Etudes expérimentales des petits groupes - compte-rendu ; n°2 ; vol.57, pg 524-532
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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 2 - Pages 524-532
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

G. Durandin
G. de Montmollin
2° Etudes expérimentales des petits groupes
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 524-532.
Citer ce document / Cite this document :
Durandin G., de Montmollin G. 2° Etudes expérimentales des petits groupes. In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp.
524-532.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_2_26637524 ànalVses bibliographiques
hypothétiques. Il faut se souvenir par ailleurs que les « normes » présen
tées par l'auteur avec prudence, ne sont pas transférables à d'autres
formes de vie sociale ; elles doivent, pour chaque culture, être recalculées.
G. M.
2° Études expérimentales des petits groupes
WEGNER (N.), ZEAMAN (D.). — Team and individual performances
on a motor learning task (Performances d'équipe et
individuelles dans une tâche d'apprentissage moteur). — J. gen.
Psychol., 1956, 55, 127-141. — WILLIAMS (D.). — Effects of
competition between groups in a training situation (Effets de la
compétition entre groupes dans une situation d'apprentissage). —
Occup. Psychol., 1956, 30, 85-93.
L'étude expérimentale de Wegner et Zeaman se situe dans le
domaine déjà largement exploré, mais encore bien mal connu, de la
comparaison des performances collectives et individuelles dans une
tâche d'apprentissage moteur, dont les implications pédagogiques et
« sociales » sont évidentes. Les auteurs supposent que les performances
collectives meilleures, en raison des possibilités de coopération ;
pour vérifier cette hypothèse, 76 étudiants sont divisés en groupes de 2
ou de 4, et placés devant des appareils munis de 2 ou de 4 poignées,
au moyen desquelles ils doivent faire exécuter certains circuits par
des balles. Après quelques secondes d'exercice de familiarisation, les
sujets doivent effectuer une série d'essais dont on note le temps et la
réussite ; ensuite chaque sujet effectue seul, une autre série d'essais ; le
plan expérimental prévoit l'alternance des séquences expérimentales.
Les résultats montrent que la performance est meilleure pour les équipes
plus nombreuses ; qu'il y a un effet important de transfert positif
lorsque les essais collectifs ont lieu avant les essais individuels, bien que
l'inhibition dans les groupes ait joué plus dans les groupes que sur les
sujets isolés ; certains bénéficient également de l'émergence de
conduites de commandement. Les résultats de cette recherche viennent
confirmer des études parallèles avec des tâches motrices ou intellec
tuelles : elle résout avec ingéniosité et elle est à cet égard moins
« abstraite » que d'autres recherches similaires, le problème de la coopé
ration réelle des membres du groupe, coopération spontanée, qui présente
des degrés possibles d'organisation, sans être une division artificielle
de la tâche ; on peut ainsi, dire qu'ici les termes de la comparaison sont
bien posés, parce qu'ils gardent naturellement les avantages et les
inconvénients du collectif et de l'individuel dans les deux dimensions
de la vitesse et de la précision.
Williams étudie l'effet de l'introduction d'un élément de compétition
entre des groupes pour l'apprentissage de l'ajustement d'un relai : on
peut en effet, penser que l'intérêt d'une partie des sujets expérimentaux PSYCHOLOGIE SOCIALE 525
s'en trouve stimulé et la qualité du travail améliorée ; en fait, il n'appar
aît aucune différence significative dans la qualité, mais dans la quantité
de travail des groupes expérimentaux. L'auteur pense cependant
que cette facilitation ne peut apparaître que pour des tâches d'habileté
de manipulation, mais non pour des tâches intellectuelles d'enseignement
théorique, par exemple. Il nous semble qu'il minimise la portée d'un
phénomène dont d'autres études devraient faire apparaître la généralité :
n'y a-t-il pas une « manipulation intellectuelle », un fonctionnement
instrumental de l'intelligence que la situation sociale viendrait activer
et porter à un niveau supérieur ? Le développement de l'intelligence
n'est-il pas concomitant de la socialisation chez l'enfant ?
