Revue archéologique du Centre de la France - Année 1968 - Volume 7 - Numéro 2 - Pages 119-122Robert PERICHON L'Electronique au service de l'Archéologie. Devant l'accroissement de la documentation mise à la disposition des chercheurs, une mise en ordre est souhaitable suivant des moyens techniques modernes : prévision d'une série de corpus, recueil de la documentation bibliographique, mise à la disposition des chercheurs. Le seul outil capable de l'efficience demandée est l'ordinateur ; évidemment il réclame au préalable la mise en ordre des documents et la codification des éléments de base ; cette dernière nécessite la coopération d'Archéologues et d'Electroniciens en vue d'un travail d'élaboration et d'établissement d'un certain nombre de définitions devant servir à ladite codification. L'utilisation de l'ordinateur permettra au chercheur d'avoir une vue d'ensemble sur des problèmes complexes, tel celui de la céramique sigillée ou bien l'étude d'ensemble d'un gisement archéologique. La possibilité d'utiliser au maximum les méthodes modernes d'analyse doit être saisie, à condition de ne pas demander à la machine autre chose que ce qu'elle peut faire. Au demeurant, un des avantages de la machine est de contraindre son utilisateur à des méthodes très rigoureuses de travail, de classification et de contrôle, — de contraindre le chercheur à préciser ses définitions et à n'en plus varier. La machine ne peut remplacer l'homme, mais permet de le décharger d'une quantités de taches serviles et de se consacrer plus efficacement à son travail. 4 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.