Assurer comme mot d'ordre

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• Publié par: le-sport-
• Publié le: 03 juin 2011
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• Langue: Français

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Assurer comme mot d'ordre

AG2R-LA MONDIALE a commencé très fort ce début de saison. En effet, Ravard remportait l'Étoile de Bessèges. Péraud se classait 2e du Tour Méditerranéen et 5e de Paris Nice. Nocentini finissait sur le podium du Haut-Var. Quant à Kadri, il avait bouclé le Tour Down Under à la 8e place :

"Notre début de saison a été satisfaisant, confirme d'ailleurs Vincent Lavenu. Mais vers la fin avril, cela s'est avéré bien plus compliqué. L'équipe s'est cherchée. On est en train de reprendre du poil de la tête. J'attendais confirmation car nous sommes en déficit de victoires. Quand une équipe ne fonctionne pas pendant quinze jours, ce n'est pas dramatique. Quand cela se prolonge sur un mois et demi, c'est plus embêtant". Alors face à cette période de flottement, on a décidé de prendre le taureau par les cornes : "On avait travaillé tout l'hiver pour que cela fonctionne, confirme le manager général. Nous avions opéré un recrutement de valeur. Cependant, face à nos dernières difficultés, nous ne sommes pas restés les pieds dans le même sabot. On a travaillé sur le sujet notamment en matière de management et de charges de travail. On a oeuvré sur les sources des problèmes. On va rentrer dans une période qui nous convient davantage. C'est pour cela que je reste confiant". Comme il nous le confie lui-même (voir encadré), Nicolas Roche a symbolisé certains tracas traversés par l'équipe AG2R : "Forcément, quand vous avez un de vos leaders qui connait des pépins, c'est pénalisant pour toute une équipe, admet le mana-ger général. L'an dernier, Nicolas avait réalisé un très bon tour d'Espagne (7e), un très bon Tour de Catalogne (5e) et un très bon Paris Nice (10e). Cette année, il est en quête de sa meilleure forme, notamment en raison d'un retard pris en début d'année du à une déchirure musculaire. Alors quand des leaders ne sont pas là, d'autres doivent compenser et ce n'est pas forcément évident".

Vainqueur de la 14ème étape l'an dernier, l'histoire va-t-elle se répéter pour Christophe Riblon ?

"Il y a de quoi y croire"

Néanmoins désormais, le Tour est dans toutes les têtes. AG2RLA MONDIALE espère se rassurer : "On a pour objectif de faire aussi bien que l'an passé sinon mieux, confirme Lavenu. Remporter au moins une étape, ce serait le minimum syndical. C'est d'ailleurs le lot pour une kyrielle d'équipes. On sait aussi qu'il n'y a pas de place pour tout le monde avec des sprinteurs qui remportent quatre ou cinq étapes différentes. Au niveau du classement, on aimerait placer un coureur entre la 8e et la 10e place.

Je pense notamment à Nicolas Roche s'il retrouve la forme". Afin que l'équipe tire le maximum de sa quintessence, quel sera alors le discours global de Vincent Lavenu ? "Il y a du potentiel dans l'équipe, argumente le manager général. La nôtre est plutôt basée sur les courses à étapes. Si on arrive avec un bon travail en amont de fait pour emmener au mieux nos leaders que sont Roche, Péraud, Riblon entre autres, il y a de quoi y croire". Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuée. Cela dit, jusqu'à présent cela s'est toujours pas trop mal passé pour AG2R. Pour quelles raisons en serait-il autrement cette fois ?

LES PLUS - La victoire de Christophe Riblon l'an passé dans le Tour est encore gravée dans toutes les mémoires surtout du fait que ce n'est pas un spécialiste de montagne pur. Mais c'est un coureur qui peut s'adapter à tous les terrains. - John Gadret (meilleur Français sur le Tour d'Italie et le Tour de France l'an passé) monte en puissance comme en a témoigné sa 11e étape enlevée dans le Giro, la première française. - AG2R n'a jamais trop déçu par le passé sur le Tour. Avec des coureurs d'expérience comme Péraud très bon en contre-la-montre, l'équipe devrait démontrer les belles performances d'ensemble de la saison passée.

LES MOINS - L'équipe a connu un sérieux creux fin avril comme nous l'a confirmé Vincent Lavenu. Ce n'est jamais un bon indicateur avant d'aborder une épreuve aussi éprouvante que le Tour de France. - Meilleur élément de sa formation au classement général lors de la Grande Boucle, Nicolas Roche connaît toutes les peines du monde à retrouver son meilleur niveau. Le temps presse... - Il n'y a pas véritablement de leader à proprement parler dans l'équipe. Cela peut poser des problèmes au niveau des prises d'initiative.