Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 585-600
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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 585-600
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 26
Langue Français
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Extrait

a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus
physiologiques.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 585-600.
Citer ce document / Cite this document :
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 585-
600.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6369■
VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 585
quand on produit des variations de phase, est dû principalement à
une différence bilatérale d'intensité.
Les résultats obtenus semblent montrer que la différence de phase
binaurale est appréciée d'une manière distincte de la d'in
tensité. Deux sons sont distingués nettement lorsqu'il existe certaines
relations entre l'amplitude et les phases des vibrations. Lorsque les sont différentes, la distinction n'est pas faite.
Dans une autre série d'expériences, B. a comparé les écarts angul
aires respectifs produits, d'une part par la différence de phase,
d'autre part, par la différence d'intensité binaurale. G. P.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques
Processus physiologiques
E.-P. LYON. — Talks on Physiological Optics. I et II (Entretiens sur
l'Optique physiologique). — Am. J. of Ph. Opt., VII, 3 et 4, 1926,
p. 323-338 et p. 615-638.
L'auteur, doyen de l'Ecole de Médecine de l'Université de Minnes
ota, et professeur de physiologie, fait tous les ans une série de confé
rences d'optique physiologique à ses étudiants. Il s'est décidé à
publier un résumé de son cours. Les deux premières parties publiées
concernent l'appareil oculaire et la lumière. Elles sont claires et
intéressantes. Notons une conception originale sur la vision oculaire.
Ayant montré que l'appareil oculaire est destiné à fournir des no
tions visuelles spatiales et que la cavité primitive permet de localiser
un point lumineux d'après l'élément récepteur électivement excité
(même avant l'apparition d'une lentille) tandis que des éléments
disposes en surface seraient uniformément excités, il considère que
les tubes ommatidiens des ocelles jouent un rôle pour l'électivité
réceptrice, les éléments sensibles situés au fond n'étant excités que
par les rayons venant directement de la région placée en avant du
tube, et capables ainsi de le traverser dans toute sa longueur, tandis
que les rayons latéraux seraient absorbés par les parois. H. P.
WILLIAM MAYO VENABLE. — The Stimuli for the visual sensa
tions [Les stimuli pour les sensations visuelles). — Am. J. of Ph.
Opt., VII, 2, 1926, p. 200-206.
L'auteur complète sa théorie déjà exposée (Cf. An. Ps., XXVI,
p. 457) et fondée sur l'absorption de quanta entraînant, dans le
pourpre, des changements d'orbites d'électrons.
II trouve que les niveaux d'énergie dans le pourpre obéissent aux
mêmes lois mathématiques que les niveaux d'énergie dans le spectre
normal de l'hydrogène (rapport des fréquences optimales d'ab
sorption).
Les réactions visuelles naîtraient dans une substance associée au
nerf et n'absorbant pas la lumière, et elles seraient réversibles, absor- 586 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
bant ou libérant des quanta d'énergie de même grandeur, mais les
absorbant ou libérant par groupes de 2, 3 ou 6, le groupe déterminant
la couleur.
Toutes ces considérations restent très théoriques, et, en invoquant
les courbes de la sensibilité différentielle aux couleurs dans le spectre,
l'auteur ne montre pas clairement l'appui expérimental qu'elles
apporteraient à ses théories. H. P.
THOMAS HALL SHASTID. — Our own and our Cousins'Eyes
{Nos propres yeux et ceux de nos cousins). — Am. J. of Ph. Opt.,
VII, 2, 1926, p. 167-199.
Dans cette conférence faite à la clinique Mayo, de Rochester, l'au
teur passe en revue les appareils oculaires de tous les animaux à partir
de l'œil constitué par le tégument tout entier de l'organisme, chez
l'amibe. Il décrit l'œil spécialisé le plus simple, celui d'un protozoaire,
VEuglena viridis, note l'apparition de la première cavité chez des
Vers (les CapiteÛides), la première cornée, — d'abord opaque (chez
Limax maximus), puis transparente, quand «la nature eut reconnu son
erreur » et prit soin de la rectifier — , les premières lentilles ; il envi
sage les ommatidies des Insectes, les yeux des poissons, avec l'appa
rition des paupières et les débuts de l'accommodation, l'introduction
de l'iris et de la pupille (l'auteur paraissant ignorer à cet égard les
Céphalopodes), puis les yeux des Amphibiens, en signalant l'œil
pinéal, les yeux des reptiles, ceux des mammifères et des oiseaux (dont
il ne connaît que peu de chose), pour en arriver à l'œil humain et
annoncer que l'évolution ne s'arrêtera pas à son état actuel. Il
considère qu'il lui est impossible à cet égard de se tromper, et, s'il ne
peut dire dans quel sens se feront les perfectionnements, il sait qu'il
y en aura.
Une information qui paraît souvent bien incomplète, une foi fina
liste qui paraît toujours bien entière, c'est ce qui frappe dans cette idée' étude où l'on ne trouve aucun fait nouveau, aucune originale.
H. P.
RENEE DEJEAN. — La Perception visuelle. Etude psychologique
de la distance. Les conditions objectives. — In-8 de 143 -f- 168 p.
Paris, Alcan, 1926. Prix : 35 francs.
Ce volume réunit les deux thèses de doctorat ès-lettres de MUe Dé-
jean, l'une de caractère surtout documentaire, l'autre plutôt théo
rique et toutes deux consacrées à une question capitale en matière
de psychophysiologie et de théorie de la connaissance, les rapports
des conditions physiques et physiologiques de l'excitation visuelle
avec le processus perceptif lumineux ou chromatique, et en particulier la perception de distance.
C'est un travail très sérieusement élaboré, avec un souci réel de
documentation précise, et qui comporte quelque apport personnel
(des recherches sur la chronaxie oculaire en collaboration avec
Bourguignon).
L'étude de l'image visuelle en rapport avec la quantité, la modalité,
la distribution du stimulus, avec l'hétérogénéité, l'état local des
éléments récepteurs, celle de la coordination oculaire en rapport avec VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 587
l'intégrité des dispositifs conducteurs, apportent une utile mise au
point, évidemment sommaire, mais généralement très exacte.
En ce qui concerne la perception de distance, R. D. expose, pour
les réfuter, quatre explications proposées, l'association à des sensa
tions tactiles et kinesthésiques, l'assimilation des réactions à des
réflexes adaptés, l'appel à des caractères propres de l'image, enfin,
la disparité des images ou leur fusion, et la fusion d'images disparates.
L'exposé des thèses combattues est fait de manière à faciliter leur
réfutation, et l'auteur conclut en proposant une théorie assez vague,
d'après laquelle la vision à distance des images est expliquée par les
conditions psychologiques d'une fixation à distance, impliquant une
« activité prospective de l'esprit » avec anticipation de la distance et
tâtonnements de régularisation.
Il y a probablement quelque chose de juste dans cette thèse, qui
aurait besoin d'être précisée et de passer de son expression encore
toute philosophique à une forme scientifique, avec possibilité de
suggérer des expériences de contrôle, et en s'ef forçant aussi de
la concilier avec la précision de réflexes d'accommodation qui
échappent entièrement aux tâtonnements expérimentaux.
Mais l'examen des faits qui devrait précéder l'esquisse théorique
est vraiment ici très incomplet.
On ne trouve pas un mot sur Fhoroptère et sur les innombrables
discussions auxquelles a donné lieu sa valeur absolue ou relative, et
la disparation binoculaire est traitée en quatre pages !
La loi de Giraud-Teulon et Parinaud et en général les rapports de
la perception de la grandeur des objets avec celle de la di

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