Neuro - Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.) - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 301-311
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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 301-311
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 28
Langue Français

Extrait

3° Neuro - Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.)
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 301-311.
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3° Neuro - Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.). In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 301-311.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5778NEURO-PATHOLOGIE (APHASIE, APRAXIE, ETC.) 301
in a situation analogous to conditioning (Acquisition et extinction
d'attentes verbales dans une situation analogue au conditionnement) .
— J. of exp. Ps., XXV, 1939, p. 141-158 et 294-301.
On développe un réflexe conditionnel de la paupière en y envoyant
un souffle d'air annoncé par un signal lumineux ; dans un premier
groupe de sujets, l'habitude est constituée par une série continue de
confirmations du signal, dans un second par une série composée,
dans la proportion de 50 %, de signaux non confirmés alternant
irrégulièrement avec les signaux confirmés ; dans un troisième tous
les signaux sont confirmés, mais les épreuves, réparties sur le même
temps, sont deux fois moins nombreuses que dans le premier et
correspondent aux épreuves confirmées du second groupe. Pas de
différence sensible dans la constitution de la réponse conditionnelle ;
ce résultat exclut les théories qui admettent une relation entre la
formation de la réponse et la fréquence de la densité des confirmat
ions et non-confirmations. Mais les épreuves consécutives d'extinc
tion, les mêmes pour tous les groupes, montrent que la réponse
conditionnelle disparaît beaucoup plus lentement dans le second
groupe que dans les deux autres. Pour expliquer ce résultat paradoxal,
il faut admettre que le facteur décisif est Y attente du stimulant
inconditionnel, avec cette hypothèse accessoire que, dans le cas où
■ce stimulant est nuisible, on réagit, en cas de doute, comme s'il y
avait probabilité de la sanction. Ceci explique que l'habitude se
constitue, pratiquement, chez tous les sujets, de la même façon :
mais ceux du second groupe, habitués à l'irrégularité, cèdent moins
vite à l'influence des épreuves finales d'extinction que ceux des deux
autres groupes, pour lesquels ces épreuves tranchent nettement sur la
régularité des épreuves de dressage toujours confirmées.
Dans un second article, l'expérience prend une forme plus simple.
Il s'agit de prévoir si un signal donné à droite sera suivi d'un certain
événement à gauche : la prévision se fait d'abord au hasard. La série
est tantôt constituée de signaux toujours confirmés dans la période
de formation de la prévision et jamais la
d' « extinction », tantôt constitués dans la première partie de l'expé
rience par 50 % de signaux confirmés (distribués au hasard), puis
par des signaux jamais confirmés, dans la deuxième. Les résultats
sont analogues à ceux de la constitution et de l'extinction du « réflexe »
conditionnel décrit ci-dessus, mais avec des différences secondaires.
La série à 50 % de confirmations ne tend plus à constituer de réponse
orientée (car il n'y a pas ici d'éventualité nuisible contre laquelle il
soit prudent de se défendre) ; la prévision négative, dans la deuxième
partie de l'expérience, se dessine plus tard quand elle succède à un
•état d'incertitude que quand elle succède à une prévision positive qui
■était déjà devenue certaine. P. G.
3° Neuro-Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.)
217. — W. FREEMAN et J. W. WATTS. — An interpretation of the
functions of the frontal lobe (Interprétation des fonctions du lobe
jrontal). — Yale J. of Biol. and Med., XI, 1939, p. 527-539.
De l'étude de 48 cas de lobotomie préfrontale, les auteurs dégagent 802 ANALYSES <BIBLIOGRA*H*gü£*
cette «ot-ion que les lobes frontaux sont liés à -la jjrosjeDtion »dan*
lïaveiur de l'individu dans sa totalité, avec formation d'une -image-
