Théories et Conceptions générales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 157-185
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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 157-185
29 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

2° Théories et Conceptions générales.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 157-185.
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2° Théories et Conceptions générales. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 157-185.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5154THÉORIES ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 157
cales, de Lhermitte sur la physiologie des ganglions centraux, de
Legendre sur le sommeil, etc.
Si, dans certains cas, on regrette que la documentation ne soit pas
plus complète, l'ouvrage constitue, en langue française, une très
utile mise au point et un bon instrument de travail. H . P.
2° Théories et conceptions générales1
11. — EMILE MEYERSON. — Identité et Réalité. — 4* édition.
In-8° de 571 pages. Paris, Alcan, 1932. Prix : 50 francs.
Signalons cette réédition de l'œuvre fondamentale du maître r
econnu de PEpistémologie, 25 années après sa parution, à une heure
où la thèse défendue est devenue classique. H. P.
12. — ÉD. GOBLOT. — De l'intuition. — J. de Ps., XXIX, 1932,
p. 337-368.
Il faut soigneusement distinguer des connaissances qui résultent
de l'appréhension immédiate d'un donné, qui ne sont ni un produit
ni une modification de quelque élément déjà psychique, d'autres
connaissances qui sont en réalité des interprétations du donné, bien
que si familières et spontanées qu'elles ont l'air de n'en être que l'e
nregistrement pur et simple. La première sorte ne peut jamais être
illusoire, la seconde l'est fréquemment et même en un sens toujours,
puisqu'elle prend pour un donné ce qui n'est qu'une interprétation
du donné. L'usage courant applique indifféremment à ces deux sortes
de connaissance les noms d'expérience et d'intuition considérés
comme synonymes ; on gagnerait en précision en convenant de réser
ver chacun des deux mots à chacune des deux connaissances, par
exemple, en appelant expérience l'enregistrement d'un donné, intui
tion, c'est-à-dire pseudo-expérience, l'interprétation inconsciente
d'un donné.
L'intuition ainsi entendue se rencontre non seulement dans l'e
xpérience externe ou perception (perceptions acquises prises pour des
perceptions naturelles, par exemple perception visuelle de la tro
isième dimension), mais aussi dans l'expérience interne (conscience
morale, sensibilité esthétique, expérience religieuse). Dans la termi
nologie philosophique contemporaine, le mot intuition est la porte
avec laquelle on ferme l'ouverture par laquelle il fallait passer pour
entrer dans la voie de l'analyse et de la recherche. 11 est bien difficile
de saisir en quoi consiste la « pensée intuitive » de M. Ed. Leroy.
L'intuition telle que Bergson l'a présentée dans là conférence de
Bologne n'est nullement un mode de connaissance, mais une formule
condensant un vaste système de philosophie.
Le réel, objet de la science, n'est qu'une représentation construite
par l'esprit, mais la représentation unique qui rend compte de toutes
les apparences. L'apparence étant le subjectif et le réel l'objectif,
ne peuvent pas faire partie d'une même représentation. Que l'on
<. Voir auMi les n« 96, fiO7, 918. 158 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
adopte de ce problème, qui est le problème métaphysique de la per
ception extérieure, la solution substantialiste ou celle de l'idéalisme
subjectif, le réel ne peut pas plus être imaginé que perçu; il ne peut
jamais être l'objet d'une intuition : toute intuition est une apparence.
Mais les apparences, même illusoires et trompeuses, sont pour
l'esprit à qui elles apparaissent les plus immédiates et les plus cer
taines des réalités. Il faut donc distinguer la réalité subjective et la
réalité objective, autrement dit la réalité immédiatement donnée,
le contenu de la conscience connu par intuition ou expérience directe,
et les réalités inférées. Les données immédiates de la conscience et au
premier plan celle de la durée ne sont pas connaissance, mais sent
iment, elles sont purement subjectives, ou plus exactement elles sont
à la fois subjectives et objectives, apparence et réalité. L'esprit ne
les transforme en connaissances qu'en y distinguant d'une part le
moi et le non-moi, d'autre part le présent et le passé. Cette création
par l'esprit d'une triple réalité : perception, mémoire et conscience,
est la représentation qui sauve l'apparence de la pure qualité affec
tive, diverse, mouvante et indistincte. G.-H. L.
