Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 323-335
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Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 323-335

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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 323-335
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 16
Langue Français
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Extrait

c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 323-335.
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c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 323-335.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6263PSYCHOLOGIE COMPAREE 323
c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats Paranoïaques.
Tt. DUPOUY et E. MINKOWSKI. — Impulsions au tatouase et
perversions sexuelles. — Enc, 1924, 1, p. 40-44.
Manie de se tatouer se manifestant par crises mais pouvant être
conjurée par le coït ou l'onanisme. Dans les rapports sexuels un
certain goût d'exhibitionnisme ; le malade se peinturlure lui-même
et voudrait en faire de même à sa femme. Témoigne d'ailleurs d'une
certaine frigidité, n'a d'attention que pour sa mère ; d'une grande
avarice, ne pense qu'à son commerce, lequel il se lance dans des
dépenses inconsidérées. Les auteurs croient qu'il peut y avoir eu
fixation de sa libido sur sa mère. H. W.
A. DELMAS. — Classification des états hyperémotifs. — J. de Ps.,
XXII, 7, 1925, p. Lxxx-Lxxxvii.
Reconnaissant à la constitution émotive de Dupré un rôle consi
dérable en pathologie, l'A. définit l'émotion par « une diffusion
motrice » qui a pour conséquence une « charge musculaire ». Mais cette
diffusion peut être élective, d'où les différents. effets de l'émotion et
les manifestations variables de la constitution émotive. Continue, la
charge émotive donne lieu à la gêne émotive ; trop forte elle se traduit
en phénomènes de dérivation : tantôt c'est dans une région donnée,
d'où bégaiement, laryngite striduleuse, asthme, dysphagie, dyspepsie
nerveuse, entéronévrose, ictère émotif, poly et pollakiurie, hypecr-
hydroses, tachycardie, tremblements ; tantôt elle s'écoule en gestes :
agitation, tics ; tantôt elle explose en impulsions, en crises nerveuses.
L'importance croissante de la vie psychique dans l'espèce fait qu'eue
prend un« forme mentale, c'est le besoin jamais satisfait de certitude
qui se traduit par le scrupule, le doute, l'obsession ; l'émotion par le
mécanisme du réflexe conditionnel fixe certaines circonstances,
certains modes momentanés de réagir qu'elle tend à ramener régu
lièrement dans la suite : ce sont les phobies, les impulsions particul
ières, la pyromanie, la kleptomanie.. H. W.
R. BENON. — L'émotion-énervement : ses signes et son importance
en clinique. — J. de Ps., XXI, 9, 1924, p. txvi-Lxvii.
L'une des trois formes élémentaires de l'émotion douloureuse,
l'énervement, se traduit par un serrement épigastrique avec irradia
tions pharyngiennes ; par de l'inquiétude musculaire, par un sent
iment d'impuissance ; use rattache à l'idée d'un mal fait par autrui ;
à son paroxysme il donne lieu à la crise hystérique, il peut se combiner
diversement aux autres manifestations pénibles de l'affectivité :
chagrin et anxiété. H. W.
RAYNEAU et GODARD. — Psychasténie. Obsessions interrogatives.
Délire de scrupule. — An. Méd. ps, LXXXII, 5, 1924, p. 426-438.
Fort intéressante observation de scrupuleux. Les auteurs insisteat
sur l'aboulie de leurs malades, sur leur besoin en quelque sorte formel
d'être réconfortés par des affirmations dont ils se rendent compte 324 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
qu'elles ne peuvent pas être fondées. Chez l'un d'entre eux l'anxiété
entraînait de l'amnésie consécutive et aboutissait parfois à une
syncope ou crise de psycholepsie. H. W.
H. CLAUDE, R. TARGOWLA et MUe BADONNEL. — Mélancolie,
obsessions et syndrome d'influence. — An. Méd. ps., LXXXIII,
1, 1925, p. 48-55.
Dans le cas rapporté, la dépression mélancolique s'établit après
une phase d'anxiété sur l'éclosion de laquelle les événements pa