de l'individu en devenir, les autres fonctions apparaissant comme de&
mécanismes .partiels relevant de cette fonction d'ensemble.
Bien des symptômes des affections frontales peuvent s'expliquer
par une perte de l'auto-critique et du sens social.
Les lobes frontaux ne doivent pas être considérés comme des
centres de l'intelligence ou de l'émotion ; ils réanissent des données
utilisables et des synthétisent suivant un plan d'action répondant à un
idéal, avec utilisation du tonus affectif correspondant, et des res
sources d'énergie des réponses, projetant ainsi l'individu dans
l'avenir. H. P.
218. — R. MESSIMY. — Les effets, chez le singe, de l'ablatian des
lobes préfrontaux. — R. N., LXXI, 1, 1939, p. 1-37. —Les effets,
efeez l'homme, des lésions préfrontales. — Annales de Médecine,
XLV, 5, 1939, p. 321-362.
Les expériences chez 2 macaques et 4 mangabeys, effectuées au
laboratoire de Fulton, ont comporté l'extirpation des zones 9, 1-0.,,
11 et 12 de Brodmann (en avant du bras inférieur du sillon arqué)
sans lésion de 8 ni de 6.
Les effets observés comportent des changements de caractère
avec libération de réactions instinctives (surréactivité, d'ordre nutrit
if, sexuel et défensif), des troubles légers de la démarche, de l'hypo-
clonie, une exagération des réflexes de posture et des autres réflexes,
■et une tendance cataleptique ; des mouvements de manège et des
automatismes; il y a des frissons, de brusques réactions vaso-
motrices, des secousses cloniques.
Il paraît y avoir une libération d'activités de centres sous-
corticaux, du paléo-thalamus surtout.
D'autre part l'analyse de 172 observations de malades opérés par
Harvey Gushing pour des tumeurs frontales de natures diverses
conduit M. à esquisser le syndrome préfrontal : troubles fonctionnels,,
comme céphalées, troubles de l'équilibre et de la sensibilité (paresthé-
sies, hallucinations) ; troubles objectifs, concernant les réflexes, les.
réactions ^cérébello-vestibulaires, le tonus, les sensibilités, l'état,
psychique (euphorie fréquente), l'activité et le langage.
Une interprétation pathogénique est rendue possible par l'analogie
des manifestations chez l'homme et après expérimentation sur le
singe. H. P.
219. — D. O. HBBB. — Intelligence in man after large removals of
cerebral tissue : report of four left frontal lobe cases (L'intelligence
chez l'homme après ablations importantes du tissu cérébral : rapport
sur 4 cas de lobes frontaux gauches). — J. of gen. Ps., XXI,
1939, p. 73-87. '
Présentation de quatre cas d1 ablation des kibes frontaux gauches
chez des sujets testés au moyen de l'échelle de Stanford-Binet, -de
l'échelle d'Arthur et des Army Beta tests, sans qu'il y ait eu diminut
ion du niveau mental après cette opération. L'effet de la lobectomie
frontale sur l'exécution des tests d'intelligence est donc minime ~ NEURO-PATHOX.OGIE (APHASIE, APitAXIE, ETC.)
En outre l'texoision de cette partie de l'hémisphère qui se trouve être
l'hémisphère dominant pour les quatre sujets examinés n'affecte pas
plus les fonctions verbales que non verbales de l'intelligence.
I. L.
220. — D. O. HEBB. — Intelligence in man after large removals of
cerebral tissue; defects following right temporal lobectomy
(L'intelligence chez l'homme après ablations importantes du ïissu
cérébral ; déficiences provoquées par la lobectomie du côté drait) . —
J. of gen. Ps., XXI, 1939, p. 437-446.
L'A. expose un cas dans lequel l'ablation du lobe temporal droit
a été suivie de troubles l'exécution de tests non verbaux, sans
modification dans les épreuves verbales.
On ne pourra donc pas se baser uniquement sur des échelles
d'intelligence verbales du type Binet pour une évaluation clinique
de l'intelligence, et il faudra tenir compte des différents types de
perception atteinte et des troubles du comportement social dans
l'examen post-opératoire. I. L.
221. — H. BAONVILLE, J. LEY et J. TITEGA. — Destruction
traumatique bilatérale des lobes préfrontaux. — An. Méd.-Ps.,
XV, 5, 97e an., 1939, p. 38-58.
Un sujet, déséquilibré héréditaire, ayant présenté différents
troubles du caract

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