Audition, par R. Chocholle, J.-P. Legouix, H. Piéron - compte-rendu ; n°1 ; vol.59, pg 195-206
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Description

L'année psychologique - Année 1959 - Volume 59 - Numéro 1 - Pages 195-206
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1959
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

R. Chocholle
J.-P. Legouix
Henri Piéron
2° Audition, par R. Chocholle, J.-P. Legouix, H. Piéron
In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 195-206.
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Chocholle R., Legouix J.-P., Piéron Henri. 2° Audition, par R. Chocholle, J.-P. Legouix, H. Piéron. In: L'année psychologique.
1959 vol. 59, n°1. pp. 195-206.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1959_num_59_1_6610PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 195
d'objets, des disparations, etc.) a une limite qui représente le rayon de
cet espace visuel.
La distance d'accommodation étant fonction de l'éclairement avec
intervention d'une constante p déterminée par l'auteur (p = 5,8 —
0,913 log B), B étant la luminance (Leuchtdichte), il s'ensuit que le
rayon de cet espace visuel (qui serait une demi-sphère quand on est,
une nuit claire, au sommet d'une montagne) subit une variation pério
dique, nycthémérale, dans la vie au grand air, avec un point critique
supérieur pour 10 apostilbs (lux équivalents) : le rayon ne serait que
de 10 m aux très faibles éclairements nocturnes (0,1 apostilb), s'élevant
jusqu'à 50 m au maximum, puis redescendant (30 mal 000 apostilbs,
10 m à 100 000).
Ce serait l'influence de ce rayon de notre espace visuel — distance
limite d'objets à l'infini — qui déterminerait la grandeur apparente du
soleil et de la lune : pour une variation de 10 à 50 m du rayon, les
dimensions (pour 30') varient de 10 à 43 cm ; or, des observations directes
ont donné les valeurs extrêmes, par ciel couvert, de 10 et 49 cm en
comparant les positions au zénith et à l'horizon. Mais alors, il ne s'agit
plus du facteur de luminance, et l'espace ne correspond pas à une
demi-sphère, comportant un aplatissement depuis longtemps signalé.
H. P.
2° Audition
MISRAHY (G. A.), DE JONGE (B. R.), SHINABARGER (E. W.),
ARNOLD (J. E.). — Effects of localised kypoxia on the electro-
physiological activity of cochlea of the guinea pig (Effets de Vhypoxie
locale sur V activité électrique de la cochlée de Cobaye). — J. acoust.
Soc. Amer., 1958, 30, 705-709. — LEGOUIX (J. P.), GERAUD (J.).
— Localisation des sources de potentiels nerveux auditifs recueillis
en diverses régions de la cochlée de Cobaye. — J. de Physiol., 1958,
50, 53-61.
Le premier travail utilise une méthode biochimique destinée à
diminuer localement l'O2 disponible existant dans les tissus. Cette
méthode consiste à injecter avec un micro-injecteur spécial une faible
quantité de glucose oxydase et des substrats. De cette manière, il est
possible de rendre l'organe de Corti hypoxique sans modifier la tension
d'O2 disponible pour les autres structures. Le fait que cette hypoxie
locale ne touche pas le potentiel continu qui existe au niveau de l'endo-
lymphe amène les auteurs à conclure que ce dernier ne dépend pas de
l'organe de Corti, mais plutôt de la stria vascularis.
Cette méthode a été appliquée également pour démontrer la locali
sation des fréquences dans la cochlée. A ce point de vue, elle ne semble
pas apporter davantage de renseignements que ceux déjà obtenus au
moyen d'autres techniques.
Le deuxième travail (Legouix et Géraud) concerne le problème de la
localisation des sources des potentiels d'action auditifs dans la cochlée 196 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
vu sous un angle méthodologique. En effet, il est possible, au moyen de
certaines méthodes purement électriques, de localiser les sources du
potentiel microphonique. En ce qui concerne les potentiels d'action,
il n'existe pas de critère permettant d'attribuer les recueillis
à des fibres particulières et on se contente, en général, d'enregistrer une
activité globale de l'ensemble des fibres auditives. Ce travail représente
une tentative de réaliser des enregistrements sélectifs des diverses fibres.
En plaçant des électrodes en diverses régions de la cochlée, on recueille