raissent avoir eu une influence psychogène. L'impression de menace
imprécise sous laquelle vit la malade, donne bientôt lieu à des idées
obsédantes qui s'offrent à elle comme des procédés de défense, à des
pratiques qui s'imposent comme des moyens de conjurer le malheur
suspendu sur les siens. Puis il lui sembla que ces idées étaient ab
surdes, qu'elles lui étaient imposées, et que ses propres idées, ses
gestes, étaient prévus, voulus, par d'autres, alors qu'elle-même se
sentait pleine d'hésitations. Ce sentiment d'influence traduirait im
médiatement selon les auteurs le contraste éprouvé par la malade
entre l'inhibition qui pèse encore sur sa conscience et sa volonté
tandis que déjà son activité antomatique est devenue plus libre.
H. W.
J. T1NEL. — Traitement des crises anxieuses par les méthodes anti
chocs. — J. de Ps., XXII, 5, 1925, p. livtLviii.
Assimilant les crises anxieuses à des chocs hémoclasiques, comme
la crise de migraine ou la crise d'épilepsie, l'auteur essaie de les neu
traliser par des substances antichoc telles que le gardenal en inges
tion, l'arsénobenzol, le chlorure de calcium, en injections intravei
neuses, du sérum de cheval en injections sous-cutanées. Le trait
ement paraît efficace à condition d'intervenir dans la période d'in
vasion. Mais quand les centres neuro -végétatifs sont sidérés par la
répétition des chocs il ne saurait être question d'obtenir une réac
tion salutaire. H. W.
R. CORNÉLIUS. — Angoisse et chlorure de calcium. Essai d'une
médication acidifiante. — J. de Ps., XXII, 5, 1925, p. lviii-lx.
L'auteur ayant constaté l'hypoacidité des urines dans la psycho
névrose d'angoisse en conclut à une alcalose sans doute parallèle
du sang. L'administration de chlorure de calcium en même temps
qu'elle acidifie l'urine diminue l'anxiété. L'angoisse pourrait être
ainsi rapprochée de la tétanie infantile et de l'épilepsie dans le
squelles l'alcalose du sang paraît être irritante pour les centres ner
veux. H. W.
J. TINEL. — L'extrait hypophysaire et l'insuline chez les anxieux.
— J. de Ps., XXII, 1, 1925, p. i-vii
De même que l'administration d'adrénaline chez un anxieux va-
gotonique diminue son anxiété, de même dans certains états d'ob
session l'extrait d'hypophyse tend à diminuer l'émotivité du malade.
Car l'action de l'hypophyse est stimulante pour le vague et le sys
tème parasympathique, comme celle de l'adrénaline l'est pour le ■
PSYCHOLOGIE COMPAREE 325
système orthosympathique. L'insuline a la même action que l'hy
pophyse. Au triple point de vue endocrinien, nerveux, émotionnel,
il y a donc dualisme de système et souvent même antagonisme.
Naturellement, il peut se produire beaucoup de combinaisons inter
médiaires. La suractivité d'un système n'entraîne pas toujours sous-
activité dans l'autre. Il peut y avoir suractivité ou sous-activité
dans les deux à la fois. L'interprétation de la vie émotionnelle doit
donc tenir compte de ces facteurs sans y être purement et simple
ment ramenée. H. W.
TINEL et BOREL. — Rétraction de l'aponévrose palmaire au cours
d'une crise de mélancolie anxieuse. — J. de Ps., XXII, 10, 1925,
p. cxxiv-cxxv.
La rétraction de l'aponévrose palmaire que l'auteur a rencontrée
dans plusieurs cas de mélancolie se lie-t-elle directement aux troubles
trophiques de la psychose, ou bien y a-t-il un même fond de qui favoriserait la psychose et le rhumatisme articulaire,
d'où résulterait la rétraction aponévrotique. H. W.
J. TINEL. — Le choc hémoclasique dans les crises anxieuses. —
J. de Ps., XXII, 3, 1925, p. xxi-xxvn.
Première période de dépression au moment de la ménopause à
45 ans ; la malade qui a 61 ans en est à sa troisième période ; elle
est sujette à des crises anxieuses qui se reproduisent très régulièr
ement le matin avant toute ingestion d'aliments, les autres pendant
la digestion ; la crise cesse pendant les repas « dès les premières bou
chées » pour renaître peu après ; elle s'accompagne d'un syndrome
de choc hémoclasique type : chute initial

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