Revue des périodiques  ; n°82 ; vol.19, pg 133-144
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1933 - Volume 19 - Numéro 82 - Pages 133-144
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Publié le 01 janvier 1933
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Langue Français
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Revue des périodiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 19. N°82, 1933. pp. 133-144.
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Revue des périodiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 19. N°82, 1933. pp. 133-144.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1933_num_19_82_2646REVUE DES PÉRIODIQUES
Revue des Questions historiques. 60e année, 1932. Paris, Pion.
M. de Bouard : Sixte Quint, Henri IV et la Ligue. La légation du car
dinal Caetani en France, p. 59-140. Voir ci-dessus, p. 86.
Emile A. Van Mor : Recherches sur l'histoire des Ermites de Saint-
Augustin, avril 1932, p. 275-315 (à suivre). Les Ermites de Saint-August
in, qui eurent au déclin du Moyen Age et sur le seuil des temps mo
dernes une grande influence, ne sont- pas la- création d'un homme en
particulier, comme l'ordre de Saint-Dominique ou celui de Saint-Franç
ois : c'est l'union nécessaire de différents groupes pratiquant plus ou
moins la règle de l'évêque d'Hippone, qui les constitua en un seul corps.
C'est sous le pontificat d'Innocent IV, que s'inaugure ce mouvement vers
l'unité. Le pape met à leur tête un cardinal protecteur, Richard Ausse-
baldi, qui s'occupera d'eux pendant vingt-cinq ans, et leur donnera leur
première constitution» L'auteur nous fait assister au développement de
l'ordre et met sous nos yeux les ressorts de son administration jusqu'aux
abords du grand schisme. C'est une étude qui se recommande par la
clarté, la probité historique, l'intérêt et la sûreté du coup d'œil.
J. Declareuil : Luther, l'homme allemand, avril, p. 317-354; juillet,
p. 45-65. Luther incarne en lui les défauts et les qualités de l'Allema
gne. Quand il apparaît, elle se reconnaît en lui, elle retrouve en lui
comme le résumé de ses aspirations et de ses tendances. Il est bien l'a
uthentique descendant de ces Saxons que Charlemagne eut tant de peine
à réduire. Avec cela, c'est à sa manière un homme sensible. Tout bon
allemand ne l'est-il pas ? Quant à son intellectualité, elle est toute a
llemande, tendancieuse, systématique, et malgré son génie, que personne
ne conteste, étroite par certains côtés. Ce travail est fort intéressant et
il élargit encore les perspectives que le P. Denifie, le regretté M. Paquier,
l'abbé Cristiani et d'autres nous ont ouvertes sur l'âme de Luther. Nous
nous demandons pourtant si l'auteur n'exagère pas un peu dans l'ass
imilation qu'il établit entre Luther et l'Allemagne. Certes, ceux qui trai
tent de « chiffons de papier » les engagements les plus solennels, ceux
qui ont inauguré dans le monde des procédés de guerre tout païens ne
peuvent guère revendiquer nos éloges. Mais ils ne sont pas toute l'All
emagne, et il y a aussi dans ce pays de nobles cœurs et de belles âmes
que ne saurait envelopper le manteau de Luther. Le chapitre consacré
à l'Évangile allemand montre que l'esprit chrétien est en surface et n'a
que pénétré peu avant dans l'âme allemande. L'enseignement hiérarchi
que, l'autorité lui pèse, le « tollat crucem suaniv» de l'Évangile du Christ
est contraire à tous ses instincts. Luther au contraire les satisfait à ce
point qu'il en est comme la personnification. Avec sa théorie de la con
cupiscence invincible, de la justification par la foi, des mérites du Christ
recouvrant, comme d'un manteau, le pécheur qui croit, il met la con
science allemand* bien à son aise. Elle a pour se guider un double
dictamen : celui de la parole de Dieu, qu'elle entend au fond d'elle-
même, et qu'elle accepte quand elle répond à ses vues; celui des Livres
saints qu'elle interprète à sa guise et dont Luther lui a enseigné à forcer
le sens, quand ce sens l'a contrarié. En dernière analyse, et sans l'
avouer, Luther a conduit l'âme allemande au panthéisme. REVUE D'HISTOIRE DE i/ÉGLISE DE FRANCE 134
