Etudes générales et Méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 332-340
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 332-340
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

a) Etudes générales et Méthodologie
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 332-340.
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a) Etudes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 332-340.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6434332 ANALYSES ÖIBUÖGKAPH1QUES
variations saisonnières) de mai à février. Voici les temps moyens
groupés ainsi par groupe de trois générations successives :
Générations ï
2,3,4 1002 secondes
5, 6, 7 1010
8, 9, 10 975 »
11,12, 13. 846 »
14, 15, 16 787 »
D'une manière générale, le temps de l'entraînement diminue à
chaque génération. Le meilleur animal de la lre génération fait le
temps 2060, le meilleur de la 16e, 495.
Les rats de contrôle donnent un temps moyen de 1.622 secondes.
Le meilleur donne 934 secondes. Dans la 17e génération des rats H,
il y a 25 individus qui battent ce record.
Les 10 meilleurs rats de contrôle donnent un temps moyen de
1.160 secondes; les 10 meilleurs rats H (qui appartiennent tous,
sauf 2, aux générations postérieures à la 12e), donnent un temps
moyen de 669 secondes. Les 10 meilleurs des 3 dernières générations
donnent un temps moyen de 848 secondes.
En résumé, les rats des dernières générations montrent une supér
iorité très marquée à la fois sur les premières générations et sur les
rats de contrôle. Si l'on examine les meilleurs individus, cette supé
riorité apparaît encore plus nette.
D'une manière générale, les résultats obtenus sont donc favorables
à l'hypothèse de l'hérédité des caractères acquis.
Il convient de féliciter l'auteur de ces longues recherches, conduites
pendant plusieurs années avec tant d'ingéniosité, de patience et de
probité scientifique ; les résultats sont particulièrement importants
et jettent une vive lumière sur un des problèmes les plus controversés
de l'hérédité. G. P.
162. — M. J, NISOT. -— La question eugénique dans les divers
pays. y— Tome I. — - In-8 de 513 p. Bruxelles, Falk, 1927.
Dans le premier volume de ce grand ouvrage publié par l'Asso
ciation internationale pour la protection de l'enfance, l'auteur — ■
une femme juriste dont les travaux sur le droit féminin sont déjà
nombreux — envisage, après un aperçu historique, les données
recueillies en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis sur les
conceptions et les réalisations eugéniques.
Il y a là un recueil précieux qui témoigne d'un labeur considérable
dont on doit être reconnaissant à l'auteur. H. P.
2° Psychologie Zoologique et Biologie
a) Etudes générales et Méthodologie.
163. — MARIE GOLDSMITH. — La Psychologie Comparée. —
In-16 de 354 p. Paris, Alfred Coûtes, 1927.
Nous n'avons que peu d'ouvrages, en langue française, relatifs à PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 333
la psychologie animale. Aussi réservera-t-on un bon accueil au vo
lume que Mlle G. lui a consacré.
La question des tropismes y tient une place qui ne laisse pas d'être
assez exagérée, représentant, avec l'exposé des théories de Loeb et
de Jennings, plus de la moitié du livre. Et d'autre part, sur les pro
cessus supérieurs il n'y a aucune donnée ; les recherches récentes
sur les singes anthropoïdes ne sont pas mentionnées. Cela donne un
peu l'impression que le volume est un premier tome d'une psychologie
animale. Et, dans ce premier tome, les fonctions sensorielles des
animaux auraient mérité un examen un peu détaillé, qui fait entièr
ement défaut.
Après les tropismes et les réflexes, la question classique de l'instinct
est discutée, et le travaux relatifs à la mémoire sont t xposés assez
longuement.
La place donnée aux travaux récents est petite par rapport aux
travaux déjà anciens. Il ne faut pas chercher dans ce livre une mise
au courant tout à fait actuelle, mais une documentation solide
(malgré quelques petites erreurs), assez large, sur laquelle il est pos
sible de s'appuyer pour la compléter en suivant les comptes rendus
des travaux publiés dans les dernières années. H. P.
