La sphérisation bi-pariétale chez les Chimpanzés - article ; n°3 ; vol.9, pg 213-233
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Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1972 - Volume 9 - Numéro 3 - Pages 213-233
Summary. The bi-parietal sphere was built forevery one of the dry skulls of the white race precedently studied. It was then possible to establish an average sphere and the average distances on the surlace, absolute and relative, of a certain number of cranial points were measured, for every one of the stages of growth considered. When it was licit, the curves of ontogenic variations of those measures were traced. The spherisation of the neurocranium seems realized directly on the level of the human parietal except in the region of the Asterion where it becomes established only later. The superior part of the occipital tends to move slightly off from the surface of the sphere at a very early stage, thus confirming the positive bascule of that region, while the distance of the frontal increases constantly, certainly in connection with the protracted growth of the facial mass. Modifications of forms seem very much reduced during the human ontogenesis.
Résumé. La sphère bi-pariétale a été construite pour chacun des crânes secs d'enfants de race blanche précédemment étudiés. Une sphère moyenne a pu être ensuite établie, et les distances moyennes à sa surface, absolues et relatives, d'un certain nombre de points crâniens ont été calculées, à chacun des stades de croissance envisagés. Lorsque cela était licite, les courbes de variations ontogéniques de ces mesures ont été tracées. La sphérisation du neuro-crâne semble réalisée d'emblée au niveau du pariétal humain sauf dans la région de l'Astérion où elle ne s'établit que plus tard. La partie supérieure de l'occipital tend à s'éloigner légèrement de la surface de la sphère à un stade très précoce, confirmant ainsi la bascule positive de cette région, cependant que la distance du frontal augmente constamment, certainement en rapport avec la croissance prolongée du massif facial. Les modifications de forme semblent très réduites au cours de l'ontogenèse humaine.
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

R. Fenart
R. Deblock
La sphérisation bi-pariétale chez les Chimpanzés
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XII° Série, tome 9 fascicule 3, 1972. pp. 213-233.
Abstract
Summary. The bi-parietal sphere was built forevery one of the dry skulls of the white race precedently studied. It was then
possible to establish an average sphere and the average distances on the surlace, absolute and relative, of a certain number of
cranial points were measured, for every one of the stages of growth considered. When it was licit, the curves of ontogenic
variations of those measures were traced. The spherisation of the neurocranium seems realized directly on the level of the
human parietal except in the region of the Asterion where it becomes established only later. The superior part of the occipital
tends to move slightly off from the surface of the sphere at a very early stage, thus confirming the positive bascule of that region,
while the distance of the frontal increases constantly, certainly in connection with the protracted growth of the facial mass.
Modifications of forms seem very much reduced during the human ontogenesis.
Résumé
Résumé. La sphère bi-pariétale a été construite pour chacun des crânes secs d'enfants de race blanche précédemment étudiés.
Une sphère moyenne a pu être ensuite établie, et les distances moyennes à sa surface, absolues et relatives, d'un certain
nombre de points crâniens ont été calculées, à chacun des stades de croissance envisagés. Lorsque cela était licite, les courbes
de variations ontogéniques de ces mesures ont été tracées. La sphérisation du neuro-crâne semble réalisée d'emblée au niveau
du pariétal humain sauf dans la région de l'Astérion où elle ne s'établit que plus tard. La partie supérieure de l'occipital tend à
s'éloigner légèrement de la surface de la sphère à un stade très précoce, confirmant ainsi la bascule positive de cette région,
cependant que la distance du frontal augmente constamment, certainement en rapport avec la croissance prolongée du massif
facial. Les modifications de forme semblent très réduites au cours de l'ontogenèse humaine.
Citer ce document / Cite this document :
Fenart R., Deblock R. La sphérisation bi-pariétale chez les Chimpanzés. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie
de Paris, XII° Série, tome 9 fascicule 3, 1972. pp. 213-233.
doi : 10.3406/bmsap.1972.2051
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1972_num_9_3_2051Bull, et Mém. de la Soc. d'Anthrop. de Paris, t. 9, série XII, 1972, pp. 213 233
LA SPHËRISATION BI-PARIËTALE CHEZ LES CHIMPANZÉS.
ONTOGENÈSE ET DIFFÉRENCES SEXUELLES ;
COMPARAISON AVEC CELLE DE L'HOMME EN ORIENTATION VESTIBULAIRE
par R. Fenart et R. Deblock
(Travail du Laboratoire de craniologie comparée
de la Faculté libre de Médecine de Lille, E.R. 93 du C.N.R.S.)