A. Bocat: l'Église et les custodes de Ste-Croix de Lyon, juill., p. 142-160.
Ce travail fut composé en 1751 par Timoléon de La Forest, custode de
Sainte-Croix de Lyon, officiai et vicaire senéval du diocèse, à l'occasion
d'un procès qu'eurent les custodes de Sainte-Croix avec le chapitre des
comtes de Lyon, procès qui dura dix-neuf ans (1750-1769) et fut gagné
par les custodes. Il n'existait jusqu'à présent qu'à l'état de manuscrit, et ce
manuscrit lui-même indiqué en déficit aux Archives du Rhône, paraissait
à plusieurs introuvable. On ne songeait guère à l'aller chercher à Aix-
en-Provence, dans la bibliothèque Méjanes, où M. l'abbé Bocat a eu
l'heureuse fortune de le rencontrer. Sa publication fait connaître ce
qu'étaient les custodes de Sainte-Croix à l'égard d'tfn chapitre dont on
peut dire ce que Joseph de Maistre-a dit de l'épiscopat français d'avant
la Révolution, « qu'il était le plus noble corps de l'Europe ». Une « note
explicative » mise en tête du manuscrit par M. Bocat, nous laisse devi
ner ce qu'il renferme. Jusqu'à la Révolution, la Primatiale de Lyon
comprenait trois églises juxtaposées : Saint-Jean, la moins ancienne, __
mais devenue cathédrale, à cause de ses grandes proportions, Saint-
Etienne, détrônée par la précédente, mais conservée religieusement, comme
une relique des temps anciens, avec son service liturgique à part, ...
enfin Sainte-Croix, église paroissiale, où s'accomplissaient les fonctions
curiales. Deux prêtres aidés par des vicaires en ont la charge. On les
appela d'abord « custodes » et avec le temps <? custodes-curés ». Ce titre
de « curés surajoutés », qui leur valait certaines prérogatives leur fut
retiré officiellement par un règlement que le chapitre édicta en 1750.
Ce fut la cause du procès. Le manuscrit de M. Timoléon de La Forest
avait sans doute pour but d'éclairer la conscience des juges. Il tend à
établir le droit du custode 1° par ce fait que l'église de Sainte-Croix,
fondée au vne siècle, est de beaucoup antérieure, cqinme paroisse, à l'
érection du noble chapitre; 2° que, dans le cours des âges, le chapitre
n'a pas acquis sur la paroisse un droit qu'il ne possédait pas à l'origine.
Quand l'Église, après 800 ans, s'écroula brusquement, en 1443, ce ne fut
pas le chapitre, qui la fit rebâtir, il n'y contribua que par une aumône.
Jamais, malgré tous ses privilèges, il ne put changer l'ordre de choses
établi. Les vieux parlements, d'abord, le Conseil du roi, ensuite, jugèrent
comme M. de La Forest.
Georges Goyau : Jacques Gelu : ses interventions pour Jeanne' d'Arc,
octobre, p. 302-320. M. Georges Goyau a le mérite de mettre en pleine
lumière, de résumer avec une clarté, une précision et une vie, qu'on ne
trouverait pas ailleurs au même degré, tout ce que fit l'archevêque
d'Embrun pour la vierge libératrice. Il ne le met pas en parallèle avec
Gerson, son contemporain, mais on incline à croire, en le lisant, que le
rôle de Jacques Gelu fut plus important et de plus haute signification
que celui du fameux chancelier. Théologien et homme d'état, inspirant
à l'Église une telle confiance qu'il avait failli être pape, et qu'il avait
contribué pour une bonne part à l'élection de Martin V, on peut dire
qu'il était prédestiné, non pas seulement à éclairer la conscience du Dau
phin, ou plutôt du Roi, mais à rendre un verdict - qui serait plus tard
celui de l'histoire. Consulté dès les premiers jours par Charles VII, il
lui recommande tout d'abord la prudence, la réserve, étudier, faire étu
dier la conduite de Jeanne, éviter les longs entretiens avec elle. Elle peut
venir de Dieu comme elle peut être envoyée par le démon. Mais voici
que le miracle parle. Ce miracle, c'est la délivrance d'Orléans. Alors,
l'archevêque d'Embrun n'hésite plus. Il voit en elle l'instrument de Dieu
et recommande au roi de se conduire en tout d'après ses conseils. C'est
le but d'un mémoire supérieurement analysé par M. G. Goyau et qui REVUE DES PÉRIODIQUES 135
nous fait, mieux que de longues

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