Débat sur l avenir de l art dans le Japon de l époque 154 Meiji. D une vision traditionnelle de l art à une esthétique - article ; n°1 ; vol.12, pg 154-180
29 pages
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Débat sur l'avenir de l'art dans le Japon de l'époque 154 Meiji. D'une vision traditionnelle de l'art à une esthétique - article ; n°1 ; vol.12, pg 154-180

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Description

Ebisu - Année 1996 - Volume 12 - Numéro 1 - Pages 154-180
En 1890, huit ans après la conférence de l'Américain Ernest Fenollosa, introduisant pour la première fois la division entre la peinture traditionnelle japonaise et la peinture de style occidental, Toyama Masakazu, professeur à la faculté des lettres de l'Université impériale de Tôkyô engage un débat sur l'avenir de la peinture japonaise. La controverse qui s'ensuit révèle les divergences qui existent au sein des partisans de la peinture de style occidental.
Pour Toyama la modernisation de l'art implique l'accord des sujets des peintures avec l'actualité du Japon de son époque, invitant les artistes à passer du stade réceptif au stade conceptuel. Hayashi Tadamasa, marchand d'estampes célèbre dans le milieu des japonisants fançais proclame lui devant les membres de la société d'art de Meiji l'importance de maîtriser la technique du réalisme à l'occidentale pour être en mesure de pourvoir exprimer la pensée japonaise de son temps. Enfin l'écrivain Mori ôgai, beaucoup plus virulent contre Toyama insiste sur le rôle fondamental de l'artiste en tant que créateur de fiction. Il revendique donc l'indépendance de la peinture par rapport au goût du jour et un jugement vis à vis des oeuvres répondant à une esthétique.
Cette controverse tout en remontant au début de la critique moderne dénote une ambiguité qui perdure aujourd'hui dans l'interprétation de l'esthétique japonaise depuis l'introduction de l'art occidental.
In 1890, eight years after the American Ernest Fenollosa first introduced the distinction between yoga or western painting and Nihonga or traditional Japanese painting, Toyama Masakazu, dean of the literature department of the University of Tokyo, initiated a debate on the future of Japanese painting. The controversy that followed revealed the deep-seated differences among the followers of western painting. To Toyama, the modernisation of art meant that the subjects of the paintings should fit and follow the actuality of contemporary Japan. He urged artists to grow out of their receptive stage move toward a conceptual stage. Hayashi Tadamasa, a dealer in wood-block prints, well-known to the French lovers of Japanese things, stressed, as he spoke before the members of the Meiji Art Association, the importance of a perfect grasp of the techniques of western realism in to express the thoughts of contemporary Japan. Lastly, the writer Mori Ogai, who was much more critical Toyama, emphasized the importance of the role of the artist as a creator of fiction. He insisted upon the indépendance of art from current tastes and critiques based on aestheticism. This debate, initiated at the begining of modern criticism, reveals the ambiguity which, from the introduction of western art to this day clouds the interpretation of Japanese aesthetics.
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1996
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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