Le présent travail s'intègre, avec le précédent (traitant des problèmes
en relation avec la sphérisation au cours de la croissance du crâne humain
de race blanche), dans un ensemble cohérent. Il nous permettra de procéder
plus commodément à des comparaisons entre ce qui s'observe chez l'Homme
et chez les Primates actuels qui en sont le moins éloignés, à savoir les deux
types de Chimpanzés : Pan troglodytes ou chimpanzé commun, et Pan
paniscus ou chimpanzé nain. En outre, les questions posées par les diff
érences sexuelles neurocrâniennes, à l'intérieur de chacune de ces espèces de
Primates, retiendront notre attention, faute de pouvoir faire de même (pour
l'instant du moins) dans l'espèce humaine. Ainsi, les problèmes : différences
sexuelles, différences ontogéniques et différences spécifiques, seront posés.
Nous n'insisterons pas sur la méthode employée qui a déjà été exposée
ailleurs. Disons seulement que, pour chaque crâne, les étapes d'investiga
tion furent les suivantes : orientation vestibulaire (soit par dissection, soit
par tomographie), établissement du calque orienté correspondant, et prise
des diamètres de largeur, le tout aboutissant à la connaissance des coor
données vestibulaires de points crâniométriques dont 3 (le bregma, le lambda
et le ptérion) servent à établir la sphère exocrânienne bi-pariétale (à condition
d'avoir aussi la notion d'écartement bi-ptérique), et les autres sont, dans un
second temps, comparés à la surface de celle-ci, également grâce à leurs
coordonnées vestibulaires.
Les calculs ont été menés électroniquement à l'aide de formules que
l'un de nous a publiées lors de travaux antérieurs, et les paramètres ainsi
obtenus ont ensuite été analysés statistiquement grâce aux procédés clas
siques.
Avant toute chose, nous tenons à bien insister sur le fait que, dans cet
ensemble d'investigations sur les problèmes de sphérisation bi-pariétale,
nous n'assimilons pas, d'emblée, la voûte bi-parictale, et encore moins le 214 société d'anthropologie de paris
neurocrâne in toto, à une sphère (contrairement à ce qui a été fait par d'autres
auteurs recherchant « directement » un rayon de courbure à même l'os),
mais nous construisons un solide théorique : sphère passant par le bregma,
le lambda et les 2 ptérions (droit et gauche), sans tenir aucun compte, dans
ce premier temps, des autres points de la surface du pariétal. Puis, dans un
second temps, les autres points (pariétaux ou non) sont comparés à cette
surface théorique afin de savoir s'ils sont en dedans, dessus, ou en dehors.
Cette notion a été explicitée par une distance « d » comptée positivement
si le point est hors de la sphère, et négativement dans le cas contraire. A ce
concept de distance « absolue », nous préférons encore celui de distance
« relative » : — К 5 — qui rapporte « d » à la valeur du rayon de la sphère,
dans tous les cas.
I. — Matériel d'étude
A l'effectif des crânes humains évoqués dans le précédent travail, nous
avons comparé 262 de chimpanzés : 83 Pan troglodytes et 179 Pan
paniscus. Leur répartition en tranches a été faite d'après leur âge dentaire
relatif, faute de connaître l'âge réel. C'est ainsi que, chez Pan paniscus,
6 tranches juvéniles ont été retenues (B. C, D. E. F et GH), en plus des 31 indi
vidus (1) adultes femelles et des 28 adultes mâles. Chez Pan troglodytes, nous
avons disposé de 3 fœtus (tranche P), de 3 groupes juvéniles (Q, R et STU) en
plus des 19 adultes femelles et des 23 adultes mâles (V).
Les groupes : В + С + D et Q , E et R , F + GH et STU se cor
respondent d'une espèce à l'autre ; le premier est celui où il n'existe encore
aucun contact entre les dents lactéales des 2 mâchoires, le second correspond
à une arcade lactéale qui peut être complète aux 2 mâchoires et le troisième
est complexe, il répond à la présence de dents permanentes (hormis le stade
adulte). Le regroupement de sous-ensembles (GH d'une part, STU d'autre
part) et l'impossibilité de faire correspondre davantage les tranches dans
les 2 espèces tiennent à une différence spécifique dans l'ordre d'éruption des
dents permanentes.
II. — Eléments retenus
De la sphère exocrânienne, nous avons calculé : le rayon R, celui du
cercle péri-pariétal (passant par le bregma, le lambda et le ptérion d'un
seul côté), la situation du centre de la sphère, fournie par ses 2 coordonnées
vestibulaires (XSPh et YsPh), ainsi que l'angle dièdre G, compris, dans l'espace,
entre les plans des 2 cercles péri-pariétaux droit et gauche.
A la surface de la sphère a été comparée la position spatiale d'un certain
nombre de points crâniométriques déjà retenus à propos de l'étude similaire
chez l'Homme, c'est-à-dire : le point incisural, l'astérion, le basion, l'opis-
thion, l'inion, le pré- et le rétro-vestibion, l'acrion et le vertex vestibulaire. FENART ET R. DEBLOCK. LA SPHÉRISATION BI-PARIETALE... 215 R.
Tableau I
Valeurs de la moyenne (M), de l'écart-type (<r) et de l'intervalle (I.C.) de la moyenne (à 99 %

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