des potentiels d'action d'amplitude et de forme diverses.
L'étude de ces potentiels après des destructions étroitement localisées
par galvanocautérisation indique que les électrodes, quelle que soit leur
position, recueillent un mélange de l'activité de l'ensemble des fibres
cochléaires, mais avec une prédominance des fibres les plus proches de
l'électrode.
Par la même méthode, il a été possible de montrer que le potentiel
d'action produit par un clic stimulant la totalité de la cochlée est
constitué par les influx des seules fibres des 1er et 2e tours de spire de la
cochlée qui se groupent en salve. Les influx des autres fibres des régions
plus apicales de la cochlée ne sont jamais observables (sauf par des
enregistrements avec microélectrodes) en raison de leur faible amplitude
qui résulte de leur asynchronisme.
J. P. L.
MISRAHY (G. A.), HILDRETH (K. M.), SHINABARGER (E. W.),
CLARK (L. C), RICE (E. A.). — Endolymphatic oxygen tension
in the COChlea Of the guinea pig (Tension d'oxygène dans I'endo-
lymphe de la cochlée de Cobaye). — J. acoust. Soc. Amer., 1958,
30, 247-250. — MISRAHY (G. A.), (E. W.),
ARNOLD (J. E.). — Changes in cochlear endolymphatic oxygen
availability, action potential and microphonics during and following
asphyxia, and exposure to loud sound (Modification des ressources
d'oxygène, des potentiels d'action et du potentiel microphonique pen
dant et après V asphyxie, Vhypoxie et V exposition à un son très intense) . —
J. acoust. Soc. Amer., 1958, 30, 701-705. — FERNANDEZ (C),
SINGLE (H.), PERLMAN (H.). — Effects of short term hypo
thermia on COChlear responses (Effets de l'hypothermie de brève durée
sur la réponse cochléaire). — - Acta Oto Laryngol., 1958, 49, 190-205.
Les deux premiers travaux décrivent les résultats de l'application d'une
méthode micro-polarographique à la mesure de la tension d'oxygène
dans la cochlée. Ils soulignent l'importance de l'oxygène et donc des pro
cessus métaboliques sur l'amplitude des potentiels électriques cochléaires.
D'autre part, pendant l'application d'un son on constate une aug
mentation de la tension d'O2 endolymphatique et une diminution
de cette tension après la cessation du son (dette d'oxygène). Après
l'asphyxie, on constate également une augmentation de la tension
d'O2, augmentation qui n'existe plus si l'asphyxie a été trop prolongée.
Par comparaison, des effets de l'asphyxie et de l'application de sons très l'SYCHOPIIYSIOLOGIE DES SENSATIONS 197
intenses, les auteurs concluent que les altérations qui résultent des
traumatismes sonores pourraient être rapportés à des modifications
locales de la circulation sanguine.
Le troisième travail analyse avec beaucoup de détails les effets de
l'abaissement thermique sur les potentiels électriques cochléaires et
souligne une fois de plus le rôle des facteurs métaboliques sur ces
potentiels.
J. P. L.
KATSUKI (Y.), WATANABE (T.). — Electric response of auditory
neurons in cat to sound Stimulation (Réponse électrique des neurones
auditifs chez le Chat). — Proceed. Jap. Acad., 1958, 34, 64-69.
Ces recherches ont consisté à enregistrer l'activité des neurones des
divers éléments des voies auditives. Elles ont été effectuées sur des chats
anesthésiés localement, ou seulement très légèrement anesthésiés, afin
d'éviter des effets dépressifs sur les centres. Ces précautions ont permis
de mettre en évidence de nouveaux faits qui semblent être d'une grande
importance.
En premier lieu, la bande de fréquences à laquelle peut répondre un
neurone est d'autant plus étroite que ce neurone est plus haut situé
dans les voies acoustiques. La bande passante la plus étroite se trouvant
au niveau des neurones des genouillés médians. Au niveau du cortex,
au contraire, la bande passante s'élargit. Ce fait, ajouté aux propriétés
particulières des neurones du cortex qui montrent une adaptation rapide,
et sont du type « on » et « off », indique, selon les auteurs, que la zone de
projection primaire se situerait dans les genouillés et non dans le cortex.
D'autre part, l'application d'un deuxième son de fréquence légèr
ement différente de celle du premier stimulus modifie la réponse à ce
premier

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