Psychologie de l enfant et pédagogie - compte-rendu ; n°2 ; vol.76, pg 661-672
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Description

L'année psychologique - Année 1976 - Volume 76 - Numéro 2 - Pages 661-672
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 26
Langue Français

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Psychologie de l'enfant et pédagogie
In: L'année psychologique. 1976 vol. 76, n°2. pp. 661-672.
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Psychologie de l'enfant et pédagogie. In: L'année psychologique. 1976 vol. 76, n°2. pp. 661-672.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1976_num_76_2_28167Psychologie de l'enfant et pédagogie
Stott (L. H.). — The psychology of human development. — New
York, Holt, Rinehart & Winston, Inc., 1974, 495 p.
Dans ce nouveau Child Development, l'étude du développement
fonctionnel de l'individu est conçue comme nécessitant une approche
interdisciplinaire, impliquant la mise en perspective de la biologie
humaine, de l'écologie humaine, de la génétique comportementale, et
d'études naturalistes in situ.
De là sans doute l'impression d'osciller, faute d'un cadre théorique
ferme, entre l'éclectisme et le choix arbitraire dans la présentation des
théories et des faits.
Un objectif fondamental se dégage pourtant de l'ensemble des
16 chapitres : saisir les relations du comportement individuel avec le
développement des structures de l'organisme. La méthode longitudinale
y est ainsi privilégiée, comme apte à révéler les patterns individuels de et à les replacer dans le contexte de quelques-uns
de leurs facteurs conditionnants.
Un manuel utile, représentant un point actuel — mais exclusivement
anglo-saxon (hormis les références à Piaget) — sur le développement
physique, moteur, cognitif, affectif, de la naissance à la maturité.
J. Nadel.
Galdwell (B. M.), Ricciuti (H. N.). — Review of child develop
ment. Child development and social policy. — Chicago, The Uni
versity of Chicago Press, 1973, vol. 3, 581 p.
Ce que l'on sait du développement de l'enfant, grâce aux résultats
cumulés des travaux des chercheurs, a une influence (parfois bien indi
recte) sur la législation concernant l'enfance. Les lois sur l'adoption, la
réglementation du travail des adolescents, la scolarité, la législation en
matière de délinquance juvénile (on pourrait multiplier les exemples)
reflètent, croient refléter, ou devraient refléter, l'état des connaissances.
C'est à l'étude des relations entre les recherches en matière de dévelop
pement de l'enfant et les décisions concernant les programmes d'action
sociale qu'est consacré l'ouvrage présenté ici.
Chacun des chapitres traite d'un des domaines où la recherche a les
implications les plus évidentes sur les réglementations sociales.
Ainsworth traite de l'attachement mère-enfant, Berkowitz des tr
avaux sur l'agressivité, de ses origines, des variables sociales qui la
modifient, etc. Herzog et Sudia présentent une synthèse des travaux ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 662
récents concernant les enfants élevés par des mères seules (alors qu'on
commence seulement à connaître les effets de la présence du père, c'est
apparemment l'étude des effets de son absence qui l'emporte et
essentiellement sur l'éducation des garçons que portent les recherches).
L'influence de l'appartenance à une classe sociale sur le développe
ment a été largement étudiée sur le plan descriptif. Deutsch présente les
travaux qui mettent en évidence les processus éducatifs plus ou moins
liés aux classes sociales, et peuvent partiellement expliquer des diff
érences dans le développement cognitif. On sait la vogue actuelle des
études sur les « modifications comportementales », un chapitre de Risley
et Baer leur est consacré. On sait aussi le nombre et l'importance des
programmes destinés et de façon de plus en plus précoce, aux enfants de
milieux défavorisés ; Horowitz et Paden présentent les principaux pr
ogrammes et donnent une évaluation sans optimisme excessif de leur
efficacité. Les améliorations constatées ne se maintiennent que partie
