Étalonnage et critique des Tests. Technique psychométrique - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 887-899
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L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 887-899
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 22
Langue Français
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Extrait

3° Étalonnage et critique des Tests. Technique psychométrique
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 887-899.
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3° Étalonnage et critique des Tests. Technique psychométrique. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 887-899.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5130tSYCHOTECHNÎQUE. ÉTALONNAGE, CRITIQUE DES TESTS 88?
3° Etalonnage et critique des Tests
Technique psychométrique x
1609. — H. F. ADAMS. — Measurement in Psychology {La mesure
en psychologie). — J. of appl. Ps., XV, 6, 1931, p. 545-554.
Les mesures en psychophysique exprimées en unités des intensités
liminaires ont une claire signification. Mais lorsqu'on pense évaluer
la capacité mentale d'un sujet par le nombre de questions résolues
dans un test d'intelligence, c'est comme si l'on exprimait la capacité
d'un coureur par le nombre de jalons, placés à des distances inégales
(les questions des tests étant d'inégales difficultés) qu'il a dépassés en
3 minutes 1/2. Et le quotient intellectuel est la plus fallacieuse des
mesures, s'il est vrai, comme on l'affirme, que les questions deviennent
de plus en plus difficiles à mesure qu'on s'élève dans l'échelle des âges :
ainsi se trouvent exagérées les déficiences et pénalisées les intelligences
brillantes.
Et l'auteur rappelle que tous les résultats de tests et toutes les
évaluations par des juges compétents, n'ont point la valeur de
nombres, mais seulement celle d'un plus ou un moins, lorsque deux
ou plusieurs sujets sont comparés entre eux, La méthode de compar
aison « par couples » et la méthode « de classement » sont les deux qui
satisfont à cette exigence et sont suffisamment souples pour être
employées au laboratoire et en dehors du laboratoire. D. W.
1610. — B. BIEGELEISEN. — La valeur diagnostique des examens
psychotechniques. — W. KOWALSKI. — Remarques critiques
à propos de l'article de M. Biegeleisen (en polonais). — Psychot., V,
1931, 1, p. 10-37 et 3 p. 126-130.
La nécessité pratique d'introduire une synthèse dans les résultats
de testa, indépendamment de tout problème général sur les fonctions
psychiques, soulève certaines difficultés, En analysant celles-ci,
avec de nombreux exemples à l'appui, B. conclut qu'il est indispen
sable d'affecter les tests de coefficients de poids différents. Ceux-ci
seront déterminés d'après trois facteurs : échelle de notation, difficulté
du test, sa corrélation avec la réussite dans la vie pratique. Pour rendre
les échelles homogènes (ce qui est inutile lorsqu'on a affaire aux
centiles ou aux déciles) B. propose le quotient des résultats bruts
par l'écart-étalon. Pour la détermination de là difficulté du test, il
préconise l'une des trois formules suivantes : 1° D = M. A. de tous
les résuit. — résuit, max. ; 2° d'après Pearson D = 3 (M. A. — Val
eur Mé.) ; 3° d'après Kelley : D = P50 - 1/2 (P10 + P90). La
difficulté des tests à problèmes multiples pourrait être évaluée par le
rapport entre les temps moyens nécessaires à la solution d'un pro
blème de chaque test. La corrélation avec la réussite devrait être
calculée d'après la formule de Spearman ou celle de Pearson. Le poids
du test serait ainsi proportionnel à sa difficulté et au coefficient de
corrélation avec la réussite.
La critique de K., porte principalement sur le facteur difficulté.
1. Voir aussi les n01 530, 534, 1221. 888 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUE^
D'une façon générale la difficulté ne lui semble pas être une condition
de la valeur diagnostique du test. Quant aux formules proposées par
B., elles ne sont pas d'usage facile ; donnant souvent des coefficients
négatifs. L'introduction du facteur temps n'est ni fondée ni pratique,
contraire à la tendance actuelle de restreindre le temps des épreuves.
Seul le coefficient de corrélation avec la réussite pratique semble à K.
utilisable, mais insuffisant par lui-même. A. R.
