Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 295-310
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Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 295-310

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 295-310
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 21
Langue Français
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Extrait

d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les
Vertébrés
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 295-310.
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d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 295-310.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30680SENSORIELLES DES VERTEBRES 295 FONCTIONS
tif du ganglion de Gasser se différencie le premier, puis le neurone
intercalaire du mésencéphale, enfin le neurone moteur. La neurofi-
brillation se poursuit dans le sens du courant nerveux, ce qui pourrait
être dû à l'influence des organes périphériques actifs, de différencia
tion précoce. H. P.
d) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Vertébrés1
291. — F. B. SUMNER. — Studies of protective color change. (Etudes'
III. Experiments with fishes as predators and prey sur
les changements de couleurs protectrices. III. Expériences avec
poissons' à la fois comme prédateurs et comme proies). — des
Pr. of N. Ac. of Se, XXI, 6, 1935, p. 345-353.
Après ses recherches avec des oiseaux prédateurs, permettant
d'évaluer l'efficacité des adaptations protectrices tégumentaires des
En 1. Deux Gambusia sur fond sombre, 1 témoin et un au bout
de 10 secondes. En 2. Les mêmes après 2 heures. En 3. Deux pois
sons sur fond clair, 1 témoin et un autre après 35 secondes. En 4. Les
mêmes après 10 minutes.
1. V. aussi les nos 129, 134, 779. 296 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
poissons (Cf. An. Ps., XXXV, n° 240) S. a repris la question en
utilisant un poisson prédateur, Y Apomotis cyanellus, la proie étant
toujours la Gambusia patruelis, qui s'adapte au fond noir ou blanc
en changeant la teinte de sa livrée, d'abord très vite (en 1 ou 2 minut
es), puis de plus en plus lentement (s'approchant déjà en 1 heure
de l'adaptation complète mais n'y arrivant tout à fait qu'en plusieurs
jours).
Dans 4 expériences où 25 poissons blancs et 25 noirs sont placés
chaque fois dans un bac noir, 37 poissons en tout ont été mangés,
sur lesquels 29 (78 %) étaient blancs et 8 (22 %) étaient noirs ; dans
4 autres expériences semblables, les proportions sont identiques
(34 mangés dont 26 blancs et 8 noirs).
Dans 9 (430 poissons) avec bac blanc, 208 poissons
ont été mangés dont 137 noirs (66 %) et 71 blancs (34 %). En mettant
2 fois plus de poissons blancs que de noirs, au lieu de l'égalité, les
proportions n'ont pas été changées.
Avec un bac à fond gris, les poissons blancs ou noirs sont égal
ement mangés (102 en tout sur 290, dont 50 noirs et 52 blancs).
En revanche, des animaux immobiles (anesthésiés) sont mangés
tout autant que ceux qui nagent, l'immobilité, dans les conditions
de l'expérience, n'ayant pas valeur protectrice.
Mais, dans ces conditions, on peut dire que l'homophanie est
protectrice (pour employer le terme que j'ai proposé quand il s'agit
d'adaptation de clartés sans intervention de couleurs). Notons
que la protection est plus marquée pour le poisson sombre sur
fond sombre que pour le poisson clair sur fond blanc. H. P.
292. — CATHERINE VEIL. — Sur le mécanisme du changement
de couleur chez les Poissons. — G. R., CGI, 1935, p. 914-916.
Le Mustelus canis, privé d'hypophyse, prend une teinte claire
qu'il garde sur tous les fonds ; l'injection de sang de poisson foncé
à un poisson clair ne donne qu'une réaction locale. Il faut faire
intervenir l'antagonisme du mécanisme nerveux et du mécanisme
humoral.
Chez la carpe, l'énucléation des yeux d'un poisson clair entraîne
un noircissement immédiat ; l'injection de sang d'un animal foncé
ou clair n'a pas d'effet, mais de l'extrait des lobes posté
rieurs d'hypophyses entraîne le noircissement et aussi l'injection
du sang d'un poisson énucléé.
Du fait de l'antagonisme entre l'hypophyse et les yeux, la dispa
rition d'un facteur entraînerait l'excitation de l'autre. H. P.
