Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 671-685
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 671-685
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 29
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 671-685.
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VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 671-685.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4991HAB1TUDE ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE 6?i
ment dite. Une fois la conscience psychanalysée, il reste à savoir si
les vers en sont beaux, et pourquoi. N'est-ce pas l'essentiel ?
Le psychanalyste le plus pénétrant sera toujours désarmé devant
l'artiste (ou l'amateur) qui lui dira, — s'il est sincère et perspicace —
en paraphrasant et en complétant une épigramme de Grillparzer :
« En matière esthétique, je ne suis pas amoureux, je suis poète ; pis
encore : je ne suis même pas poète, je suis poème 1 » C. Lalo.
909. — HORACE DUMAS. — La physique des couleurs et la peinture
— In-16 de 171 pages. Paris, Presses Universitaires, 1930.
L'auteur, après un exposé général des données d'optique psycho
physiologique sur la vision de la lumière et des couleurs fondé sur
l'ouvrage classique mais un peu ancien de Rood, développe sur
l'art en général et la peinture en particulier des vues sans doute
originales, mais qui m'ont paru assez obscures, et que je n'ai géné
ralement pas bien comprises. H. P.
910. — K. KRAFFT. — Schülerzeichnungen im esthetischer Urteil
von Kindern und Erwachsenen {Dessins d'écoliers dans le jugement
esthétique des enfants et des adultes). — Z. für päd. Ps., XXX, 9,
1929, p. 404-425.
Des dessins à l'aquarelle de diverses classes, chaque classe ayant à
fournir trois dessins sur des sujets indiqués, ont été jugés par des éco
liers de diverses classes,depuis la deuxième jusqu'à la septième année
scolaire et par quelques adultes.
On constate que le nombre de critères esthétiques invoqués pour
justifier un jugement augmente sensiblement avec l'âge et est, en
général, le plus éleré pour des dessins qui représentent des événe
ments, et le plus faible les devant représenter lin objet. immé-"
Les écoliers les plus jeunes invoquent le plus souvent le plaisir
diat des couleurs vives et de la symétrie ou du rythme des formes ;
plus tard on apprécie les relations des couleurs, le mouvement des
nuances. Le mode de présentation joue surtout pour les dessins
qui représentent un événement ; les enfants de 9-10 ans semblent
apprécier davantage le réalisme vigoureux des dessins, les écoliers
plus âgés sont attirés par le caractère épique et, enfin, à partir de la
6e année scolaire, le caractère pathétique dans l'interprétation pic
turale.
La notion d'unité de la forme et du contenu n'apparaît guère chez
les écoliers, ce qui conduit K. à considérer leur évolution esthétique
comme inachevée. D. W.
VII. — Habitude et Mémoire. Apprentissage.
Témoignage 1
9U. — P. R. MARTIN et S. W. FERNBERGER. — Improvement
in memory span (Amélioration de la capacité de reproduire des
séries de chiffres). — Am. J. of Ps., XLI, 1, 1929, p. 91-94.
2 sujets, particulièrement intelligents, ont été soumis pendant une
1. Voir aussi les n<* 5, 7, 16, 174, 214-219, 288, 296, 299, 302-321, 352, 353,
1008, 1075, 1344, 1379. 672 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
cinquantaine de séances à des tests de mémoire immédiate des
seconde1 chiffres. Les chiffres étaient présentés à haute voix, à raison de 1 par
environ, et reproduits oralement. On a constaté dans les
deux cas une amélioration des résultats au cours des épreuves, ceux-ci
ayant passé de 8,9 (moyenne pour les dix premiers jours) à 13,1
(moyenne pour les dix derniers jours) chez le premier sujet, et de
10,9 à 14,8 chez le deuxième ; soit une amélioration d'environ 50 %
dans le premier cas et de 40 % dan.« le deuxième. Des rapports in-
trospectifs, il ressort que les gains obtenus correspondent à l'adoption
par le sujet d'une meilleure méthode, soit d'un meilleur groupement
des éléments présentés. A. B.-F.
