qu'on y vénère depuis 1642 seulement,
n'est qu'une petite image reproduisant la célèbre madone de la
ville de Luxembourg, pèlerinage national pour le Grand Duché et
pour la Lorraine de langue allemande. Le poète Heine a bien écrit
un « chant » de vingt-deux strophes sur le pèlerinage de Kevelaer
dans son Buch der Lieder, mais l'inspiration (p. 153) de ce juif,
•devenu protestant, qui a lancé les plus gros blasphèmes contre
Dieu et les plus grossières injures à la Vierge, n'a rien de « catho
lique ».
G. Allemang.
HISTOIRE GÉNÉRALE.
J. Huizinga, professeur à l'Université de Leyde. Le. déclin du Moyen
Age. Traduit du hollandais par J. Bastin, chargée de cours à
l'Université de Bruxelles. Paris, Payot, 1932. In-8° de yn-407
pages, 36 francs.
Ce livre, écrit en hollandais, a fait l'objet d'une traduction all
emande parue à Munich en 1924. M. Edouard Jordan en a rendu
compte ici même (t. XI, 1925, p. 533-537). On voudra bien s'y re
porter pour juger de la richesse de ce livre, plein de choses et
plein de sens. La traduction, à la fois sobre et brillante, que nous
«n donne aujourd'hui Mlle Bastin sera vivement appréciée de tous
les médiévistes.
S. G. BIBLIOGRAPHIQUES '81 NOTES
Edg. Janssens. Scientisme et vérité historique, Liège, la Pensée
catholique [1932]. In-16 de 158 pages.
Ceci est un livre de polémique et d'apologétique, soit dit sans
infirmer sa valeur. M. L. Verlaine, professeur à la Faculté des scien
ces de l'Université de Liège, a, sous le titre : l'Ame des Bêtes,
quelques pages d'histoire, brossé, selon ses propres expressions,
un tableau sommaire de 1' « évolution des idées en psychologie
zoologique depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du xixa siècle ». A
l'un de ses collègues de la même université, il a paru que ce ta
bleau appelait des réserves. M, Verlaine s'était en effet montré
très dur pour la culture et la pensée médiévales, pour l'effort phi
losophique et scientifique de cette période de l'histoire, et il avait
imputé cette déficience et cette déchéance à l'Église catholique.
M-, Janssens, en relevant les sources du livre qu'il critique, a ré
vélé l'origine de la doctrine. L'érudition de M. Verlaine a été pui
sée dans un petit nombre d'ouvrages parus entre les années 1815
et 1872. Quelle qu'ait été la valeur de ces travaux, il faut admettre
que depuis une cinquantaine d'années, la connaissance du Moyen
Age a fait des progrès et particulièrement celle de sa philosophie
longtemps dédaignée et méconnue. M. Janssens n'a donc pas de
peine, en se servant de travaux récents et de bonne qualité, à
réfuter le réquisitoire qui l'a choqué. Il nous informe qu'il a voulu,
par-dessus le cas concret qu'il visait, atteindre « des erreurs, des
jugements dépourvus de critique et d'équilibre, encore largement
répandus dans le grand public qui lit et se pique de culture, et
qui se rencontrent parfois à l'état critique sous la plume d'his
toriens habituellement mieux informés ». Il est donc intéressant
de connaître les principales de ces aberrations qu'il a 4enté de
rectifier : c'est la prétendu* ignorance des moines et des gens
d'Église *en général, celle des laïques et particulièrement des se
igneurs, l'incapacité de penser et de raisonner, la tyrannie de l'i
nquisition, la destruction des manuscrits et le grattage des palimps
estes, l'enrichissement des monastères, la fondation des ordres
mendiants, le caractère tendancieux de l'enseignement, l'interdic
tion faite aux moines par les conciles de Tours et de Paris d'étu
dier les ouvrages de physique. Enfin l

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