Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 514-533
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Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 514-533

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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 514-533
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 31
Langue Français
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Extrait

VI. Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs.
Sentiments. Esthétique élémentaire
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 514-533.
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VI. Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire. In: L'année psychologique.
1925 vol. 26. pp. 514-533.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6281514 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
vements horizontaux et verticaux de l'œil. Des photographies sur
pellicules immobiles montrent qu'il passe d'une position à une autre
par saccades involontaires, lors même que le sujet croit avoir exé
cuté un mouvement continu.
Dans l'enregistrement des mouvements oculaires pendant la lec
ture, le film se déplace tantôt parallèlement, tantôt perpendiculair
ement au sens de la lecture.
Le tracé est un trait discontinu dont les éléments correspondent
au rythme des interruptions du rayon lumineux, tandis que les mou
vements de l'œil se traduisent par une déviation transversale dans
le cas où le film se déplace perpendiculairement, et par des altéra'
tions de la longueur des segments ou par des superpositions dans le
cas d'un mouvement parallèle.
La comparaison de la lecture verticale et horizontale en chinois
montre que dans la première les pauses s.ont un peu plus longues,
mais permettent de lire un peu plus de caractères. Il n'y a pas de
supériorité intrinsèque de la seconde.
On a comparé aussi la lecture du chinois et de l'anglais avec diffé
rentes grandeurs des caractères pour chaque langue. La pause est
plus courte en chinois qu'en anglais, à la fois au point de vue spatial
et temporel ; néanmoins le nombre des mots lus en chinois est plus
grand qu'en anglais, parce qu'il y a plus de mots à la ligne.
P. G.
W.-R. HESS et N. MESSERLE. — ■Untersuchungen über die mot
orische Koordination der Augen (Recherches sur la coordination
matrice des yeux). — Pf. A. GGX, 6, 1925, p. 708-720.
* Etude de la coordination motrice des yeux à l'aide d'une tech
nique décrite, et de la fusion dans la fixation binoculaire. Le pouvoir
séparateur en vision binoculaire est maximum dans le milieu du
champ visuel. • P. B.
VI, — Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes
Affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire.
J. LARGUIER DES BANGELS. — L'instinct et l'émotion. — J. de
Ps., XXII, 1925, p. 667-676.
Les actes instinctifs sont ceux que l'être vivant exécute préal
ablement à toute expérience. Le type en est fourni. par les réflexes.
Toutes les distinctions qu'on a voulu établir entre réflexe et ins
tinct proprement dit sont également vaines. Dans un cas comme
^ians l'autre, l'organisme répond aux excitations par des réactions
globales, simplement plus complexes quand l'excitation est plus
Intense. L'association est également efficace sur le réflexe et sur
l'instinct.
L'émotion est fort difficile à distinguer de l'instinct. James pro
bablement, malgré le vague de sa formule, et certainement Mac
Dougall ne voient en elle que la face interne, l'aspect affectif de
l'instinct. Cette conception est trop schématique, et en particulier TENDANCES ET INSTINCTS. EMOTIONS. SENTIMENTS 515
la peur et la colère ne sauraient se réduire entièrement à l'instinct
de conservation sous sa forme soit défensive, soit agressive. Tandis
qu'en règle générale les instincts comme les réflexes sont utiles à
l'individu ou à l'espèce, les réactions de la colère et de la peur,
quoiqu'également innées, sont nuisibles, malgré la peine qu'on s'est
parfois donnée pour leur trouver une justification téléologique. La
peur paralyse et la colère aveugle. « Sous l'impulsion de l'instinct,
l'homme agit. Sous l'empire de l'émotion, il s'agite ». L'émotion
