Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 598-605
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Description

L'année psychologique - Année 1940 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 598-605
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1940
Nombre de lectures 55
Langue Français

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X. Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique.
In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 598-605.
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X. Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique. In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 598-605.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1940_num_41_1_8567ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 598
Sur une même personne, des mesures répétées pendant 20 ans
ont montré une grande conÄance dans la répartition des fréquences
des décimales (avec prédominance extrême et .sensiblement égale
du 2 et du 8).
La connaissance de son équation permet d'améliorer les mesures.
L'auteur rappelle une série de travaux sur la question (dus en
particulier à Plassmann), depuis les,, premiers, de 1889, dus aux
astronomes français Boquet et Gonessiat. HP.
X. — Phonation. Langage. Écriture. Dessin. Musique
883. — G. FAIRBANKS. — Recent experimental investigations of
vocal pitch in Speech (Investigations expérimentales récentes de la
hauteur vocale dans le langage parlé): — J. Ac. S., XI, 1940,
p. 457-466.
Analyses tonales d'une même phrase dite par des acteurs simulant
diverses émotions : dédain, colère, crainte, chagrin, indifférence.
Des indications générales ressortent de l'examen des courbes statis
tiques de distribution suivant les hauteurs. La même méthode a été
appliquée avec succès à des comparaisons de speakers de radio et
d'enfants d'âges différents, et pourrait être étendue à l'étude de
maint problème phonétique. A. F.
884. — M. A. GOLDSTEIN. — New concepts of the functions of the
tongue (Nouvelles conceptions sur les jonctions de la langue). —
The Laryngoscope, St. Louis, L, 2, février 1940, p. 164-188.
Multiples sont les fonctions de la langue, dans la mastication,
la salivation, la déglutition, la phonation. Très variables aussi le
volume et la forme de la langue. Et il faut cependant que la physio
logie de cet organe ait été fort peu étudiée. Pour montrer l'évolution
de la langue l'auteur reproduit divers documents sur cet organe chez
le caméléon, la girafe, l'éléphant, etc. Chez tous les mammifères ce
sont les fonctions inhérentes à l'alimentation qui dominent. Chez
l'homme apparaît la phonation et depuis urv siècle on enseigne que
la langue est indispensable à la production des consonnes. Qu'y a-t-il
de vrai dans cette affirmation ? En 1791 Wolfgang von Kempelen,
de Vienne, publiait un ouvrage .sur le mécanisme de la phonation et
il réalisait une machine avec laquelle on pouvait émettre des sons
tout à fait semblables à ceux de Ja voix humaine, en allemand, en
français, en latin. Cette réalisation est d'autant plus remarquable
qu'elle a précédé de 150 ans l'instrument radio-électrique appelé
Vodor qui permet aujourd'hui la reproduction du langage. Klemperer
montrait ainsi que la langue n'est pas indispensable dans la produce
tion des consonnes et du langage en général. C'est à une conclusion
identique que l'on arrive quand on étudie, comme l'a fait l'auteur,
'des sujets amputés de la langue et qui ont spontanément récupéré
le langage. Il apparaît donc que la physiologie de la langue, et du
langage, ne sont pas ce que l'on croyait autrefois et que de nouvelles
études sont, \dans ce domaine, désirables. C. PHONATION. LANGAGE 599
$85. — D. Me FËHLAN. — Speech hearing and speech interpretation
( V audition du langage et V interprétation du langage). — : Ârch.
of Otol., Chicago, XXXI, n° 3, mars 1940, p. 517-528.
L'intelligibilité du langage peut-elle se déduire d'un audi
ogramme ? H. Fletcher le prétend et a donné une formule qui permet
de calculer le déficit d'intelligibilité en fonction du déficit sur les
3 fréquences, 512, 1.024, 2.048. Mais en comparant cette méthode
avec la méthode phonographique directe, on voit qu'il y a un désac
cord énorme entre les deux. La conclusion est que l'audiogramme
ne permet pas de juger de l'intelligibilité du langage. Il faut comme
stimulus utiliser la voix elle-même ; c'est la méthode phonographique
qui donne toute la précision désirable. Les otologistes doivent se
familiariser avec cette méthode et en particulier connaître tout le
parti que l'on peut tirer d'une augmentation ou d'une diminution
de la vitesse de rotation du disque, manœuvre qui permet d'éliminer
respectivement soit les graves, soit les aigus. On tire de là des indica
tions utiles, en particulier pour la prothèse. C.
886. — W. WOLFF. — »Zur Deutung der Sprechweise ( V interpréta
tion des modalités de la parole). — Z. f. Ps., CLII, 1942, p. 1-29.
Il faut considérer, dans les modalités de la parole, la hauteur
de l'intonation, le timbre de la voix, l'articulation, la mélodie, l'inten
sité, l'accent, le rythme et le tempo.
Dans la marge des variations possibles pour une même voix, la
hauteur prend une valeur expressive.
Les sons graves et aigus sont en rapport avec certains sentiments.
Ils ont aussi un symbolisme spatial, une localisation différente.
ha voix grave résonne dans la poitrine, elle est l'expression des
sentiments « profonds », de la conscience de soi, de la conviction.
Inversement, la voix monte dans l'expression d'une attitude exté
riorisée, centrifuge;
Le timbre correspond à un certain spectre sonore. Chaque voyelle
a son propre. Mais il faudrait pousser l'analyse plus loin que
ne le permettent les méthodes actuelles. Le relief du ton fondamental
est un signe de naturel, de franchise, de cordialité. La voix nasale
'—?■ qui peut devenir habituelle — tend à obtenir, avec un minimum
■d'effort, un maximum de portée (voix de commandement). Les varia
tions du timbre traduisent la recherche des effets pittoresques et
surtout les nuances affectives. L'émission des voyelles est précédée
■d'un claquement de la glotte ou d'un bruit de souffle, qui donnent
l'impression soit de tension, soit de relâchement.
L'articulation claire a une fonction sociale ; l'articulation négligée
trahit la paresse, l'indifférence, l'incertitude. Une voix bien accentuée
traduit une volonté de correction et de conscience ; l'exagération de
l'accent intensifie l'expression pathétique, souvent de façon factice.
La parole est plus riche en intervalles que la musique. La mélodie
verbale dépend de la structure de la phrase, mais aussi de la portée
sociale du discours, de la participation directe du moi. La monotonie
peut revêtir des significations très variables.
L'intensité exprime une force qui se manifeste sans contrainte,
et qui peut être la tension de la volonté, et de l'émotion. Une inten- ■

