La céramique chinoise de Qal?at al ?u?âr - article ; n°1 ; vol.43, pg 87-105
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Description

Arts asiatiques - Année 1988 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 87-105
The Chinese ceramics from Qal'at al- Suhâr
The site of Qal'at al-Suhâr on the coast of the Sultanate of Oman, has been excavated by the French archaeological team in Bahrain and Oman conducted by Monique Kervran from 1980 to 1982. The fortress was built in the 13th-14th century above a residential quarter of 9th- 1 1 th century Suhâr. The fort was later constantly altered and partly rebuilt right up until the present century.
The Chinese material presented here comes from surveys (1980), the excavation of the fort itself, stratigraphie soundings made perpendicular to the outside of the wall. The sherds have been grouped in series and only some pieces, representatives of each series, are illustrated and described in the catalogue. A
study of the Chinese ceramics excavated shows that the Chinese sherds are very abundant, varied and of a rather high quality (white and qingbai wares, Yue ware, Changsha, Xicun...) for the period of the second half of the 9th century until the beginning of the 12th century, which corresponds to the most flourishing period of Suhâr, when the port, like Sîrâf, traded with China, India and the Oriental coast of Africa. Very few specimens were found from the 14th century (celadon and qingbai) to the beginning of 17th century (kraakporselein) . The site yielded a huge quantity of coarse export ware, mainly 19th century. The gap (12th- 18th century) noted in the Chinese material could correspond to the decline of Suhâr's international status.
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1988
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Michèle Pirazzoli-t'Serstevens
La céramique chinoise de Qalat al uâr
In: Arts asiatiques. Tome 43, 1988. pp. 87-105.
Abstract
The Chinese ceramics from Qal'at al- Suhâr
The site of Qal'at al-Suhâr on the coast of the Sultanate of Oman, has been excavated by the French archaeological team in
Bahrain and Oman conducted by Monique Kervran from 1980 to 1982. The fortress was built in the 13th-14th century above a
residential quarter of 9th- 1 1 th century Suhâr. The fort was later constantly altered and partly rebuilt right up until the present
century.
The Chinese material presented here comes from surveys (1980), the excavation of the fort itself, stratigraphie soundings made
perpendicular to the outside of the wall. The sherds have been grouped in series and only some pieces, representatives of each
series, are illustrated and described in the catalogue. A
study of the Chinese ceramics excavated shows that the Chinese sherds are very abundant, varied and of a rather high quality
(white and qingbai wares, Yue ware, Changsha, Xicun...) for the period of the second half of the 9th century until the beginning of
the 12th century, which corresponds to the most flourishing period of Suhâr, when the port, like Sîrâf, traded with China, India
and the Oriental coast of Africa. Very few specimens were found from the 14th century (celadon and qingbai) to the beginning of
17th century (kraakporselein) . The site yielded a huge quantity of coarse export ware, mainly 19th century. The gap (12th- 18th
century) noted in the Chinese material could correspond to the decline of Suhâr's international status.
Citer ce document / Cite this document :
Pirazzoli-t'Serstevens Michèle. La céramique chinoise de Qalat al uâr. In: Arts asiatiques. Tome 43, 1988. pp. 87-105.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arasi_0004-3958_1988_num_43_1_1238)
Pirazzoli-tc Serstevens Michèle
La céramique chinoise de QaFat al-Suhâr
qu'elle détrônera, commerçait avec la Chine , l'Inde et la côte
orientale de l'Afrique. Le déclin économique qui intervient à
partir du XIIe siècle semble avoir coïncidé avec la fermeture des le vaste orientale nord-ouest Suhâr Chine, XIIe réseau est siècle, l'Asie (fig. situé de un du commercial 1). Mascate. sur port Sud-Est, Suhâr le prospère littoral La était, l'Inde, qui, ville du par et fut, Sultanat un le ailleurs, la à Moyen-Orient entrepôt son voie d'Oman, apogée, le maritime, point important entre à d'aboutisset 220 l'Afrique reliait le dans km IXe au la et le
mines de cuivre, l'abandon du réseau d'irrigation de la Bâtina et
l'hégémonie sur le commerce maritime exercée d'abord par
Qaîs, puis par Ormuz. Suhâr perdit dès lors son statut de port
ement des routes caravanières reliant les oasis de l'intérieur et international, mais maintint sa position stratégique à l'entrée
sud du Golfe arabo-persique. La ville et sa région connurent une bénéficiait à la fois des richesses agricoles de la plaine de la
certaine renaissance économique à partir du XVIIe siècle Bâtina et de l'exploitation des mines de cuivre du Wâdî
al-Jizî. (Wilkinson 1979).
Du IXe au début du XIIe siècle, Suhâr, comme Sîrâf en Iran La forteresse (Qal'at al-Suhâr), fouillée par la Mission
Fig. 1. Carte montrant la Route de la Céramique (extrait de l'article «La Route de la Céramique», M. Pirazzoli-t' Serstevens,
Grand Atlas de l'Archéologie, Encyclopaedia Umversahs, Editeur).
