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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 14 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 12 Mo |
Extrait
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LYCÉE JEANNE D'ARC
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DU 27 JUILLET 1907
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"a obtenu le Prix
La Directrice,L I B RA F^YUNE EDUCATION
DANS FAMILLELADU MEME AUTEUR :
VIE D'UNE FEMME DU MONDELA
Ouvrage couronné par l'Académie française
FAISANT SUITE ;A l'ÉdUCATION DANS LA FAMILLE.ÉDUCATIONUNE
FAMILLELADANS
MÈREPRATIQUES D'UNECONSEILS
JULES SAMSONM'^^
par l'Académie française.Ouvrage couronné
EDITIONTROISIEME
PARIS
IMPRIMEUR-ÉDITEURHENNUYER,
LAFFITTE,47, RUE 47
de traductiou réservés.Droits de reproductiou etÉDUCATIONUNE
FAMILLELADANS
ICHAPITRE
ANNÉES.PBEMIÈRES
— Nécessité de« Bien élever sa fille. »Enfance de Marthe.—
confiance pour seconder la mère.une personne dechoisir
jamais se lasser de leurs— aux enlants sans11 faut répondre
— laisser les enfants babiller devantDanger dedemandes.
— agréable.— DéveloppementRendre l'étudeles étrangers.
médecin.Conseils duphysique.
ans lorsque je perdis monavait cinqMarthe
devint dèsseule enfant, etmari. Elle était ma
existence. (( Bienunique de monlors le but
» l'objectifde toutesmes pen-fille futéleverma
obtenirmes sollicitudes. Pourde toutessées,
d'éducation s'offraientdeux modesce résultat,
dans un pension-
: l'éducation publiqueà moi
en famille.nat, ou
que je garderaisn'hésitai pas à déciderJe
cetteque je fusse àMarthe. Si inexpérimentée
12 UNE EDUCATION DANS LA FAMILLE.
époque^ j'avais la conviction profonde qu'une
enfant n'est nulle part aussi bien que près de
sa mère. Un philosophe a dit : « L'éducation
est quelque chose de simple et de pratique qui
exige peu de théorie, mais beaucoup de soin ;
»peudepréceptes,mais beaucoup d'amour. Or
j'adorais Marthe et j'avais, comme beaucoup
de mères, la passion du dévouement. J'entre-
pris donc avec confiance d'achever, seule, la
si complexe et si douce d'élever filletâche ma
moi-même.
Dès sa naissance je m'en étais occupée,
presque exclusivement, ne la confiant à sa
— —une personne sûre qu'ennourrice cas
d'absolue nécessité mais, sans être mondaine,;
une femme est tenue à certains devoirs de so-
auxquels elle no peut se soustraire sansciété
manquer aux convenances. D'autre part, il est
impossible de mener partout une enfant avec
J'en conclus que le premier soin d'unesoi.
mère doit être de choisir pour la seconder une
absolument digne de confiance.personne
VÉducationFénelon dit, dans son livre de
livre toutes les mères devraientdes filles, que
savoir par cœur :
« 11 faut que celte personne ait assez de sens
savoir prendre une autoritéet de vertu pour