:
'

'
:
600 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
site excessive indique soit une nature fruste, sans contrôle ni mesure,
soit une importance particulière attachée à ce qu'on dit. Mais on
crie aussi quand on n'a pas confiance dans ce qu'on affirme. La maît
rise de soi s'exprime dans une voix plus contenue.
L'accent peut être d'intensité, de hauteur ou de- durée. Le rythme
résulte de la distribution temporelle des accents. Il est un moyen
de structurer le discours. Le tempo est l'expression du tempérament,
mais il peut être modifié par une intention consciente. Les change
ments reflètent soit le cours même de la pensée, soit une intention
d'agir sur celle de l'auditeur. P. G.
887. — M. POMARET. — L'architecture du langage. — Rev. gén.
Sei., XL1, 1940, p. 70-75.
Études statistiques sur la répartition des mots en fonction de leur
longueur (dé 1 à 16 lettres) dans des textes de Molière, Benjamin
Constant, Maupassant et Cicéron (2.000 à 10.000 mots) ; répartition
dissymétrique unirnodale ; les nombres moyens de lettres des mots
sont, pour les 4 textes, de 3,924 ; 4,24 ; 4,36 ; et 5,56. En pre
nant les 16.000 premiers mots du dictionnaire dans l'abrégé de
Littré (1877), s'arrêtant au milieu du D, la moyenne est 8,667.
Sur 10.000 mots, la loi de répartition de Gauss se montre valable.
Beaucoup de calculs, peu d'utilisation. H. P.
888. — PAUL VUILLEMEY. — La pensée et les signes autres que
ceux de la langue, -r- In-8° de 362 pages. Paris, Imprimerie
Foulon, 1940.
Dans cette thèse de doctorat es lettres, l'auteur, profes

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