Dingyao*
Xingyao
•Constantinople A
CHINE (AL-S1N) •NishâpûrA».- •RayyA Ningb Yueyao* Jmgdezhen yao • Longquin yao Changsha yao A ,"■ I _ Dehuafyao Jizhou yao*> M A Fustat. Quanzhouf Guangzhou yaol "-jyao • BràhminàbàdA Banbhore A
•Cambay
Broach
INDE (AL-HIND)
Illustration non autorisée à la diffusion
A Takua •MantaiA ûlam Mali (Quilon) s
A Kota Cina»
principaux ports et échelles sur la route de la céramique (ix°-xiv s ) sites ou ont ete découvertes des céramiques chinoises (ix» xiv s
principaux groupes de fours chinois qui ont exporte de la céramique du \x' au xiv siècle A-Kilv route de la céramique
mousson du N -E du S -0
87 archéologique française à Bahrain et en Oman de 1980 à 1982, Une étude statistique effectuée à partir des 649 tessons chinois
est l'un des bastions édifiés sur le littoral omanais aux XIIIe et découverts lors de la fouille de 1980-81 donne les résultats
XIVe siècles. A peu près carrée (43 m. de côté) et munie de tours suivants :
d'angle, elle fut plus tard restaurée à plusieurs reprises et en — matériel XVIIIe-XXe siècle = c. 53,4 %
partie reconstruite. (jarres non comprises)
— matériel IXe-début XIIe s. = c.26,3 % La fouille, dirigée par Monique Kervran, a été financée par le
(jarres non comprises) Ministère français des Affaires étrangères et par le Département
— jarres de stockage IXe-XXe s. = 15 % des Antiquités du Sultanat d'Oman. Nous avons participé à la — matériel XIVe-début XVIIe s. = c.2,7 % campagne de 1982 pour identifier, cataloguer et photographier — divers non identifié = c. 2,6 % les céramiques chinoises exhumées.
Rappelons que la céramique chinoise a constitué une part
importante du commerce maritime international, au même titre
Ces pourcentages rendent bien compte de la distribution que la soie, les encens, les épices, les plantes médicinales, les
chronologique des céramiques chinoises importées trouvées sur aromates et les pierres précieuses. Les céramiques découvertes à
le site de la forteresse du Suhâr. Ils témoignent du fait que la Suhâr, par leur nombre comme par la qualité des séries les plus
forteresse a été construite sur un quartier d'habitation de la anciennes, témoignent de la vitalité de ce commerce. Elles Suhâr des IXe-début XIIe siècle, comme le montre également le permettent aussi de mieux évaluer les grandes tendances de
sondage RS 25. Le matériel céramique de la période ancienne l'exportation des céramiques chinoises du IXe au XXe siècle et de
s'est trouvé mélangé aux céramiques plus récentes lors de la mieux comprendre le rôle joué par le Golfe arabo-persique, plus
construction de la forteresse, puis surtout lors des nombreux particulièrement par Suhâr, aux différents moments de son
remaniements qu'elle a subis. Ces chiffres témoignent égalhistoire. ement d'une reprise importante de l'importation de céramiques
chinoises à Suhâr de la fin du XVIIIe siècle au début (au moins)
du XXe siècie.
Le matériel chinois présenté ici provient :
— de la prospection effectuée par la Mission archéologique
française en 1980 (Kervran 1984) sur des tells situés à
l'intérieur et autour de la ville actuelle de Suhâr. Il s'agit des
tessons inventoriés sous les numéros S. 80.100 à 900 ; I - matériel IXe-début XIIe siècle
— de la fouille de la forteresse elle-même ;
— du sondage pratiqué sous la courtine N.N.O. de la forteresse, Les séries les plus abondantes sont constituées par les pièces
dans les carrés RS 25 : tessons inventoriés sous les numéros blanches et les qingbai (catalogue nos 32-63) ; viennent ensuite
1061, 1065, 2188, 2192, 2202, 2204. La céramique chinoise les grès de Yue (catalogue nos 1-26), enfin quelques grès des
trouvée sur l'un des deux sols au-dessus du puits 148, dans le fours de Changsha et du Guangdong (nos 27-31). Les jarres de
four 309, dans la fosse et dans le fossé date des IXe-XIe s. stockage sont traitées à part.
(n° du catalogue : 12, 13, 26, 45, 61, 62, 63, 72). Elle est de — les grès à couverte céladon des fours de Yue dans le nord de la
très belle qualité et se trouve associée à un matériel islamique province du Zhejiang sont représentés à Suhâr par une série d'égale qualité. Seules deux inclusions chinoises du XIVe siè de tessons (IX-Xe s.) de belle qualité. Les formes sont variées
cle (qingbai nos 47 et 48 du catalogue) restent inexplicables (bols, coupes, coupelles, jarres, vases, bassin, plats, verseuse, dans ces niveaux par ailleurs parfaitement cohérents.. pot, couvercle). Le corps est compact, de grain fin, le plus
Nous donnons ici pour plus de clarté la liste des pièces souvent gris, revêtu d'une couverte fine verte ou vert-olive.
chinoises provenant de ce sondage : Les décors, quand ils existent, sont gravés, découpés ou
incisés ; le motif le plus fréquent &

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