1611. — G. R. SMITH. — Mental : Growth. Criticism (La croissance
mentale : remarques critiques). — J. of appl. Ps., XV, 3, 1931,
p. 319-323.
Critique d'un travail de Jordan de l'an dernier qui indiquait une
croissance linéaire pour tous les groupes d'enfants étudiés en em
ployant des tests de niveau mental. A. indique que cette linéarité,
que l'on doit fatalement retrouver en moyenne, peut être interprétée
de façon différente si au lieu de noter les progrès en âges mentaux,
on note le quotient intellectuel et il demande qu'une courbe de crois
sance soit établie avec l'emploi des mêmes tests pour tous les âges.
D. W.
1612. - B. BIEGELEISEN. - Ueber den diagnostischen Wert psy-
chotechnischer Eignungsprüfungen {Sur la valeur diagnostique des
tests psychotechniques d'aptitude). — Ind. Psychot., VIII, 4, 1931,
p. 113-128.
L'auteur insiste sur l'importance de connaître la valeur diagnos
tique de chaque test, ainsi que le degré de difficulté de ce dernier,
pour pouvoir apprécier le rendement d'une série de tests. La valeur
diagnostique du test s'obtient par comparaison du rendement du test
avec le rendement professionnel de l'individu, la difficulté du test,
d'après la forme de la courbe de fréquence, de distribution des résul
tats. En apportant comme exemple des expériences personnelles,
l'auteur montre la supériorité de cette méthode d'évaluation sur la
méthode consistant à évaluer les résultats de l'examen psycho
technique par simple addition des rendements des tests. B. N.
1613. — A. FORD. — Neutralising Inequalities of Rating (Pour ni
veler les inégalités des évaluations). — Pers. J., IX, 1931, p. 466-
469.
Même lorsqu'ils sont censés employer la même échelle d'évaluation,
les juges différents diffèrent entre eux, aussi bien pour la sévérité gé
nérale de leurs appréciations que pour la dispersion des notes effe
ctivement employées. Pour rendre ces notes comparables, l'A. pro
pose d'en égaliser d'abord le degré de sévérité, par une correction
égale à la différence entre les moyennes des deux séries, et pour
neutraliser l'influence de la dispersion variable, il propose de rappor
ter les écarts à l'écart moyen de l'un des juges choisi comme étalon.
On ne voit pas quel avantage peut présenter ce procédé par rap
port à la méthode classique des écarts réduits. D. W.
1614. - B. F. HAUGHT. - The Language Difficulty of Spanish-
American Children (Les difficultés de langue chez les enfants espa
gnols en Amérique). — J. of appl. Ps., XV, 1, 1931, p. 92-95.
On a pensé que l'infériorité manifestée par les enfants espagnols en Psychotechnique, étalonnage, critique des tests 889
Amérique dans les tests de niveau mental était attribuable aux diffi
cultés de langue et s'atténuait avec l'âge et le temps de fréquentat
ion scolaire.
H. a examiné des enfants d'origine espagnole de 7 à 19 ans. LesQ. I.,
loin d'augmenter avec l'âge, restent assez constants : la moyenne est
de 79. D. W.
1615. — M. SIRKIN. — Constance des résultats des mesures psycho
physiologiques. — Psychot. i. psychoph. Tr., IV, 2-3, 1931, p. 112.
(en russe).
Sirkin ne se lasse pas de rappeler, — avec raison, — combien il
importe de tenir compte de l'inconstance des mesures psycho -physio
logiques et de distinguer la variabilité systématique de la variabilité
fluctuante.
Les déceptions qui se font jour dans la psychotechnique indust
rielle allemande seraient dues, de l'avis de S., à la constance insuffi
sante des tests sensoriels et moteurs dont le marché
est encombré.
S. a fait l'étude de l'impulsomètre sur lequel le sujet doit effectuer
des frappes de marteau, la première avec une force quelconque, la
deuxième , avec une force égale à la première. L'écart de force entre
les deux frappes mesurait la précision de l'effort.
Vingt déterminations ayant été faites pour chaque sujet dans une
même séance, les corrélations entre quelques-unes des déterminations,
prises au hasard, ont été très faibles : entre la 3° et la

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