llement après l'arrêt du programme. On relève cependant quelques résul
tats encourageants, généralement obtenus grâce à des programmes fort
coûteux ; mais il est paradoxal, remarquent les auteurs, qu'une nation
riche pèse les décisions concernant sa défense en termes de « besoins »,
et celles qui concernent son éducation en termes de « coût » ; (le lecteur
se souviendra, bien entendu, qu'il s'agit des Etats-Unis, et non de la
France). Le même chapitre consacre un dernier point à l'analyse des
problèmes d'identité et d'intégration des différentes sub-cultures aux
Etats-Unis, pas en termes de recherches (elles sont en ce domaine bien
impressionnistes) mais de façon intéressante, cependant. Par exemple,
de nigger à colored man, de negro à black, puis à l'actuel afro-american,
l'évolution sémantique est à noter.
Il existe aussi des programmes éducatifs pour « parents désavantagés ».
De telles études soulèvent des problèmes éthiques qu'on ne pourra
écarter même si les résultats étaient solidement établis, ce qui ne paraît
pas être toujours le cas. Le lecteur intéressé trouvera cependant un
tableau récapitulatif, présenté par Ghilman, des onze principaux pr
ogrammes, avec leurs objectifs et l'évaluation de leurs résultats.
La réglementation sur l'adoption devrait s'intéresser de près aux
recherches sur l'enfance, aussi sa présence dans cet ouvrage n'est pas
pour surprendre ; Mech, faute de pouvoir présenter des travaux scienti
fiques solides dans ce domaine, en donne une classification descriptive,
des réflexions de type philosophique et des recommandations.
L'enfant n'est pas que « le père de l'homme », il l'est aussi du citoyen,
déclare Rosenheim pour ouvrir son chapitre, consacré à « L'enfant et la
loi » ; la loi doit donc protéger le mineur, mais aussi le préparer à son
rôle de majeur. Une présentation de l'évolution historique des lois
concernant l'enfance, et de leur structure actuelle, intéressera part
iculièrement un public d'administrateurs, de responsables sociaux,
d'hommes de loi. PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT ET PÉDAGOGIE 663
C'est d'ailleurs à eux que s'adresse cet ouvrage, plus qu'à des cher
cheurs ou praticiens en psychologie ; ces derniers pourront cependant
y trouver une présentation résumée de haut niveau de l'état actuel
des problèmes sociaux concernant l'enfance.
F. WlNNYKAMEN.
Lobrot (M.). — L'intelligence et ses formes (Esquisse d'un modèle
explicatif). — Paris, Dunod, 1973, 336 p.
Empruntés à l'univers physique (notamment idéalisé) ou inspirés
par la machine (y compris cybernétique), les modèles de l'intelligence
portent de l'Antiquité à nos jours le sceau rédhibitoire du physicalisme,
du mécanisme ou de l'organicisme. Telle est tout d'abord la critique
radicale que l'auteur conduit à partir de l'examen de diverses concept
ions philosophiques (de Platon au xixe siècle), instrumentales (sca
laires, factorielles) ou génétique (Piaget) de l'intelligence.
Le modèle que propose l'auteur vise en conséquence à se substituer
à l'ensemble de ces conceptions. Il repose en premier lieu sur les consi
dérations suivantes : le vivant se structure lui-même ; il intègre le temps
à ses comportements et « survole » (Ruyer) son support biologique :
son activité est non seulement liée au passé, mais se projette dans l'avenir ;
elle est à cet égard orientée par la recherche « d'états internes, de nature
consciente, qui doivent pouvoir être obtenus » ; cette recherche déborde
largement la réduction des situations nouvelles à des états antérieurs ;
elle conduit au contraire à la production d'états nouveaux ; elle permet
ainsi de caractériser le vivant par son aptitude au changement et non
pas d'abord par ses capacités d'organisation.
L'intelligence est abordée à partir de ces considérations préliminaires
comme un pouvoir de création, de transformation et de différenciation
constamment ouvert à la formation « de nouveaux systèmes d'action,
de nouvelles structures, de nouveaux objets et de nouvelles valeurs » ;
elle ne tend pas à la réduction des différenc

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