Vision, par E. Baumgardt, Y. Galifret, J. Medioni, H. Piéron - compte-rendu ; n°1 ; vol.59, pg 171-195
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Vision, par E. Baumgardt, Y. Galifret, J. Medioni, H. Piéron - compte-rendu ; n°1 ; vol.59, pg 171-195

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Description

L'année psychologique - Année 1959 - Volume 59 - Numéro 1 - Pages 171-195
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1959
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

E. Baumgardt
Y Galifret
J. Medioni
Henri Piéron
1° Vision, par E. Baumgardt, Y. Galifret, J. Medioni, H. Piéron
In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 171-195.
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Baumgardt E., Galifret Y, Medioni J., Piéron Henri. 1° Vision, par E. Baumgardt, Y. Galifret, J. Medioni, H. Piéron. In: L'année
psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 171-195.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1959_num_59_1_6609— Psychophysiologie des sensations III.
1° Vision
SVAETICHIN (G.). — Spectral response curves from single cones
(Courbes de réponse spectrale de cônes isolés). — Acta. physiol. Scand.,
1956, 39, suppl. 134, 17-46. — MOTOKAWA (K.), OIKAWA
(Tasaki, K.). — Receptor potential of Vertebrate retina (Potentiel
récepteur de la rétine des Vertébrés). — J. Neurophysiol., 1957, 20,
186-199. — GRÜSSER (U. J.). — Rezeptorpotentiale einzelner
retinaler Zapfen der Katze (Potentiels récepteurs de cônes isolés du
Chat). — Naturwissens chaften, 1957, 44, 512-513. — GRUNDFEST
(H.). — An electrophysiological basis for cone vision in Fish (Une
base électrophysiologique pour la vision par cônes chez le Poisson). —
Arch. ital. Biol., 1958, 96, 135-144.
Svaetichin, élève de Granit, a obtenu, par introduction de micro
électrodes dans la rétine d'un poisson vénézuélien, un Mugil, en les
faisant pénétrer par la face postérieure du globe oculaire, des réponses
aux éclairements dans des couches qu'il considérait comme celles des
récepteurs, et tout particulièrement des cônes, en ayant détaché au préa
lable l'épithélium pigmentaire auquel les bâtonnets restaient attachés.
Or, ces réponses étaient bien des potentiels locaux gradués, et
non des influx par tout ou rien, comme cela découlait d'une série de
travaux, mais, ce qui eut un caractère sensationnel, suivant la cellule
dans laquelle avait pénétré la microélectrode, le potentiel de réponse,
durant autant que la stimulation lumineuse, consistait en un accroi
ssement de la négativité (interne, de repos), c'est-à-dire en une hyper-
polarisation — qui se traduit sous forme inhibitrice — ou au contraire
en une positivation (d'où négativation externe), en une dépolarisation
qui est la modalité excitatrice.
Or, en utilisant pour la stimulation 24 radiations monochromatiques,
Svaetichin trouva trois types de cellules, les unes répondant à toutes par
une dépolarisation, d'autres répondant aux X de 590 à 750 mjj. par une
hyperpolarisation (au maximum à 649) et aux X inférieurs par une
dépolarisation (au à 506), et désignées du type R.G. (red-
green), les dernières enfin répondant par hyperpolarisation entre 400
et 550 (max. à 460), et par dépolarisation de 560 à 750 (max. à 610),
et désignées du type Y.B. (yellow-blue). Le premier type a été seul
trouvé chez la Brème, type dit L (luminosity). 172 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Svaetichin a attribué à des types de cônes doubles (twin-cones) la
double réception. Le malheur, c'est qu'avec un marquage colorant des
cellules où pénétraient les électrodes, postérieurement à la publication de
ce travail, il est apparu que ces cellules se rencontraient dans la couche
des bipolaires et horizontales (travaux de Mac Nichol et Svaetichin, et de
Mac Nichol, Macpherson et Svaetichin).
Et, dès lors, si les faits sont fortement en faveur d'un système de
réception chromatique par couples complémentaires du type Hering,
ils localisent ce système au niveau des transmissions synaptiques et
non des processus photochimiques initiaux.
Dès lors, les résultats obtenus par Motokawa et coll., utilisant chez la
Carpe la méthode de Svaetichin, avec des résultats semblables (potentiels
positifs ou négatifs suivant la région spectrale, avec 4 maxima (470-600
