Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 286-300
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 286-300
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
P. B.
M. F.
b) Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 286-300.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, B. P., F. M. b) Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25.
pp. 286-300.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6178ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 286
d'Elberfeld et du chien raisonnant de Mannheim, avec de nombreux
détails, et une entière confiance dans les facultés merveilleuses de
ces animaux.
Selon lui, il existe chez les animaux une vie intérieure très riche,
dont les origines ne peuvent être précisées, et la perfectibilité animale
lui paraît sans limite. H. P.
FRED. A. MOSS. — Study of animal drives [Etudes des impulsions-
chez les animaux). — J. of exp. Ps., VII, 3, 1924, p. 165-185.
Le but de ce travail est de constituer une méthode pour la mesure
numérique des impulsions et des résistances, c'est-à-dire des impul
sions négatives, en les opposant les unes aux autres. Un rat qui en
a fait l'expérience présente une résistance à affronter un choc élec
trique. On peut la surmonter en augmentant par la durée d'un
jeûne préalable l'impulsion vers un aliment qu'il ne peut atteindre
qu'en passant sur une plaque de cuivre où il recevra ce choc. On
mesure ainsi la force de la faim après 12, 24. ..72 heures de jeûne. On
peut comparer l'intensité respective de divers instincts, la faim,
l'instinct sexuel ou maternel, en les opposant à une même résis
tance. On peut aussi l'obliger à choisir de deux biens le plus grand,
ou de deux maux le moindre, par exemple en abaissant la températ
ure de l'eau où il est placé jusqu'à ce qu'il préfère affronter un choc
électrique d'intensité connue. On peut aussi chercher une commune
mesure de l'influence des récompenses ou des punitions. La conduite
de l'animal est la résultante de forces mesurables. P. G.
b) Tropismes, mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles.
A.-R. MOORE. — The nervous mechanism of coordination in the
Crinoid [Antedon rosaceus) [Le mécanisme nerveux de la coordina
tion chez la Comatule). — J. of gen. Ph., VI, 3, 1924, p. 281-288.
Quand la Comatule stimulée nage, par flexion ventrale et exten
sion dorsale des bras, les deux bras d'un rayon ne se meuvent qu'alte
rnativement, ce qui implique une inhibition réciproque, laquelle est
inhibée elle même par action de la strychnine ou de la nicotine, pa
ralysant les fonctions nerveuses. Il y a un stéréotropisme négatif
ventral : quand la face orale subit un contact, il se produit une
flexion ventrale des bras avec redressement.
L'asymétrie structurale n'empêche pas la symétrie des faces
orale et aborale. H. P.
FERDINAND SCHEMINZKY. — Ueber das Auftreten der Gal
vanotaxis bei Forellen-embryonen [Sur V apparition de la galvano-
taxie chez les embryons de truite). — Z. für B., LXXX, 1924, p. 23-
24.
L'auteur étudie l'époque de la première apparition de la galvano- 287>" PSYCHOLOGIE COMPAREE
taxie chez les embryons de truite et constate que ces poissons, dès
le 36e jour, réagissent d'une façon typique dans le sens des courants,
en tournant la tête vers l'anode. L'action paralysante ou excitante
du courant peut déjà se manifester à un âge beaucoup moins avancé,
mais sans déterminer de position active. Les embryons âgés de
38 jours, décérébrés ou décapités, ne présentent plus aucun mouve
ment spontané, ni aucune réaction galvanotaxique. Les embryons
âgés de 36 jours sont déjà assez bien développés au point de vue du
système nerveux central, ainsi que des autres organes. A l'apparition
de la galvanotaxie correspondent la formation du labyrinthe,
l'ébauche des terminaisons nerveuses et l'apparition des otolithes.
Ainsi que les auteurs antérieurs, Scheminzky pense que le comporte
ment galvanotaxique de l'animal est lié à un degré déterminé du
développement du labyrinthe. P. B.
C.-H. TURNER. — A new field method of investigating the hydro-
tropisms of freshwater Invertebrates (Une nouvelle méthode de
champ pour V étude des hydrotropismes des Invertébrés d'eau douce).
— Biological Bulletin, 46, 1924, p. 35-54.