912. — ANNA SPIESMAN STARR. — The significance of the
ratio maintained between the forward, reverse, and rhythmic memor
y span as obtained in three thousand individual examinations (La
signification du rapport entre la capacité mnémonique de répé
tition normale, inverse et rythmique, qui se maintient comme le
montrent 3.000 examens individuels). — Am. Ps. As?oc, 37e con
grès. Résumé in Ps. Bul., XXVI, 3, 1929, p. 172-173.
Pour chaque groupe ou chaque niveau d'âge d'écoliers, la capacité
mnémonique montre une répartition unimodale. Et pour les trois
ordres d'examens (répétition en ordre normal de chiffres présentés
auditivement à vitesse constante, répétition dans l'ordre inverse de
celui de la présentation, répétition après présentation rythmique)
on trouve des relations simples : Dans 70 % des cas il y a 1 chiffre de
plus retenu pour la présentation rythmique, 2 de moins pour la répé
tition inversée. Les individus qui s'écartent de c^tte norme dans un
sens ou dans l'autre se montrent présenter des habiletés ou des^défi-
.ciences corrélatives, que l'on pourrait déceler dans la vie quoti
dienne. H. P.
913. — F. EWALD. — Untersuchungen über die Komplexweite des
Gedächtnisses [Recherches sur la grandeur des complexes de mémoire).
— A. f. ges., Ps., LXV11, 1-2, 1929, p. 161-240.
Quand on doit apprendre une série de syllabes artificielles, spon
tanément on rompt la continuité de la série, en formant des groupes
de « complexus » de 3 ou 4 syllabes, ce qui facilite l'apprentissage.
E. entreprend de vérifier ces faits en se servant non seulement des
syllabes, mais aussi de textes, en laissant les sujets tantôt libres de
choisir tel groupement qu'ils désirent, tantôt, pour les syllabes, en
prescrivant un déterminé.
Il apparaît que, pour des séries de 12 syllabes, l'optimum est de
3 complexus de 4 syllabes chaque. Des complexus plus gros (6 ou
12 syllabes) sont sensiblement plus difficiles et demandent, en général,
un plus grand nombre de lectures. Toutefois, les meilleurs sujets, ceux
qui apprennent par complexus de 3 ou 4 en moins de 10 lectures,
sont plutôt favorisés par des groupements de 6 ou de 12 (5 sujets sur7 );
au contraire, chez les sujets demandant de 10 à 13 lectures nor
malement, le groupement par complexus de 6 ou de 12 provoque un
allongement allant de 33 % à 87 % (chez 5 sujets Sur 7 ).
Ce sont, d'ailleurs, ces sujets médiocres qui ont donné, en général, et mémoire, apprentissage, témoignage 673 Habitude
les meilleurs résultats dans le test de mémoire des textes qu'ils avaient
tendance à fractionner en petites parties, alors que les sujets les plus
forts dans l'apprentissage des syllabes avaient tendance à apprendre
d'une manière globale. D. W.
914. — S. GRIOLET, — Sur la loi de l'oubli et sur l'arbitraire pos
sible des formules mathématiques en psychologie. — R. ph., CYIII,
1929, p. 419-428.
La mesure n'est ni plus ni moins arbitraire en psychologie qu'en
physique. La méthode d'épargne imaginée par Ebbinghaus pour
évaluer avec précision les degrés de l'oubli mesure la quantité d'oubli
non parle nombre des éléments que le sujet est incapable d'évoquer,
mais par le temps mesurable nécessaire pour réapprendre : l'épargne
est la différence T — t, toujours positive, entre le temps T néces
saire pour apprendre et le temps t nécessaire pour réapprendre. Pour
que la formule mesurant l'oubli ne soit pas arbitraire, il faut év
idemment que les rapports qu'elle exprime soient indépendants
des unités de mesure choisies. La formule proposée par l'auteur :
= Cxk énonce une relation indépendante de l'unité de temps
et représente assez exactement les résultats d'Ebbinghaus. L'oubli
normal est. proportionnel à une racine du temps écoulé, qui, d'après
les expériences, est approximativement la racine 5e. G.-H. L.
915. — R. SOMMER. — Ein Erinnerungsversuch zu zwei [Uü
essai de remé/noration à deux). — Z. f. Ps., GX1I, 4-6, 1 929, p. 236-
259.
Courte apte sur l'évocation d'une adresse oubliée

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