Revue des périodiques  ; n°77 ; vol.17, pg 541-551
12 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Revue des périodiques ; n°77 ; vol.17, pg 541-551

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
12 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1931 - Volume 17 - Numéro 77 - Pages 541-551
11 pages

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 33
Langue Français

Extrait

Revue des périodiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 17. N°77, 1931. pp. 541-551.
Citer ce document / Cite this document :
Revue des périodiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 17. N°77, 1931. pp. 541-551.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1931_num_17_77_2597REVUE DES PÉRIODIQUES
L. Levillain Bibliothèque : Études de sur l'École l'abbaye des Chartes. de Saint-Denis Paris, Picard, à l'époque 1930. mérovin
gienne, p. 5-65; 264-300. Ces études ont trait à l'expansion économique
dont bénéficia alors Saint-Denis. Du pèlerinage au tombeau des saints
Denis, Rustique et Eleuthère, lors de la fête patronale (9 octobre), naquit
la célèbre foire de la Saint-Denis dont le fondateur fut Dagobert Ier. Le
roi donna à la basilique le droit de tenir à cette date un marché « mer-
catum » et, en plus, il renonça aux tonlieux et revenus de toute nature
que le fisc royal retirait du marché (634 ou 635). L'auteur des Gesta Da-
■goberti régis a vraisemblablement connu l'acte original de la concession
royale, qui dût disparaître lors des invasions normandes. Les moines
le remplacèrent vers le début du x* siècle par un faux diplôme que nous
-ont transmis les cartulaires du xme et du xive siècle. La critique qu'en a
faite M. Levillain est un modèle du genre. Cette concession si exception
nelle — et que la basilique était la première église à avoir obtenue —
excita la convoitise des agents du pouvoir royal lésés dans leurs inté
rêts. Mais toujours, le monastère portant ses causes devant le tribunal
du roi, se fit rendre justice, quelle que fût la puissance d'adversaires
comme Guérin, comte de Paris, ou Grimoald, maire du palais de Neus-
trie. De Thierry III les moines obtinrent une exemption générale de
tonlieux pour leurs chariots et navires partant de Saint-Denis ou d'un
autre de leurs domaines, tant à l'aller qu'au retour. Cet acte est le -plus
ancien des privilèges douaniers de l'abbaye (Jtractoriae), Chilpéric II, Clo-
taire III, Childéric II, et, plus tard, Carloman, Charlemagne confirmèr
ent, étendirent ou précisèrent ces privilèges. Ces transports effectués en
franchise faisaient de Saint-Denis un commerçant privilégié. Puis, peu
à peu, la perception des impôts sur le champ de foire entraîna à son
profit l'exercice des droits de police et de juridiction sur la foire elle-
même. Enfin, à la fin de l'époque mérovingienne, elle eut le droit de
battre monnaie. L'abbaye faisait des opérations de change et sur une
grande échelle, la foire d'octobre étant le grand marché du vin et du
miel, où l'Europe du nord venait s'approvisionner. Aussi le numéraire y
affluait. Sous une forme détournée, les moines pratiquaient le prêt à
intérêt. D'autre part, les dons et les legs emplissaient le trésor d'objets
précieux. Le tronc de la basilique, le gazofilacium, recueillait les offran
des des fidèles. Tous ces capitaux, Saint-Denis les faisait fructifier à la
faveur des privilèges royaux et devenait « dans le domaine économique,
une des cellules les plus vivantes, la plus active peut-être, de la Gaule
franque ».
Cari Erdmann : Une bulle sur papyrus du pape Formose en faveur de
JSaint-Denis, p. 301-306. Restitution, à l'aide de deux fragments de papy
rus conservés aux Archives nationales, d'une bulle du pape Formose,
confirmant des possessions que l'abbaye de Saint-Denis tenait de l'em
pereur Charles le Chauve et que le pape Nicolas Ior avait déjà confirmées
<15 octobre 893).
André Courtet. 542 REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE
Revue du Seizième siècle.
Tome XVII, an. 1930. Paris, Champion.
Lucien Febvre : Une histoire obscure : La publication du « Cymbalum.
mundi », p. 1-41. On admet communément que l'ouvrage de Bonaventure-