L'auteur a imaginé un plan de toile cirée où l'on peut éviter l'i
nfluence perturbatrice de la pesanteur, de la lumière ou de l'excita
tion mécanique et chimique. Une massé d'eau étant placée au voi
sinage, la plupart des animaux ne marquent aucune réaction définie,
d'orientation vis-à-vis d'elle (mollusques, crustacés, insectes adultes
et larves). Seule, les gyrins et les écrevisses se dirigent vers la masse
d'eau, mais par stimulation visuelle, car ils ne le font plus une fois
aveuglés.
Un sens de l'humide n'a donc été mis en évidence en aucun de
ces cas. H. P.
W.-J. CROZIER. — On Stère otropism in Tenebrio larvae [Sur le
stéréotropisme chez les larves de Tenebrio). — J. of gen. Ph., VI,,
5, 1924, p. 531-539.
En l'absence de la lumière qui inhibe les réactions stéréotropiques,
on observe ces dernières (avec un faible éclairement rouge, inactif),,
dépendant dé la partie antérieure du système nerveux, dues à une
dissymétrie tonique par excitation mécanique latérale. En plaçant le
verre entre deux surfaces symétriques, la tête libre, celle-ci reste
droite, mais, si l'on enlève une des surfaces, elle se penche de l'autre
côté. Lorsque la tête est maintenue par un contact, et qu'on enlève
l'objet au contact, la tête s'incline de ce côté (action stéréotropique
consécutive). La dissymétrie des poils du corps se montre sans in
fluence. L'influence tropique d'un contact est proportionnelle à son
étendue (l'angle de flexion de la tête étant proportionnel à la diffé
rence d'étendue de deux contacts symétriques), mais si la stimula
tion mécanique est assez intense, le tropisme se renverse.
Le stéréotropisme masque des réponses « homostrophiques » que
l'auteur a pu mettre en évidence.
H. P. 288 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
W.-J. CROZIER. — Wave length of light and photic inhibition
of stereotropism in Tenebrio larvae [Longueur d'onde de la lumière
et inhibition photique du stéréotropisme chez les larves de Tenebrio).
— J. of gen. Ph., VI, 1924, p. 647-652.
L'auteur mesure pour une série de radiations monochromatiques
(par filtration de la lumière avec la série des écrans Wratten) « l'équi
valent photique du stéréotropisme », c'est-à-dire l'intensité de
rayonnement nécessaire pour contrebalancer le tropisme de contact
(le ver de farine, étant placé sur une plaque de verre verticale dont
l'autre face reçoit la lumière, se détache du contact pour s'éloigner
de la lumière). On obtient ainsi à peu près la répartition de l'effica
cité lumineuse dans le spectre de l'énergie de rayonnement pour
cette larve en appelant 100 l'efficacité maxima *.
Longueur d'onde
moyenne 680 653 612 578 532 492 450
368 »8 ,3 348 88 Énergie liminaire 413 ,6 36,* 9 381 i 106,
Efficacité... .... ,355 1 ,14 33 ,4 66 1, .47 100 3, 20 o, 9,
La courbe obtenue doit correspondre à la courbe d'absorption
d'énergie spectrale par le récepteur photosensoriel, pense l'auteur,
mais aucune substance définie ne correspond à une telle courbe qui
ne peut être que bien difficilement exacte avec la méthode de filtra
tion. H. P.
MARY MITCHELL MOORE. — Tropistic reactions of Cerianthus
membranaceus [Tropismes réactionnels du Cérianthe). — The
reactions of Cerianthus to two sources of light [Les réactions du
Cérianthe à deux sources de lumière). — J. of gen. Ph., VI, 4, 1924,
p. 385-392 et p. 393-401,
Recherches faites à Naples sur cette intéressante actinie. Il existe
chez elle un stéréotropisme, observé par Lœb. L'animal, s'il est
nourri, peut rester indéfiniment dans un tube de verre ; il a un
géotropisme positif du pied, en sorte que, si l'on retourne son tube
de verre, tandis que la partie extérieure, sortie, se redresse, le pied
se retourne dans le tube pour se diriger vers le bas.
Le phototropisme

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