Psychologie scolaire. Orientation scolaire. Les tests à l école. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 453-466
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Psychologie scolaire. Orientation scolaire. Les tests à l'école. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 453-466

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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 453-466
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 45
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Psychologie scolaire. Orientation scolaire. Les tests à l'école.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 453-466.
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3° Psychologie scolaire. Orientation scolaire. Les tests à l'école. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 453-466.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8323PSYCHOLOGIE SCOLAIRE 453
L'idéal commence, dans les premiers âges, par s'identifier avec
les parents; dans le second âge et le début de l'adolescence, il se
teinte de romantisme; et à la fin de l'adolescence, il est constitué
par une image complexe où entrent toutes les caractéristiques dési
rables. Un jeune adulte ou simplement un être imaginaire symbol
isent l'idéal à cet âge. ë
R. K.
3° Psychologie scolaire.
Orientation scolaire. Les tests a l'école.
157. — La recherche psycho-pédagogique aux U. S. A. Organisation;
résultats obtenus dans l'étude de la psychologie de l'éduca
teur, d'après une série d'articles de FRIES (H. S.), CHAR
TERS (W. W.), SMITH (H. L.), MORRISON (J. C), COR
NELL (F. G.), HUBBARD (F. W.), COXE (W. W.). — J. Educ.
Res., 1946, 39, 321-379; et de TRABNE (M. R.), SYMONDS,
(P. M.), WITTY (P.), ARCHER (C. P.), STEPHENS (J. M.),
LICHTENSTEIN (A.), RYANS (D. G.), STILES (L. J.),
BAIL (P. M.), BARR (A. S.). — Ibid., 40, 641-720.
L'organisation de la recherche psycho-pédagogique aux U. S. A.
n'est pas unifiée et présente des types très divers. Créés grâce à
l'initiative d'un Etat ou à celle d'une Université, les laboratoires
de recherche ont des méthodes de travail, des préoccupations, des
possibilités très différentes. Cependant, il existe un organisme
national qui dépend du ministère de l'Education (Office of Educat
ion) et dont la tâche consiste à prendre une vue d'ensemble des
problèmes pédagogiques et à en informer les éducateurs.
Les laboratoires ont un personnel autonome, ou font appel à
des professeurs d'université, parfois à des personnes totalement étran
gères à l'enseignement (un médecin d'une compagnie d'assurances
dans l'Etat de New- York), d'autres fois encore travaillent en liai
son avec les éducateurs qui participent à la recherche. Les recherches
portent sur des problèmes pédagogiques, psychologiques, sociolo
giques : choix des maîtres, des livres, des méthodes; mesure du
rendement, création de tests, étude des subnormaux; besoins créés
par la guerre, transport des étudiants. L'extension de la recherché
pose des problèmes nouveaux que n'avait pas à envisager le cher
cheur solitaire ; Coxe distingue le problème scientifique de l'organi
sation de la recherche, celui du recrutement du personnel, celui de
l'organisation administrative qui détermine les responsabilités de
chacun et le mode de liaison des différents services.
La recherche dans le domaine de l'éducation semble prendre aux
U. S. A. une extension remarquable, les organisations professionn
elles d'éducateurs ont, elles aussi, leurs bureaux de recherches.
Mais ce qui nous paraît le plus significatif ce sont les larges crédits
que les chercheurs ont obtenus (30.000 dollars en 1942 pour l'Etat
de New- York). La tendance actuelle de cette recherche, est vers
l'utilisation pratique; Cornell insiste sur la distinction entre recher
che pure et recherche appliquée et précise que c'est vers celle-ci
que 1'« Office of Education » s'engage. ,
BIBLIOGRAPHIQUES ANALYSE»
La personnalité du maître est sans doute un des facteurs les plus
importants de la réussite pédagogique. Mais c'est aussi l'un des
moins connus. Une série d'études publiées dans le numéro de mai 1947
•aborde ce problème.