164. — ■ B SGHMID. — Aufgaben und Probleme der Tierpsychologie
(Tâches et problèmes de la psychologie animale). — - Bi. Zentr.,
XLVII, 1927, p. 81-102.
L'auteur fait le procès aussi bien de l'anthropomorphisme que du
mécanisme systématique, et insiste sur les relations étroites de l'ana-
tomie, de la biologie et de la psychologie, donnant à l'observation le
pas sur l'expérimentation (qui modifie artificiellement le comporte
ment de l'animal).
Les relations de la structure et du fonctionnement se manifestent
par exemple dans les conséquences impliquées par la prédominance
de tel ou tel appareil sensoriel, ou dans tout ce que comporte d'adap
tations morphologiques et de qualités psychiques le régime carnivore
(dents, griffes, muscles d'un côté, courage, patience, puissance d'at
tention, etc., de l'autre). H. P.
165. — CURT P. RICHTER. — Animal Behavior and internal
Drives (Comportement animal et incitations internes). — Quarterly
Review of Biology, II, 3, 1927, p. 307-343.
Cette revue synthétique, fort intéressante, est fondée principal
ement sur les recherches très originales de l'auteur et de ses collabo
rateurs.
L'enregistrement des déplacements des animaux dans des cages
d'expérience montre une périodicité assez régulière l'activité
spontanée, en l'absence de stimuli externes. Le rapprochement de
cette périodicité et de celle des contractions stomacales conduit à
chercher dans la seconde la cause de la première.
De fait, en mettant des animaux dans une cage d'expérience, mais
avec un compartiment annexe contenant la nourriture, et en enre
gistrant séparément les mouvements imprimés à ce dernier, on cons
tate que c'est après une phase préalable d'activité générale que la 334 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nourriture est prise, et qu'il n'y a pas d'activité spontanée qui ne se
termine pas en une phase d'alimentation.
D'autre part, en enregistrant les mouvements spontanés au cours
du sommeil, mouvements dont la période propre est de moins d'une
heure chez les tout jeunes enfants, d'environ deux heures chez les
adultes, il a été possible, chez des étudiants dormant, avec une sonde
stomacale, de vérifier la coïncidence des phases de contractions de
l'estomac et des phases de mouvements.
Chez le rat, une étude statistique a montré que la périodicité des
phases d'activité alimentaire se distribuait suivant l'allure régulière
des courbes de fréquence autour d'un mode de 250 minutes, périodi
cité ne s'établissant qu'un certain temps après là naissance.
Ainsi il y aurait un rythme alimentaire, un « rythme de faim » dans
l'activité spontanée, à période assez courte ; mais il y a d'autres
rythmes. Par exemple chez la femelle du rat, en suivant les variations
quantitatives de l'activité, on observe un rythme de 4 jours très
marqué ; or c'est exactement la période du cycle d'ovulation, du
rythme œstral ; et c'est seulement après la puberté que le rythme
de l'activité apparaît ; ce rythme disparaît pendant la gestation et la
lactation, alors que l'ovulation est arrêtée. L'ablation des ovaires
(mais non celle de l'utérus) fait disparaître le rythme tandis que
celui-ci est beaucoup plus accentué chez les femelles normales en
présence des mâles.
Les rats mâles ont aussi une activité à maxima périodiques, qui
baisse beaucoup et devient uniforme après castration, et qui dépend
donc de rythmes génitaux.
Mais après ablation des glandes génitales on peut encore découvrir
des rythmes, à période plus longue cette fois, un de 7 à 10 jours, un
autre de 16 à 30 jours, un autre encore de 14 à 120 jours, et il est
probable que les autres glandes à sécrétions internes interviennent
avec une périodicité propre qui se marque dans ces oscillations de
l'activité.
Pour dissocier les différentes formes d'activité associées à

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