n'est pas l'accompagnement de l'instinct, elle en est le « raté ».
La difficulté reste de découvrir d'une part pourquoi, selon les
individus, l'instinct tantôt aboutit à des réactions utiles, tantôt se
trouve en défaut, et à des degrés variables, d'autre part pourquoi
les réactions émotionnelles, qu'on les considère où non comme des
phénomènes de dérivation, prennent pour chaque émotion une forme
spécifique. G.-H. L.
KNIGHT DUNLAP. — Instinct and Desire {Instinct et désir). —
J. of Abn. Ps., XX, 2, 1925, p. 170-173.
Poursuivant une discussion avec Me Dougall, l'auteur tient à
préciser la différence qu'il admet entre l'instinct, pour lui une dis
position d'origine centrale, et correspondant à des mécanismes ner
veux définis, et le désir, facteur exclusivement périphérique, sur le
même plan que la sensation ou la perception. Seule, une ambiguïté
de termes où l'auteur a désigné sous le nom de « radical du désir »
ce qu'il appelle plus exactement ensuite un « sentiment de »
a pu faire croire à Me Dougall qu'il s'agissait d'instincts au sens
que ce dernier attache à ce mot. M. L.
V. CORNETZ. — Instinct et tremblement de terre. — Nat. 2650,
1925, p. 35-36.
2 heures 3/4 avant le séisme du 5 novembre 1924, à Boufarik
(27 kilomètres d'Alger), l'auteur, au milieu d'un travail intéressant
et absorbant à la bibliothèque d'Alger, est pris d'un accès d'oppress
ion avec dyspnée nerveuse, tête lourde, sensation de poids, suivi
de névralgie temporale et orbitaire (il n'en avait jamais eues jusque-
là), puis d'inquiétude et enfin de vraie angoisse. Il sort sur le balcon
et, au moment d'y mettre le pied, entend en lui le mot : «cataclysme».
(L'auteur ajoute qu'il n'avait jamais vu encore de tremblement de
terre). Au bout d'une demi-heure son malaise se dissipe, et deux
heures plus tard le premier grondement du séisme se faisait entendre.
Pour expliquer les phénomènes, l'auteur, invoquant la théorie
de l'abbé Moreux, croit que les orages électro-magnétiques peuvent
être ressentis par le système nerveux, périphérique et central, inté
resser les centres des émotions et donner ainsi la gamme des sensa
tions qu'il a éprouvées. I. M.
W. STERN. — Freundschafts - und Feindschafts - Erlebnisse in
der frühen Pubertät (L'amitié et l'inimitié au début de la puberté).
— Z. für päd. Ps., XXVI, 2, 1925, p. 81-97.
William Stern vient de publier, avec commentaires, le journal
intime d'un garçon de 14-15 ans, datant d'il y a une quarantaine
d'années. Le présent article est un chapitre de ce livre. 516 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
S'agit-il d'un document autobiographique ? Ne cherchons pas à
percer le secret que l'auteur ne tient pas à nous révéler. Tel qu'il
est, le chapitre, reproduit avec les commentaires de W. Stern, présente
un intérêt incontestable. Il reflète l'affectivité excitée de la puberté,
les amitiés ardentes qu'un rien peut transformer en haines. Une
exaltation erotique enveloppe parfois ces amitiés ; le sujet se rend
compte souvent que son ami intime ne lui convient nullement au
point de vue du caractère et de l'esprit. D. W.
J.-L. MURSELL. — Contributions to the psychology o£ nutrition :
I. Hunger and appetite. II. The sucking reaction as a determiner
of food and drug habit. III. Nutrition and the family {Contributions
à la psychologie de la nutrition : I. La faim et Vappétit. II. La réac
tion de succion, cause déterminante des habitudes relatives à la nour
riture et aux toxiques. III. La nutrition et la famille). — Ps. Rev.
XXXII, 4, 5 et 6, 1925, p. 317-333, 402-415 et 457-471.
I. M. s'attache à montrer que les intéressants travaux des physiol
ogistes, de Cannon, Carlson et Washburn, ne résolvent pas tous les
problèmes psychologiques de la nutrition et que les faits sont beau
coup plus complexes qu'il ne paraît de prime abord.
Pour la sensation de faim, le rôle des contractions péristaltiques
de l'estomac a été bien établi. La sensation est absente si l'estomac
est au repos, elle apparaît aussitôt le début des contractions, et son
intensité est proportionnelle à leur force. Mais il reste à résoudre une
série de problèmes de la plus haute importance.
Tout d'abord, qu

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