13. — EUGEN BLEULER. — Naturgeschichte der Se*le und ihres
Bewusstwerdens Mnemistische Biopsychologie (Histoire naturelle de
Vâme et de son devenir conscient. mnémistique). —
2e édition. fn-8°de?68 pages, Berlin, Springer /1 932. Prix: 18,80mk.
Le psychiatre zurichois a dédié à Gœthe la 2e édition de son grand
ouvrage théorique, où il trait.fi de la psychologie, dit-il, en natural
iste, et comme une branche de la biologie.
La mémoire est, à ses yeux, la fonction psychique fondamentale,
dont la conscience découle ; or, elle a déjà un aspect physique.
La « Psyche » est décrite comme fonction cérébrale, et B. fait
remarquer, très justement, que les lois régissant les fonctions du
système nerveux central sont en même temps des lois du psychisme,
et réciproquement, et que tout ce qu'on établit-sur inhibition, facil
itation, sommation, fatigue, persévération, etc., a toujours double
signification et double valeur.
Dans cette intéressante et solide esquisse d'une psychologie génér
ale, proche de la psychopathologie qui est son domaine propre, B.
expose dans une première partie, très br ve, les moyens de connais
sance dont nous pouvons disposer, puis traite de la conscience dans
ses relations avec le système nerveux, soulignant l'unité fonction
nelle du psychisme, et passe à ce qu'il appelle 1' « appareil psychique »,
traitant de la mémoire, de la perception et de la représentation, y
compris le concept abstrait, de la pensée et de l'intelligence, du prin
cipe de causalité, de l'espace et du temps, et enfin de ce qu'il appelle
]'.« ergie » du moteur. affectif assurant le fonctionnement de l'esprit,
et de ses manifestations dans l'attention ou la volonté, avec le pro
blème de l'énergie psychique, et il conclut dans une quatrième partie
par un exposé philosophique de son « Anschauung » de la vie et du
monde, essentiellement relativiste.
Sur bien des points la pensée de Bleuler, quoique plus soucieuse
de représentations anatomo-physiologiques, se rapproche beau
coup de celle de Pierre Janet dont on s'étonne de ne voir cité le nom ,
THÉORIES ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 159
en aucun cas (Bergson et Descartes étant d'ailleurs les seuls Français
ayant paru à B. mériter d'être expressément cités).
Dans l'ensemble, ce traité mérite d'être lu avec attention et sou
vent d'être médité. H. P.
14. — E. G. BORING. — The physiology of consciousness (La phys
iologie de la conscience). — Science, LXXV, I 932, p. 32-39.
Distinction du monde phénoménnl et du monde de la construction.
L'introspection a trait à des objets-phénomènes, comme des sensat
ions, et ce sont les processus cérébraux qui représentent les cons
tructions les plus propres à les symboliser. apparaît ainsi comme une méthode d'observation
de certains événements cérébraux.
Acceptant le point de vue de Titchener sur l'organisation de la
conscience en quatre dimensions, l'intensité, l'extensité, la« proten-
sité » et la qualité, B. en recherche dans la physiologie nerveuse les
cérébrale,' l'extension de l'acsupports, avec le degré de l'excitation
tivité du cerveau, et les durées des processus nerveux, restant in
certain sur la base physiologique de la qualité. H. P.
15. — CH. S. MYERS. — The absurdity of any mind body relation
(L'absurdité de toute relation esprit-corps). — fn-8° de 27 pages,
Oxford University Press, 1932 (Hobhoirse Memorial Trust Lec
tures, n° 2).
Dans cette conférence du 19 mai 1932 au collège de l'Universit

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