Avant de connaître les maîtres, encore faut-il les recruter. Il
semble qu'il y ait aux IL S. A. une crise du recrutement. Pour susciter
»des vocations pédagogiques, Trabne étudie la valeur de différents
moyens de propagande : affiches, dépliants, brochures. Des étu
diants des deux sexes ont à indiquer parmi ces moyens ceux qui
les incitent à exercer le métier d'éducateur. Ce sont les affiches qui
ont le plus grand succès tant auprès des étudiants que des étudiantes;
cependant brochures et dépliants ont relativement plus de succès
auprès des étudiantes des écoles situées dans de petites localités.
Part intéressant : c'est une brochure contenant des paragraphes
sur l'importance de l'enseignement, la nature et les conditions du
'■travail, les qualités nécessaires à son exercice qui a obtenu le der
nier rang. L'auteur estime que a le point de départ du recrutement
-semble plus favorisé par une stimulation d'ordre affectif que par
aune documentation complète sur la profession ».
C'est dans cette perspective de l'étude de l'affectivité que se
•situent la plupart des recherches et, plus particulièrement, dans la
•notion d'intégration au groupe.
. Symonds met l'accent sur la bonne adaptation et définit six
t*aits essentiels qui sont : l'amour du métier, l'adaptation; la capa
cité de contact avec les enfants, la stabilité émotionnelle, la liberté
intérieure (free from anxiety), le dévouement librement consenti
{not too self-centered or selfish).
'Connaître l'opinion des usagers, les élèves, n'est-ce pas la mé
thode la plus directe, sinon la plus simple ? Elle suggère bien des
réserves. Witty a tenté de dégager cette opinion en dépouillant
12.000 lettres d'enfants répartis en trois groupes d'âge : moins de
9 ans, de 9 à 14, 14 et au-delà. Les attitudes préférées par les enfants
sont :
1° Attitude « démocratique » et de coopération.
2° Bonté et respect de l'individu.
3° Patience.
Les traits sont au nombre de 12, parmi les derniers :
11° Usage de la reconnaissance et des louanges.
12° Habileté remarquable dans l'enseignement d'une discipline.
Le rang obtenu par la tenue, l'attitude du maître régresse avec
l'âge. Elles seraient plus remarquées par les garçons que par les
Aies.
A la sélection des maîtres, Ryans consacre une étude et indique
«ne méthode qui, à l'aide de données statistiques simples, permet
-d'établir un psychogramme des candidats. Il étudie un cas concret PSYCHOLOGIE SCOUUBE 455
et indique les différentes étapes de son élaboration. Toutefois, l'au
teur précise bien qu'il ne s'agit pas de donner une valeur exacte
du sujet mais une meilleure approximation des jugements formul
és à son égard : capacité de contact, expression des idées, con
trôle de soi, etc. C'est également à la sélection des maîtres que Ar
cher consacre son étude qui est une revue des travaux récents
(tests, entretiens, cours d'orientation).
Une source de conflit dans la personnalité du maître peut proven
ir des rapports avec les autorités de contrôle. Bail, qui a fait
une enquête sur ce sujet, constate que les maîtres américains ne>
reçoivent pas la « supervision » qu'ils désirent. Celle-ci consiste
rait en une « critique constructive », puis, dans l'ordre des rensei
gnements recueillis, dans l'apport de nouvelles techniques, d'indi
cations sur les livres et le matériel nouveaux.
Si la personnalité du maître est l'un des pôles de la pédagogie,
ce qui préoccupe les milieux pédagogiques, c'est le rendement des
maîtres. Aux facteurs qui lui sont liés dans l'enseignement de
l'arithmétique, Stephens et Lichtenstein consacrent leur étude. Ils
mesurent l'efficience individuelle de 86 maîtres dont ils ont unifié
les classes par des artifices statistiques. Particulièrement intéres
sante d'un point de vue méthodologique, cette étude est décevante
par ses résultats : les corrélations positives ou négatives sont peu
marquées. Par exemple, l'efficience correlate négativement avec
l'intelligence (d'après les tests) la connaissance de l'arithmetique(!);
la corrélation est nulle avec l'examen professionnel pour les maît
res les plus jeunes, de — .47 pour les plus âgés. Les classes les
plus hétérog

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