Inner Alchemy: Notes on the Origin and Use of the Term neidan - article ; n°1 ; vol.5, pg 163-190
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Description

Cahiers d'Extrême-Asie - Année 1989 - Volume 5 - Numéro 1 - Pages 163-190
Le terme neidan désigne un ensemble de pratiques d'ordre physiologique et psychologique qu'on pourrait qualifier de yoga chinois. Destinées à prolonger la vie et, sur le plan mystique, à mener à la délivrance finale, ces pratiques s'étendent de la concentration et la méditation jusqu'à des exercices respiratoires et de gymnastique. Les techniques même furent connues dès la dynastie des Han mais le terme neidan ne figure pas encore dans les textes taoïstes de cette époque.
L'emploi de ce terme est un phénomène tardif qui, selon l'auteur, devrait se situer entre les dynasties des Tang et des Song. Une analyse historique et régionale des sources montre que le terme était utilisé d'abord dans certaines régions du Sud, où il semble avoir été lié aux montagnes sacrées telles que le Lofou Shan et le Heng Shan. Les informations concernant ce sujet sont tirées surtout des biographies des immortels taoïstes.
Quant aux différentes définitions du terme neidan dans les textes alchimiques, on note que souvent, le neidan est défini comme technique du Souffle, telle que la respiration embryonnaire (taixi) ou l'art de conduire le Souffle (xingqi). D'autres textes parlent du neidan comme d'une étape dans le processus alchimique, d'autres encore le comprennent comme médecine intérieure, ou comme une technique de pratique sexuelle (fangzhong) . La diversité de ces interprétations dans les enseignements de différents maîtres nous permettra peut-être, dans l'avenir, d'établir une liste des écoles au sein du courant neidan dans le taoïsme.
28 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 80
Langue English
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Farzeen Baldrian Hussein
Inner Alchemy: Notes on the Origin and Use of the Term neidan
In: Cahiers d'Extrême-Asie, Vol. 5, 1989. pp. 163-190.
Résumé
Le terme neidan désigne un ensemble de pratiques d'ordre physiologique et psychologique qu'on pourrait qualifier de "yoga
chinois". Destinées à prolonger la vie et, sur le plan mystique, à mener à la délivrance finale, ces pratiques s'étendent de la
concentration et la méditation jusqu'à des exercices respiratoires et de gymnastique. Les techniques même furent connues dès
la dynastie des Han mais le terme neidan ne figure pas encore dans les textes taoïstes de cette époque.
L'emploi de ce terme est un phénomène tardif qui, selon l'auteur, devrait se situer entre les dynasties des Tang et des Song. Une
analyse historique et régionale des sources montre que le terme était utilisé d'abord dans certaines régions du Sud, où il semble
avoir été lié aux montagnes sacrées telles que le Lofou Shan et le Heng Shan. Les informations concernant ce sujet sont tirées
surtout des biographies des immortels taoïstes.
Quant aux différentes définitions du terme neidan dans les textes alchimiques, on note que souvent, le neidan est défini comme
technique du Souffle, telle que la respiration embryonnaire (taixi) ou l'art de conduire le Souffle (xingqi). D'autres textes parlent du
neidan comme d'une étape dans le processus alchimique, d'autres encore le comprennent comme "médecine intérieure", ou
comme une technique de pratique sexuelle (fangzhong) . La diversité de ces interprétations dans les enseignements de
différents maîtres nous permettra peut-être, dans l'avenir, d'établir une liste des écoles au sein du courant neidan dans le
taoïsme.
Citer ce document / Cite this document :
Baldrian Hussein Farzeen. Inner Alchemy: Notes on the Origin and Use of the Term neidan. In: Cahiers d'Extrême-Asie, Vol. 5,
1989. pp. 163-190.
doi : 10.3406/asie.1989.947
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/asie_0766-1177_1989_num_5_1_947INNER ALCHEMY:
NOTES ON THE ORIGIN AND USE
OF THE TERM NEIDAN
Farzeen Baldrian-Hussein
Le terme neidan désigne un ensemble de pratiques d'ordre
physiologique et psychologique qu'on pourrait qualifier de "yoga
chinois". Destinées à prolonger la vie et, sur le plan mystique, à
mener à la délivrance finale, ces pratiques s'étendent de la concen
tration et la méditation jusqu'à des exercices respiratoires et de
gymnastique. Les techniques même furent connues dès la dynastie
des Han mais le terme neidan ne figure pas encore dans les textes
taoïstes de cette époque.
L'emploi de ce terme est un phénomène tardif qui, selon l'auteur,
devrait se situer entre les dynasties des Tang et des Song. Une
analyse historique et régionale des sources montre que le terme
était utilisé d'abord dans certaines régions du Sud, où il semble
avoir été lié aux montagnes sacrées telles que le Lofou Shan et le
Heng Shan. Les informations concernant ce sujet sont tirées surtout
des biographies des immortels taoïstes.
Quant aux différentes définitions du terme neidan dans les
textes alchimiques, on note que souvent, le neidan est défini comme
technique du Souffle, telle que la respiration embryonnaire (ta.hd)
ou l'art de conduire le Souffle fxingqij. D'autres textes parlent
du neidan comme d'une étape dans le processus alchimique, d'autres
encore le comprennent comme "médecine intérieure", ou comme
une technique de pratique sexuelle (Tangzhong) . La diversité
de ces interprétations dans les enseignements de différents maîtres
nous permettra peut-être, dans l'avenir, d'établir une liste des
écoles au sein du courant neidan dans le taoïsme.