293. — FR. STUTINSKY. — Sur la physiologie des érythrophores
du vairon. Action des extraits hypophysaires. — B. S. Z., LX,
1935, p. 173-187.
Chez le Phoxinus laevis, une injection d'extrait hypophysaire
entraîne une expansion des érythrophores au bout de 10 à 20',
expansion durant entre 3 et 24 heures.
Un certain nombre d'extraits (d'ovaire, testicule, etc.) ont le
même effet. H. P. SENSORIELLES DES VERTÉBRÉS 297 FONCTIONS
294. — A. V. HILL, J. L. PARKINSON et D. Y. SOLANDT. —
Photoelectric records of the colour change in « Fundulus hetero-
clitus » (Enregistrements photoélectriques des changements de cou
leur chez F. h.). — J. of exp. B., XII, 4, 1935, p. 397-399.
Le poisson est maintenu dans un tube de verre où passe un
courant d'eau oxygénée, et l'on projette sur une cellule photoélec
trique l'image de la surface dorsale éclairée ; quand on change le
fond sur lequel repose l'animal, du noir au blanc ou inversement,
on peut suivre au galvanomètre le changement de livrée de l'animal.
La réaction débute presque immédiatement et se termine à peu
près asymptotiquement en 30 à 60 sec. En cas d'insuffisance d'oxy
génation, le changement de teinte ne se produit pas. H. P.
295. — A. ZOOND et JOYCE EYRE. — Studies in reptilian colour
response. I. The bionomics and physiology of the pigmentary
activity of the Chameleon (Etudes sur la réponse chromatique
des Reptiles. I. Bionomique et physiologie de l'activité pigmentaire
du Caméléon). — Philosophical Transactions of the Royal Society,
B, GGXXIII, 1934, p. 27-55.
A forte lumière diffuse, le Caméléon devient sombre sur fond
noir, clair sur fond blanc ; à faible lumière, il s'assombrit sur
blanc.
Aveuglés, les animaux s'assombrissent à la lumière, ce qui
exige l'intégrité d'un arc réflexe spinal avec réception dermatoptique.
Le rythme nycthéméral de la coloration est d'origine exclusive
ment lumineuse, non thermique.
Les auteurs donnent une théorie assez compliquée des mécanismes
en jeu : les fibres pigmento-motrices autonomes maintiendraient
contractés les mélanophores, mais seraient inhibées par l'éclairement
de récepteurs cutanés ou par la vision oculaire d'un substrat éclairé,
l'éclairement oculaire pouvant inhiber l'inhibition d'origine dermique !
H. P.
296. — H. O. BULL. — Studies on conditioned responses in Fishes.
III. Wave length discrimination in Blennius pholis L. (Etudes
sur les réponses conditionnées chez les Poissons. III. Discrimination
de la longueur d'onde chez B. p.). — V. On the controlling influence
of normal behaviour traits upon capacity to form experimental
conditioned motor responses under certain conditions (Sur V in
fluence régulatrice de traits normaux de comportement sur la capacité
de former, dans certaines conditions, des réponses motrices expér
imentalement conditionnées). — Journal of the Marine Biological
Association, XX, 1935, p. 347-364 et 365-370.
Par association des éclairements en lumière colorée à des chocs
électriques, la Blennie aurait réussi à distinguer les couleurs, mais
non les luminosités.
Chez diverses espèces de Pleuronectes, l'auteur a trouvé que
la capacité de répondre par une réaction conditionnée était très
variable, certaines n'ayant pas besoin de plus de 40 associations,
d'autres n'y parvenant pas après plus de 200. H. P. 298 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
297. — ET. RABAUD et M.-L. VERRIER. — Recherches sur la
vessie natatoire. — B. Biol., LXIX, 1, 1935, p. 87-136.
Coordonnant les résultats de leurs recherches, s'opposant à
la théorie courante qui attribue à la vessie natatoire le rôle d'adapter
la densité du poisson à son niveau d'équilibre et de faciliter les
déplacements du dans le sens vertical, les auteurs montrent
qu'on n'observe des variations de volume de la vessie que pour
de fortes dénivellations, inverses de celles que prévoit
la théorie (perte de gaz dans l'ascension) et que la densité du poisson
n'est pas égale à celle du milieu où il se trouve (sauf pour quelques
Cyprins). On a admis tel ou tel rôle de la vessie, en raison de l'idée
préconçue que la vessie avait un ; or l'absence de vessie ne paraît
rien cha

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