pour un couplage, 550-650 pour l'autre), doivent être attribués non
aux réponses des cônes eux-mêmes, mais à des éléments nerveux en
relation avec les cônes.
Enfin, les intéressants résultats de Grüsser, sur la rétine du Chat
cette fois, et en faisant pénétrer par la voie habituelle ses microélec
trodes très fines (moins de 0,5 \l) jusque dans les couches profondes,
obtenant uniquement des hyperpolarisations (accentuation de la négat
ivité interne de repos), ne doivent pas non plus être considérés comme
traduisant des réponses de cônes. En tout cas, ces réponses (potentiels
lents d'amplitude proportionnelle au logarithme de l'éclairement)
commandent la fréquence d'influx dans les types « on » des cellules
ganglionnaires, directement proportionnelle à l'amplitude des
potentiels lents, ce qui confirme la donnée classique de la proportionn
alité de cette fréquence au logarithme de la stimulation, puissant
appui à la loi fechnérienne.
Théoriquement, on avait pu penser que, dans la région explorée de la
rétine, on devait pénétrer plus facilement dans le corps des cellules
réceptrices à cônes, volumineuses (en l'absence de fovéa), particuli
èrement chez les poissons.
Si on n'a pas obtenu, en tâtonnant, de réponses électriques provenant
des récepteurs, on peut se demander si les à l'absorption de
photons sont bien de nature électrique. En fait, Grundfest a développé
une conception assimilant les récepteurs rétiniens à des cellules glandul
aires, et envisageant la production, comme réponse, d'un médiateur
chimique, suscitant des réponses synaptiques (cellules horizontales ou
bipolaires) pouvant consister en des dépolarisations (agissant sur les
ganglionnaires de type « on ») ou des hyperpolarisations (engendrant les
inhibitions des « on » et les réponses « off »). La présence de plusieurs
bipolaires (2 ou 3) connectées à chaque cône, établie par Vilter, facilite
la compréhension de ces mécanismes complexes dans ce centre nerveux
qu'est la rétine.
H. P. PSYCttOPHVSlOLOGIË DES SENSATIONS 133
DE VALOIS (R. L.), SMITH (C. J.), KITAI (S. T.), KAROLY
(A. J.). — Response of single cells in Monkey lateral geniculate
nucleus to monochromatic light (Réponse de cellules isolées du corps
genouillé latéral du Singe à une lumière monochromatique). — Science,
1958, 127, 238-239.
Expérience limitée puisque portant sur cinq animaux seulement et
sur soixante-dix cellules. Les auteurs pensent cependant que l'on peut
distinguer dans les couches dorsales cinq types de cellules avec courbes
de réponse différentes, les maxima se situant vers 620, 580, 550 et
450 va\i pour les éléments chromatiques et 510 m\x pour les éléments
en connexion avec les bâtonnets principalement.
Ces différents sont situés dans les 2 couches
dorsales, ceci ruine donc s'il en est encore besoin, l'hypothèse de Le Gros
Clark suivant laquelle les trois paires de couches du G.L. correspondent
chacune à une fondamentale de la théorie trichromatique.
Certaines cellules dans les couches médianes donnent, soit une
réponse « on », soit une réponse « off » selon la longueur d'onde de la
stimulation, par exemple « on » avec bleu et « off » avec jaune-vert ou
« on » avec rouge et « off » avec vert.
Mais il ne s'agit là, comme le soulignent les auteurs, que des premiers
résultats sur lesquels il serait imprudent de trop spéculer.
Y. G.
LENNOX (M. A). — Single fiber responses to electrical stimulation in
Cat's optic tract (Réponses de fibre isolée à la stimulation électrique
dans le tractus optique du Chat). — J. Neurophysiol., 1958, 21, 62-69.
— The on responses to colored flash in single optic tract fibers of
Cat : correlation with conduction velocity (Les réponses « on » à un
éclair coloré dans les fibres isolées du tractus optique du Chat : corrélation
avec la vitesse de conduction) . — Ibid., 70-84.
L'auteur stimule le nerf optique près du globe oculaire et recueille
simultanément avec une macroélectrode et une microélectrode sur le
tractus contra-latéral. Les latences de la réponse recueillie par micro
électrode varient de 0,50 à 3,54 ms, mais se répartissent en quatre
principaux groupes dont les moyennes sont 0,62, 0,79, 1,10 et 2,51 ms.
Les trois derniers groupes ont des latences qui exp

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