G. M.
PHILIPS (B). — Effects of cohesion and intelligence on the problem-
solving efficiency of small face to face group in cooperative and
competitive situation (Effets de la cohésion et de V intelligence sur
^efficacité de petits groupes dans la résolution de problèmes selon que
la situation est coopérative ou compétitive). — J. educ. Res., 1956,
50, 127-132.
La cohésion est, dans cette étude, définie comme le degré d'attraction
que les membres exercent les uns sur les autres et elle est mesurée d'après
un questionnaire sociométrique : 24 groupes de 5 membres pris dans
une même classe d'élèves, sont constitués, selon les variables du plan
expérimental : deux degrés d'intelligence, deux degrés de cohésion,
coopératifs ou compétitifs. La tâche utilisée est adaptée du jeu des
20 questions : il s'agit d'identifier un animal en posant des questions ; la
performance est mesurée par le nombre moyen de questions nécessaires
à l'identification de 10 animaux. Les résultats montrent que les groupes
qui sont dans la situation compétitive sont plus efficients ; que l'efficience
est en liaison positive avec l'intelligence des membres du groupe, et en
liaison négative, mais négligeable avec la cohésion. Cette recherche
expérimentale présente l'intérêt d'étudier simultanément plusieurs
variables de l'efficience collective, ce qui n'offre pas seulement une éco
nomie considérable de moyens, mais également une garantie contre
l'artificialité d'études linéaires de variables jamais entièrement isolées ;
le plan de cette recherche constitue le prototype de nombreuses recherches
actuelles sur les petits groupes, qui utilisent l'analyse de la variance
pour clarifier les liaisons complexes de variables complexes. Nous crit
iquerons, cependant, cette étude pour avoir utilisé une mesure de la
cohésion qui se situe d'une part au niveau interindividuel et non au
niveau du groupe pris comme unité, et qui, basée sur des réponses socio-
métriques, ne reflète sans doute qu'un des aspects de 1' « attraction »
mutuelle des sujets : d'autres expériences ont montré que les problèmes
à résoudre, intellectuels surtout, appelaient une « cohésion » dépourvue
d'émotion ; les affects viennent, en effet, la plupart du temps gêner 526 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'unification du groupe en vue de la tâche, en transférant la motivation
du groupe de « travailler ensemble » à « être ensemble », mobilisant ainsi
une partie de l'énergie dont le groupe peut disposer.
G. M.
RAVEN (B.), RIETSEMA (J.). — The effects of varied clarity of
group goal and group path upon the individual and his relation to
his group (Effets de la perception plus ou moins claire des buts et des
moyens du groupe sur V individu et sa relation au groupe). — Hum.
Relat., 1957, 10, 29-46.
L'hypothèse des auteurs est que, lorsqu'un membre n'a pas une
connaissance claire du but et de la ligne du groupe, cela retentit néga
tivement sur sa participation et ses relations avec le groupe, et aussi
sur son adaptation personnelle. 78 sujets participent à l'expérience,
répartis en deux groupes de 39 ; chaque sujet reçoit un certain lot de
cartes dont chacune porte 6 figures géométriques ; les sujets doivent
découper des figures, les remettre à un messager qui les transmet à
trois membres du groupe situés dans une autre pièce qui construisent
des maisons ; l'un des groupes (groupe 1) sait seulement que ses 3 membres
construisent « certaines choses » ; l'autre groupe (groupe 2) sait que ses
trois membres construisent des maisons et comment ils les construisent ;
la consigne invite les sujets à découper les figures avec le maximum de
vitesse et de précision ; on mesure le nombre de figures découpées, on
interviewe les sujets et on les observe. Dans chaque groupe les sujets
entendent leurs trois camarades par haut-parleur.
Il y a 15 sujets dans le groupe 1 qui déclarent le travail agréable,
15 sujets dans

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