Des Périers fut publié par le libraire Morin en janvier ou février 1538.
Le 7 mars de la même année, le président Lizet, par ordre du roi, sou
mettait le livre à l'examen du parlement de Paris, et, par arrêt du 19*
juillet suivant, Morin était condamné à une peine assez légère. Une s
econde édition du « Cymbalum » parut encore à Lyon, chez Bonnin, en
1538. Elle serait postérieure à l'arrêt précité. On a voulu voir dans l'im
punité dont jouissait Des Périers, alors que son éditeur était condamné,
une preuve de sa faveur auprès de plusieurs membres de la famille royal
e. La publication de cette seconde édition s'expliquait par ce fait que
Lyon, ville d'ailleurs sans université, était voisine des frontières et que
des raisons d'ordre économique et financier la rendaient plus tolérante.
L'un des meilleurs biographes de l'écrivain, M. A. Chenevière, s'est mê
me appuyé sur ces données pour supposer une brouille de Marguerite
d'Angoulême avec son secrétaire, brouille qui aurait été la conséquence
de cette récidive et qui n'aurait pris fin qu'en 1539. M. Febvre, interve
nant dans le débat, montre par plusieurs exemples que la justice lyon
naise, en matière religieuse, n'était pas tellement bénigne qu'on veut bien
le dire maintenant. D'après lui, l'édition princeps du « Cymbalum » re
monterait, aux derniers mois de 1537, l'édition lyonnaise au mois de jan
vier ou de février 1538, l'usage à Lyon étant de dater d'après le style
romain, qui commence l'année au 1er janvier. Tout s'expliquerait ainsi
d'une manière beaucoup plus simple : la seconde édition serait anté
rieure aux poursuites intentées contre le livre. Il est même probable
qu'on attendit pour agir que la principale protectrice de Des Périers,
Marguerite d'Angoulême, qui partait alors pour la Navarre, se fût éloi
gnée de la cour.
Armand Garnier : Les rapports de d'Aubigné et de la seigneurie de
Genève : le scandale du quatrième livre de « Faeneste », p. 112-122. Le
quatrième livre des Aventures du baron de Faeneste, qui parut à Genève
au début de 1630, fut un sujet de scandale pour les Genevois, qui accu
sèrent d'Aubigné de blasphème et d'impiété. Leur respect pour l'Ecriture
fut choqué par les railleries contre les prédicateurs qui accommodaient
les récits évangéliques au goût populaire et par diverses autres plaisan
teries contre la religion catholique, les moines et les nonnes. De plus, ils-
réprouvèrent l'obscénité de certains passages et craignirent des réclamat
ions et des protestations de la part de la France avec qui ils étaient en>
bons termes.
Abel Lefranc : Rabelais et le pouvoir royal, p. 191-202. M. A. Lefrane
rappelle que l'œuvre de Rabelais contient des échos des affaires politi<-
ques contemporaines. Parmi elles, les affaires religieuses occupent une
place considérable; il suffit, pour s'en rendre compte, de parcourir les-
chapitres XLV à LV du Quart Livre, et de se rappeler qu'ils furent écrits.
au moment du conflit qui mit aux prises Jules III et Henri II. Malgré la
condamnation du livre par le parlement de Paris, à la requête de la.
Faculté de théologie, la Sorbonne ne put en obtenir la suppression, et le
Quart Livre connut un gros succès de librairie : on en tira cinq édition»
dans la seule année 1552.
J. Coppin : Sur une interprétation nouvelle de V * Apologie de R. Se~
bond », p. 314-321. M. Coppin s'élève contre la thèse défendue par M. DES PÉRIODIQUES 543 REVUE
Herman Jansen dans son ouvrage sur Montaigne, fidéiste îl lave Montai
gne de toute accusation de fidéisme et, s'appuyant sur certains passages
de l'Apologie, le replace dans sa véritable attitude vis-à-vis du catholi
cisme.
J. Lavaud.
Bulletin de la Société de l'histoire du Protestantisme français.
LXXIX" année, 1930. Paris, Fischbacher.
Louis Mazoyer : Essai critique sur l'histoire du protestantisme français
à. la fin du xvme siècle, p. 33-56. Voici la conclusion : « Par suite d'er
reurs et d'oublis, volontaires ou non, on n'a pas toujours assez nett
ement pris conscience de la complexité de la question protestante au
xviii6 siècle. Il faudrait rectifier certaines opinions courantes quant au
prétendu règne de la

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents