Etudes générales et Méthodologie. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 320-331
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 320-331
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Etudes générales et Méthodologie.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 320-331.
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a) Etudes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 320-331.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4832320 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'animal. Les groupes de contrôle seraient dans tous les cas soignés
par le même expérimentateur que les groupes d'expérience, de façon
à ce qu'il n'y ait entre les deux aucune autre différence que celle de
leur -ascendance. G. P.
167. — CURT ROSENOW.— Certain aspecty of Heredity and one
more definition of Instinct (De certains aspects de l'hérédité et une
définition de plus de Vlnstinct). — Ps. Bul. (Amer. Psychol. As
sociation), XXV, 3, 1928, p. 148-149.
La définition, que propose R., de l'instinct, est la suivante : une
forme de comportement « meaningful » doit être regardée comme
instinctive dans la mesure où elle constitue une adaptation aux né
cessités biologiques développée durant l'histoire de l'espèce, et de
l'individu, à condition qu'un tel comportement se présente dans au
moins 98 % des individus de la même espèce.
La traduction du « meaningful » est difficile ; il implique une signi
fication, une utilité, une finalité du comportement, mais l'auteur
précise que l'organisme n'a pas nécessairement conscience des résul
tats de l'activité, qui peut devenir chez l'homme un but conscient,
mais qui constitue seulement l'effet dernier du comportement
adapté. H. P.
2° Psychologie Zoologique et Biologie
a) Etudes générales et Méthodologie 1
167 bis. — F. BUYTENDIJK. — Psychologie des Animaux. —
(Traduction française du Dr Bredo). — In-8 de 315 pages. Paris,
Payot, 1928. Prix : 25 francs.
Le professeur de physiologie de l'Université de Groningue a dirigé
pendant un certain nombre d'années, à Amsterdam, un Institut de
Psychologie animale où il a poursuivi et dirigé de nombreuses re
cherches expérimentales de très grand intérêt.
Aussi est-il intéressant de voir publier une édition française de
l'ouvrage néerlandais de synthèse qu'il a consacré à la psychologie
animale, édition française présentée par une préface de Claparède.
Il y a dans cet ouvrage une large documentation — qui ne vise
nullement à être complète mais qui comporte des exemples signifi
catifs destinés à illustrer les grandes questions posées, — et il y a
surtout une élaboration et une systématisation.
Ce n'est pas un manuel objectif, un recueil de faits, c'est une phi
losophie de la psyche animale, solidement étayée de faits nombreux,
bien choisis, d'expériences personnelles rigoureusement conduites,
mais dirigée par un système d'opinions et de croyances.
Partisan d'un vitalisme animiste, F. B. pense qu'il doit y avoir un
facteur immatériel assurant une vie superindividuelle s'étendant au-
dessus des générations successives des organismes, et qu'à cette vie
appartient une unité logique qyi relèvera d'une âme mondiale ou
d'un Dieu, de fortes indications étant fournies, à ses yeux, en faveur
d'une conception « chrétienne-théistique » du monde.
C'est là une attitude qui peut ne pas sembler aussi nécessaire
1. Voir aussi les n°s 59, 130, 139, 140, 141. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 321
qu'à l'auteur ; mais on n'est pas obligé de le suivre sur ce terrain
métaphysique.
On n'en lira pas moins avec fruit les chapitres du livre consacrés à
la psychologie des Protozoaires, à la critique de la théorie des tro-
pismes, à la notion de perception — très imprégnée de spéculation
philosophique, — à l'instinct en général et aux instincts sociaux en
particulier, à la formation des habitudes (chapitre particulièrement
bien documenté et appuyé d'expériences personnelles), enfin au
problème de la pensée des animaux, (avec relation des principales Köhler"
•expériences faites sur les singes par Yerkes, par et par l'au
teur lui-même).
Ce livre est de nature à éveiller utilement la réflexion et à donner
le goût de la recherche par les discussions qu'il ne manquera pas de
susciter. H. P.
168. — C. J. WARDEN. — The development of modern compara*
tive Psychology {Le développement de la Psychologie comparée mod
erne). — Quarterly Review of Biology, III, 4, 1928, p. 486-522.
Intéressante étude historique illustrée de plusieurs planches (avec
18 photographies de zoopsychologues) et appuyée d'une bibliogra
phie de 261 travaux.
L'auteur divise en deux périodes l'histoire moderne de la psychol
ogie animale, la période anecdotique (1859-1890), avec Darwin et
Romanes, et de nombreux observateurs qui continuent encore leurs
recherches aujourd'hui, en particulier sur le comportement et les
mœurs des Insectes, et la période expérimentale commençant vers
1890 (avec Lubbock, Morgan, Loeb, etc.) et s'épanouissant largement
aujourd'hui,- avec travaux sur les animaux inférieurs et jusque sur
les Anthropoïdes, et discussions théoriques et doctrinales. H. P.
169. — D. K. Ä.DAMS. —, The inference of mind (Comment établir
l'existence de processus mentaux ?) — Ps. Rev., XXXV, 3, 1928,
p. 235-252.
Comment établir qu'il existe chez les animaux soumis à l'obser
vation tels ou tels processus mentaux ?
A. discute le principe de Morgan : « En aucun cas, on ne doit
considérer une action comme relevant d'une activité mentale de
type élevé, lorsqu'on peut l'interpréter comme relevant d'une acti
vité mentale d'un type moins élevé. » C'est l'application à la psychol
ogie animale du principe d'économie d'Occam : II ne faut pas mult
iplier les entités plus que la nécessité ne l'exige. Ce principe d'éco
nomie a rendu dé grands services dans les sciences inductives. Il
exprime simplement la tendance de la science vers l'unité, le désir de
réduire un ensemble phénoménal complexe à l'unité d'un concept.
Mais Morgan a fait de ce principe une application inexacte, en
l'interprétant à l'aide d'une certaine conception de l'évolution, et
en admettant pour démontrées des idées contestables, à savoir :
que l'évolution est orthogénétique, que la différence entre les orga
nismes est purement une différence de complexité, etc. De plus ce
principe de Morgan est d'une application pratique difficile. Comment
déterminer quelles sont les activités psychiques d'un ordre supé
rieur ? Dira-t-on que l'on doit s'appuyer sur l'ordre de développe-
l'année psychologique, xxix. 21 322 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ment et l'ordre d'évolution ? Mais c'est précisément cela que la psy
chologie animale cherche à étudier. On ne peut prendre pour point
de départ la conclusion.
A. propose de remplacer ce principe par le suivant : « On peut
assurer qu'un processus mental existe dans un organisme en se basant
sur la structure de cet organisme, sur la situation, V histoire et le
comportement, quand un processus mental similaire a été invariabl
ement associé chez nous-même avec cette structure, cette situation,
cette histoire ou ce comportement. La probabilité de inference
est proportionnelle au degré de similarité. La structure, c'est, par
exemple, la forme générale de l'organisme, le système nerveux, la
spécialisation à Fintérieur du système nerveux. La situation, c'est le
milieu tel qu'il est vu par l'expérimentateur. On doit tenir compte
aussi de l'histoire de l'organisme. Un grand nombre d'actes nous
paraissent très faciles parce que nous y avons été habitués dès notre
enfance. Notre supériorité dans ce cas peut tenir uniquement aux
exercices que nous avons faits précédemment. Par contre, il peut arri
ver que l'animal, à Tinsu de l'expérimentateur, ait eu précédemment
l'expérience de telle ou telle situation. Le comportement doit être
observé d'une façon objective, c'est-à-dire indépendante d'un obser
vateur particulier. Il doit être décrit autant que possible sans r&#

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