Introduction
In recent years the study of Chinese religion in general, and of Taoist medita-
tional techniques in particular, has attracted the attention of scholars both
in the West and the Orient. Confusion reigns, however, in the use of the term
neidan p3f5", or "inner alchemy," since it covers a number of schools using one
or a combination of spiritual techniques. A twelfth-century author defines it
as a syncretic system comprising all the longevity methods. It is, moreover,
characterized by the use of a special esoteric vocabulary borrowed from
practitioners of waidan ^j-^-, alchemists. Although the latter often worked in
a laboratory and used various ingredients in an effort to turn base metals
into gold and silver or to concoct drugs which would cure diseases and
Cahiers d'Extrême- Asie 5 (1989-1990): 163-190 Farzeen Baldrian- Hussein 164
eventually lengthen the lifespan of the user, the main motive seems to have
been religious (N. Sivin, see postscript, p. 189). One of the aims of Chinese
alchemy, since antiquity, has been the attainment of immortality. This goal
was shared by both waidan and neidan adepts alike. For the neidan alchemist,
however, his body was the laboratory which contained all the elements needed
to transform the mortal self into an indestructible entity. How this was done
depended on the affiliation of the adept : although most neidan masters employed
a common terminology, their interpretation of the terms and techniques in
volved were often dissimilar. What these techniques were does not concern
us here, as this topic has been the object of various studies.1 The present article
deals with two vital problems in the study of neidan, namely, the date when
the term neidan actually came into use and secondly, the different meanings
and equivalents of the term itself.
1. Pseudo-historical Sources
The problem of the earliest use of the term neidan is a thorny one. We are
dealing with a term for which the sources are of dubious date and at best can
be considered pseudo-historical. The present article cannot claim to be a
complete or exhaustive study of a subject that would require a considerable
amount of research on Buddhism, especially concerning the problem of the
relationship of Taoism to the Tiantai ^i$ and Mijiao $J|& schools of Bud
dhism. Until this has been done, nothing definitive can be said on the problem.2
The present study is simply intended as an outline of the present level of re
search.
Many years ago Arthur Waley, in his "Notes on Chinese Alchemy,"3 claimed
to have found the source of the first use of the term neidan fàfjr: the phrase,
surprisingly enough, figures in a vow taken by the meditation pp master Huisi
H,g> (515-77), entitled: Nanyue da chanshi lishi yuanwen W&JkWMaLm^Â^C (see
below, p. 169). Many scholars, including Joseph Needham and Yoshinobu
1) See in particular J. Needham, SCC, vol. V:5; I. Robinet, Méditation taoïste, Paris, 1979,
and La révélation du Shangqing dans L'histoire du taoïsme, Paris, 1984; Catherine Despeux, Traité
d'alchimie et de physiologie taoïste, Paris, 1 979 ; Poul Andersen, The Method of Holding the Three Ones :
A Taoist Manual of Meditation of the Fourth Century A.D., Copenhagen and Atlantic Highlands,
N.J., 1980; Farzeen Baldrian-Hussein, Procédés Secrets du Joyau magique, Paris, 1984; Edward
A. Schafer, The Divine Woman, Berkeley, 1973, and Pacing the Void, Berkeley, 1977; Livla Kohn,
Seven Steps to the Tao: Sima Chengzhen's J^uozvang tun, Monumenta Serica Monograph Series XX,
Nettetal, 1987; Ute Engelhardt, Die klassische Tradition der Qi-Ubungen (Qigong), Mûnchener
Ostasiatische Studien, Stuttgart, 1987.
2) It is to be hoped that Michel Strickmann will soon publish a study on the subject. I have
unfortunately been unable so far to obtain a copy of the article by Sengoku Keisho flllEIÏJÏ,
"Eshi no shinsen shiso to Nangaku nyûzan ni tsuite" @JS©#flllSfê!£ S?SfcA|iJK.o(,>-C, in Koma-
zawa Daigaku Daigakuin Bukkyôgaku kenkyûkai nenpô ^}R±^±^U\%WiWift^i¥-W 16, 1983,
pp. 38^14.
3) Arthur Waley, "Notes on Chinese Alchemy (supplementary to Johnson's 'Study of Chinese
Alchemy')," in Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 1930, 6.1, p. 14. on the Term ' neidan3 165 Motes
Sakade, accept the authenticity of this tradition.4 Chen Guofu I^H^F, on the
other hand, believes the phrase was first used in the £hidao pian Hg, at
tributed to the elusive Taoist Su Yuanming Mtu^B (or Yuan-lang xâf]).5 Both
these sources are dubious, as we shall presently see. As far as Taoist tradition
is concerned, we find the terms neidan and waidan used in the biographies of
legendary or semi-historical figures such as Laozi ^^ and Deng Yuzhi fP|j|$;è.;
the latter at least antedates the monk Huisi (see below, p. 169).
The development of meditational techniques in the South and their con
nection with particular regions, especially mountains, in pre-Tang Tao

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